• Mémoire cachée...

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    Je n’ai que la mémoire d’avoir été aimé en père

    Plus rien dans aucune journée ne me le raconte

    Je sais puiser dans des souvenirs jamais délétères

    Pour retarder l’oubli que le temps passant décompte

     

    Je m’arrange avec ce cœur festonné par une paternité

    Impensables propos sont ceux que je ne partage pas

    Intimes ils me saturent d’un deuil par le temps imposé

    Je voyage dans un futur qui n’aura jamais de là-bas

     

    Là-bas sont ces pays ou vivent mes enfants sans moi

    Aucun itinéraire jamais me tracera retour dans leur vie

    Je me suis appris malvenu sous chacun de leur toit

    Je reste père dans mes souvenirs d’avant leur dédit

     

    Que personne ne s’inquiète de ces mots là déposés

    Ils ne sont extraits de mon silence qu’en témoignage

    Ils disent que je suis père d’étrangères pas oubliées

    Que chacun soit sûr que l’écrire toujours me soulage

     

     

     

     

    « Vu à Metz / Une pluie de notes...Prévention routière ou réglement d'un compte ? »
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  • Commentaires

    12
    Mireille
    Dimanche 5 Mai 2013 à 21:23
    Mireille

    Bonsoir Marc,

    les souvenirs,c'est tout ce qui reste quand on a" tourné" une page (volontairement ou pas...) . Alors,autant garder les plus beaux !

    je te souhaite une bonne semaine !

    Mireille

    11
    Mardi 17 Août 2010 à 07:35
    Marc de Metz

     

     

    Ces mots meublent une rupture parfaitement dépourvue de maux au bout de douze ans passés car ce n’est pas dans ma vie réelle, quotidienne que je veux et que je peux parler de ces deux enfants qui ont fait le choix de me sacrifier dans leur vie d’adulte et dont je ne sais absolument rien et dont je ne souhaite dorénavant ne plus rien savoir…

    Ce n’est pas du soulagement que produisent ces mots : c’est « j’ai été votre père pendant une trentaine d’années, vous avez fait le choix de ne pas me considérer digne de votre vie d’adulte, vous ne me dépouillerez jamais de ce que j’ai aimé vivre comme père et pas non plus de votre souvenir et surtout pas de ma réalité »… Merci pour ce commentaire, bonne semaine aussi à toi. @micalement, Marc de Metz.

     

    10
    Mardi 17 Août 2010 à 07:19
    Marc de Metz

     

     

    Bonjour Mireille. Je n’ai plus vu ma fille aînée depuis 1998. Depuis 2002, je n’ai vu sa sœur que pendant l’année 2007 au bout de laquelle j’ai préféré moi mettre fin au fait qu’elle ne m’y traitait que comme on traite un « vague » copain sympa mais à ne voir que rarement….

    Alors, j’aime de temps en temps faire des mots pour ne pas les taire complètement car dans ma vie quotidienne, plus rien ne me donne l’occasion d’en parler au bout de douze ans de rupture avec l’aînée et de huit ans avec sa sœur.

    Bonne journée, @micalement de Metz, Marc.

     

    9
    Lundi 16 Août 2010 à 19:48
    Marc de Metz

     

     

    J’ai tenté chère Marielle de dire que personne ne s’inquiète de mes mots.

    Je veux, je me dois, il faut que je meuble ce vide avec des mots.

    Mais je ne le fais plus jamais en souffrant.

    Bien au contraire, je crois que je le fais pour entretenir le souvenir de beaucoup de souffrance que j’ai ressenti dans les premiers mois, dans les premières années de cette séparation.

    Ce que beaucoup de personnes, même celles de ton propre sang ignorent, c’est que des années dans la rupture et son silence effacent la souffrance mais n’effacent rien des souvenirs d’avant et que c’est dans ces souvenirs qu’il est possible de se trouver de quoi accepter d’être rejeté un jour, sans aucune raison apparente.

    Surtout, ménage-toi amie.

    Je t’embrasse, très fort et je te remercie de ce très beau commentaire.

    Bonne soirée à toi.

    Marc de Metz.

     

     

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    8
    Lundi 16 Août 2010 à 18:43
    Marc de Metz

     

     

    Oui, ce n’est plus qu’un état de fait ! J’en suis, au bout de plusieurs années de silence total à ne surtout pas espéré qu’une de mes filles ne veuille reprendre contact. Nous sommes devenus des étrangers et pour l’avoir vécu avec la seconde, je sais que cela ne nous permettra plus jamais de nous retrouver. Ma cadette e a souhaité me revoir après plus de quatre ans de rupture. Nous nous sommes revus de temps en temps pendant 15 mois, seulement lorsqu’elle l’a souhaité  et qu’à ses conditions de périodicité, de durée de nos rencontre, de nos sujets de discussions ! Je me suis retrouvé en position d’attente, de déception, de frustration… J’ai mis fin à cette fausse relation il y a bientôt 3 ans : alors, ma fille semble en avoir été ravie et soulagée ! Depuis je me suis réinstallé dans le silence le plus total entre nous et j’avoue m’y savoir bien plus serein que pendant ces 15 mois dans une relation en permanence handicapée par notre rupture de 56 mois). J’aime en parler car je n’ai pas oublié que j’ai été père pendant presque trente ans ! @mitié de Metz, Marc.

     

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    7
    Lundi 16 Août 2010 à 18:30
    Marielle

    Bonjour Marc,

    Tu vois, je t'avais dit à demain et j'arrive à point pour lire ce texte si émouvant de tes mots que je comprends si bien, un peu le reflet de ce que je vis avec  la fille de mon fils disparu...Il est vrai qu'en parler soulage...sans oublier...les choses très proches que l'on a vécu un rien vous le remet en mémoire ...étrangères pas oubliées...oui je comprends que tu ais besoin de le dire, c'est comme un poison qui dans le coeur ne sortira jamais....cher Marc ton poème m'émeut vraiment, vraiment, mais c'est bien de l'avoir écrit...

    Je t'embrasse Marc mon ami, en amitié sincère du Berry. Marielle.

    6
    Lundi 16 Août 2010 à 18:26
    Marc de Metz

     

     

    Cette « non-vie » avec mes deux filles, je ne la considère plus comme dure. C’est tellement établi que je ne la considère plus que comme une situation que je n’ai jamais voulue, mais que je subis depuis des années. Heureusement je vis dans la définitive certitude que je n’ai jamais mérité d’être rejeté par mes enfants ! Mais bien entendu, n’oubliant rien de ces presque trente ans de paternité, de temps en temps, je me sers de mots pour raconter, dire, témoigner… @mitié de Metz, Marc. Merci pour ce commentaire.

     

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    5
    Lundi 16 Août 2010 à 18:14
    Marc de Metz

     

     

    Je peux te confirmer que c’est étrange de ne rien connaître de la vie de ses enfants adultes… Je peux te confier, que le soir, pour me vider l’esprit et m’endormir, c’est à elles que je pense volontairement car comme elles ne sont plus dans aucune de mes préoccupations quotidiennes, et puisque je ne sais rien d’elle, cette ignorance m’apaise toujours et me permet de m’endormir très vite : ce phénomène qui dure depuis des années me permet de me supposer en paix et me rend capable d’écrire sur ce sujet de temps à autre… Je t’embrasse, merci de ce commentaire, @mitié de Metz.

    4
    Lundi 16 Août 2010 à 17:59
    janette

    bonjour Marc tes (maux) mots sont certainement difficiles à écrire mais te soulagent peut être..je le souhaite..belle et douce semaine à toi et à tous ceux que tu aimes..amitiés janette:))

    3
    Lundi 16 Août 2010 à 17:29
    flipperine

    il est vraiqu'écriture soulage car on n'a pas toujours quelqu'un près de soi près à nous écouter, le stylo et la feuille nous servent de confidents

    il est vrai que parfois cela doit être dur de vivre dans ces conditions sans connaître la vie de ses enfants mais la destinée de la vie en a décidé ainsi est ce un bien ou un mal, seul Dieu le sait, le principal c'est qu'aujourd'hui tu vives heureux entourés d'amis sincères

    bises

    2
    Lundi 16 Août 2010 à 14:05

    pas facile cet amour à ne pas pouvoir le partager !! l'écrire soulage l'instant présent !! sans ressentiments !! à l'égard de l'indélicatesse de ces enfants !! dur la vie

    amicalement à toi

    1
    Lundi 16 Août 2010 à 11:45

    Bonjour Marc,

    Belle introspection d'un état, d'un ressenti, de mots d'amour pas toujours perçut.

    Bonne journée

    @mitié

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