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Marc, Metz 3 mai 1972 / Marc, Metz 3 mai 2008...
Mercredi 3 mai 1972
Marc en mari comblé
Marc en cœur exalté
Marc en père fasciné
Marc en mari soulagé
Marc en homme surexcité
Marc en esprit enfiévré
Marc en débordement de fierté
Marc en cœur en ivresse ensoleillée
Marc en découverte de paternité
Marc en sortie d’une exceptionnelle nuit de naissance
Marc miraculeusement en plus aucune souffrance
Marc en ressenti d’une à ses tourments délivrance
Marc en un autre avenir s’imaginant en partance
Marc en régal d’un nouveau sentiment de confiance
Marc en charge d’une autre que la sienne enfance
Marc en papa
Marc en père
Marc en parent
Marc en promesse de savoir aimer bébé
Marc en vouloir porter vers son avenir bébé
Marc en impatience des jours avec bébé
Marc en joie en liesse en folie pour bébé
Marc en mélancolie ce jour d’anniversaire de bébé
Marc en souvenir de toute une vie partagée avec bébé
Marc en 3 mai 1972 en vie partagée avec bébé
Samedi 3 mai 2008
Marc maintenant en père exilé
Marc maintenant en père rejeté
Marc maintenant en père silence accepté
Marc maintenant en père délocalisé
Marc maintenant en père remisé
Marc maintenant en père remercié
Marc maintenant en père oublié
Marc en lecture des souvenirs d’une relation finie
Marc en rupture de sa paternité par fille anéantie
Marc en seule acceptation de ce présent indéfini
Marc en comptable de dix années dans l’oubli
Marc en privation dans sa paternité d’autres défis
Marc en instance d’un vrai renoncement imparti
Marc en punition privé d’une adulte accomplie
Marc plus en papa
Marc plus en père
Marc plus en parent
Marc sans oublier a appris à vivre sans elle
Marc sans rien renier se trouve là en vie belle
Marc sans attendre rien de ce vide conjoncturel
Marc sans souhaiter rien de sa fille à lui rebelle
Marc sans craindre une mélancolie ponctuelle
Marc sans exiger retour en amour paternel
Marc sans souffrir sait ce 3 mai penser à elle
« Souvenirs de Metz 2007 en juillet...Un panier de bonheurs, de douceurs, de couleurs, de saveurs... »
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Commentaires
Nous sommes le dimanche 20 décembre 2009.
En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…
Avec effarement je trouve celui-ci qui date d’une éternité.
Il fait partie de ceux restés sans réponse que là je trouve.
J’en suis navré et je m’empresse de le déplorer.
Vraiment désolé de l’avoir laissé sans réponse.
Je fais le choix d’utiliser un « copier/coller » pour lui répondre enfin.
Je me sais en train de reprendre contact avec certains d’entre vous.
Je me sais faire une réponse à certains jamais perdu de vue…
Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.
@micalement, Marc de Metz.
Nous sommes le dimanche 20 décembre 2009.
En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…
Avec effarement je trouve celui-ci qui date d’une éternité.
Il fait partie de ceux restés sans réponse que là je trouve.
J’en suis navré et je m’empresse de le déplorer.
Vraiment désolé de l’avoir laissé sans réponse.
Je fais le choix d’utiliser un « copier/coller » pour lui répondre enfin.
Je me sais en train de reprendre contact avec certains d’entre vous.
Je me sais faire une réponse à certains jamais perdu de vue…
Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.
@micalement, Marc de Metz.
Merci « e » ! Dommage, commentaire laissé anonymement, totalement anonymement alors je ne vais pas extrapoler sur sa signification et m’en satisfaire pour ce qu’il est : un cadeau !
Tu n'es plus un père comblé dans le présent, mais tu ES et restera un Père qui, un jour, peut-être, retrouvera son enfant, que sait-on de ce que la vie nous réserve?.... Tu as appris à vivre sans elle, mais elle est dans un petit coin de ton cœur, en attente... Bisous Marc
Bonsoir Malou, tu as su me lire et le faire comme je l’avais écrit… Oui bien entendu que si j’ai appris à vivre bien et j’ai dix ans d’expérience dans ce silence et cette absence, je ne veux pas me renier dans tout ce que j’ai partagé et vécu et ressenti, grâce à ma fille aînée ou avec elle durant 26 ans… Ton merveilleux commentaire me permet d’accepter la lecture qu’aura faite Lmvie de ces mots. Je les ai écrit sans ressentir aucune violence ni même de regret. Juste une petite plongée dans une autre vie, une vie d’avant où je me savais aimé d’être le papa de les deux filles. J’ai simplement ressentie une mélancolie, elle m’a fait écrire, cet écrit l’a complètement dissipée ! Je ne suis pas resté triste, ni confondu, ni même en colère, pas du tout. J’avais et tu l’as amicalement parfaitement compris besoin de m’en parler et de le faire par l’écrit m’a donné envie de le mettre bien en vue sur mon blog… Je t’embrasse Malou avec cette même fraternelle amitié que j’ai pour toi et qui répond à celle que tu m’offres de si loin. @ bientôt. Marc.
Merci MA Violette : oui j’accepte émotions au placard… elles y sont en effet. Mais un placard de temps à autre il faut l’ouvrir… Ce que j’ai eu envie et besoin de faire le jour des 36 ans de ma fille, juste entre moi et moi, enfin presque… entre moi et vous mes amis(es). Je l’ai fait sans souffrir, bien au contraire l’avoir fait m’a dissiper cette mélancolie que je ressentais, bien entendu… Je t’embrasse très fort. @ bientôt, vite. Marc.
Merci Dominique, alors je vais devoir dire et là je vais le faire que lorsque nous nous sommes parlés ce soir, et bien tu auras su trouver tes mots pour me dire ce que tu as ressenti à la lecture de ce poème que j’ai simplement eu besoin d’écrire le jour d’anniversaire de ma fille aînée, juste par mélancolie, pas par tristesse… du tout. Je t’embrasse, Marc.
Lmvie, J'ai très très bien vécu cet anniversaire plus qu'en procuration de mes sentiments d'antan lorsque j'avais le droit et le bonheur d'être père. Je ne me retrouve surtout pas dans le terme de violence pour me qualifier dans mes mots. J'accepte que tu puisses en avoir détecter, toi si en harmonie dans tes amours de maman et de grand-mère. J'ai juste eu envie, mon amie, de me témoigner que je n'oublie pas que j'ai été un père comblé pendant 26 ans. Je ne le suis plus, mais je sais ne plus l'être sans souffrir, juste en sachant en témoigner. Je t'embrasse très fort. @ bien vite, Marc de Metz.
Cette violence ressentie par Lmvie, curieux mais je ne la ressens pas comme telle. Je ressens plutôt une énorme résilience, un travail fait sur soi pour vivre une belle vie en étant pleinement avec son sans. Me fais-je bien comprendre? On n'oublie pas, on vit avec l'absente en sérénité et en amour. Le deuil est fait mais le trou reste béant, la cicatrice titille encore surtout aux dates anniversaires. L'écriture est là comme un exutoire bienvenu. Un mot,encore Marc. "Le père oublié" dis-tu, bien sûr que non!Comment oublier l'être dont on est issu, qui nous a donné la vie et nous a aidé à grandir? Bien sûr que ta fille, la chair de ta chair, pense à toi, comment? elle-seule pourrait le dire. Mais faisons confiance à la vie. LEs plaies se referment et les liens interrompus se renouent. Toujours, d'une façon ou d'une autre. Je t'embrasse avec beaucoup de fraternité. MArc. Malou
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Voyant qu'on n'a rien, on assaye de donner,
Essayant de donner, on voit qu'on n'est rien,
Voyant qu'on n'est rien, on désire devenir,
Désirant devenir, on vit."
René DAUMAL "Le Mont Analogue"