• Mandala / Amitié dans un pas-à-pas vers la vie…

    Coquelicots original mp13 28 05 2010

     

     

     

     

    Ces mots pour soigner ses maux elle écrit…

     

    Ces mots pour adoucir ses peurs j’écris…

     

    Je ne supporte pas ce mal-être

    Elle ne supporte pas son mal-être

    Insidieux compagnon de sa lutte

    silencieuse

    J’ai juste envie de disparaître

    Elle a juste envie de disparaître

    Légitime envie au bord d’une inconnue

    Souvent terrifiante

    Si seulement je pouvais avoir un peu d'air

    Si seulement je pouvais lui donner

    un peu d’air

    J’ai seulement ces mots pour desserrer

    son souffle

    Juste pour que je puisse y voir plus clair

    Juste pour qu’elle puisse y voir plus clair

    Il y a de la lumière au bout de ses peurs

    Je hais toutes ces ingrates douleurs

    Je hais toutes ses ingrates douleurs

    Je ne les tolère que provisoires

    car elles font si mal

    Qui se forment d'heure en heure

    Elles se fabriquent d’heure en heure

    Elles ne sont malheureusement jamais

    en soustraction

    d’autres

    Le temps, sans faire de bruit, passe

    Son temps sans faire de bruit passe

    Ses mots écrits font parfois du bruit

    A moi de faire que jamais je ne me lasse

    A moi de loin de faire que jamais elle ne

    se lasse

    Impuissance odieuse d’être absent

    sauf en mots

    Je dois croire en la vie et au hasard

    Elle doit croire en la vie et au hasard

    Cette croyance est la passerelle avec un

    bientôt

    J’espère qu’il n'est pas déjà trop tard

    Je sais qu’il n’est pas déjà trop tard

    Insupportable idée que de penser le

    contraire

    Je dois aller au-delà de mes angoisses

    Elle doit aller au delà de ses angoisses

    Aucune ne mérite de l’habiter jamais

    Et de mes frayeurs qui s’accroissent

    Et de ses frayeurs qui s’accroissent

    Infernal passage avant sa guérison

    Je dois me servir de toutes mes larmes

    Je dois la laisser se servir de

    toutes ses larmes

    Ses larmes ont le pouvoir de soulager

    Son indicible

    Peut-être en m’en servant comme des armes

    Peut-être pour qu’elle s’en serve

    comme des armes

    Ses larmes sont ses meilleures armes

    contre l’étouffement

    Ne pas leur laisser le temps de prendre de l'avance

    Elle doit ne pas leur laisser le temps de

    prendre de l’avance

    La vie doit sécher ces larmes pour

    voir vers ses devant

    A moi de me battre, il me faut croire en ma chance

    A elle de se battre il lui faut croire

    à sa chance

    La chance est au service de sa vie

    Il me faut ne penser qu’au bonheur

    Il lui faut ne penser qu’au bonheur

    Croire au bonheur c’est refuser

    d’être accablée

    Et surtout, surtout ne pas avoir peur

    Et surtout cesser d’en avoir peur

    La peur du bonheur est indigne d’elle

    Il me faut tout faire pour tracer mon chemin

    Il lui faut tout faire pour suivre son chemin

    Il est balisé par son envie de surmonter

    cette épreuve

    Qui me mènera vers de meilleurs lendemains

    Qui la ramènera vers de meilleurs

    chemins

    Impensable de rester ensuite

    sur les mêmes

    Cette guerre, je vais la gagner

    Cette guerre elle va la gagner

    Elle est samouraï et vaincra ce mal

    Contre elle, je vais vraiment lutter

    Contre elle elle va vraiment lutter

    En n’oubliant  jamais sa confiance en

    son avenir

    Je ne vise que victoire et réussite

    Elle ne vise que victoire et réussite

    Elle est inscrite en filigrane dans

    ses mots

    Qui, j’espère, vont arriver très vite

    Qui j’espère lui arriveront très vite

    Ce temps est à attendre entourée

    et rassurée

    A moi de vraiment y croire

    A elle de vraiment y croire

    C’est ce que je lui souhaite le plus

    sans jamais faillir

    D'emprunter le bon couloir

    D’emprunter les bons couloirs

    D’autres que toi amie te montrent

    cette voie

    A l'intérieur de moi tous ces poisons

    A l’intérieur d’elle tous ces poisons

    Tu n’es pas et ne sera jamais

    pour eux une prison

    N'empêcheront pas ma guérison

    N’empêcheront pas sa guérison

    Ils seront terrassés par ta guérison

    Je dois me faire confiance

    Elle doit se faire confiance

    La confiance est vitale et ne dois

    jamais être perdue

    Et enfin croire en ma chance.

    Et croire enfin en sa chance

    Cette chance je le sais ta vie te la dois

    et te la donnera

     

    J’y crois amie

    Tu dois y croire amie

    aujourd’hui et toujours

     

    Avant ta guérison

    je te raconterai

    cette chance souvent

    et je partagerai

    le reste

    toujours

     

     

     

     

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  • Commentaires

    12
    Dimanche 30 Mai 2010 à 00:34
    Marc de Metz

     

     

    Merci l’ami, c’est surtout à Domajj qu’il faut dire merci.

    C’est elle qui a écrit ce magnifique et triste texte.

    Je n’ai fait qu’y répondre avec amitié pour elle mon amie.

    Merci pour cette intervention amicale et solidaire.

    @mitié de Metz d’où je te souhaite une très bonne nuit.

    Marc.

     

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    11
    Samedi 29 Mai 2010 à 20:02

    La puissance des mots ont toute leurs importance, douleurs bonheurs, guérison, l'amitié, l'amour présent. merci Marc pour ce beau texte.

    @mitié

    10
    Samedi 29 Mai 2010 à 12:09
    Marc de Metz

     

     

    Merci Flipperine, je suis ami dans le rire et les pitreries et dans les bons moments comme je suis ami dans le pire et le plus douloureux. Heureusement que j’ai des mots écrits et parlés aussi pour tenter d’apporter à notre amie un peu de ce réconfort dont elle a besoin. Il lui est là en ce moment aussi vital que le lourd traitement qu’elle subit. Votre présence, même qu’en mots est elle aussi très importante pour elle et je te sais l’être dans ses mots. @mitié de Metz, merci pour ce commentaire, Marc de Metz.

    9
    Samedi 29 Mai 2010 à 00:05
    flipperine

    une belle réponse à la douleur de domajj qui a grand besoin de réconfort en ce moment elle va s'en sortir elle a la volonté et surtout si elle est entourée d'amis sincères et de confiance et toi tu en fais grandement partie de cette liste d'amis

    bises

    8
    Vendredi 28 Mai 2010 à 18:21
    Marc de Metz

     

     

    Ce que tu sais additionner à ce que je sais, me permettra amie d’être le plus proche de toi-même dans le silence entre des mots écrits et des mots parlés ou des mots partagés ici ou là… Je ne peux avoir que de fausses idées sur ta réalité au quotidien, elle est tienne et n’est la mienne que dans cette amitié que je t’offre pour rire ou pour pleurer. Je t’embrasse, je pense à toi et je le fais en ayant toute confiance en qui tu es et seras… Marc de Metz.

    7
    Vendredi 28 Mai 2010 à 18:12
    Marc de Metz

     

     

    Domajj et moi sommes amis et nous nous sommes rencontrés plusieurs fois.

    Bien trop loin de Metz elle vit pour que je puisse lui apporter plus que ces mots.

    Mais des mots, écrits ou parlés ce sont et tu le dis très bien, une façon, non seulement de l’honorer dans ce nouveau combat, mais en plus d’être au quotidien le plus proche d’elle qu’il m’est possible…

    Ton commentaire est très très beau : merci beaucoup.

    @mitié de Metz, Marc.

     

    6
    Vendredi 28 Mai 2010 à 18:04
    Marc de Metz

     

     

    Tout semble si facile dans nos mots et pourtant tout est si difficile dans des maux qui font mal, qui font peur, qui abiment la vie outrancièrement… Merci pour ce commentaire solidaire, @mitié de Metz, Marc. Merci surtout pour Domajj…

    5
    Vendredi 28 Mai 2010 à 18:02
    Marc de Metz

     

     

    Bonjour Robert,

    Pendant des mois, je suis passé très souvent sur ton blog.

    Puis ensuite, je l’avoue, j’ai espacé mes visites…

    Puis, au bout de très longs mois, j’ai cessé de venir voir ton blog.

    J’ai supposé qu’il pouvait t’être arrivé quelque chose de grave ou pas…

    Je suis ravi de te saluer et de te souhaiter la bienvenue « chez toi », parmi nous.

    Je te laisse revenir, te réinstaller et j’attends de tes nouvelles.

    Ravi de ce qui t’est arrivé au point de vue publication de tes trois ouvrages, oui ravi !

    @mitié de Metz, Marc.

    @ bientôt.

     

    4
    Vendredi 28 Mai 2010 à 16:27
    Robert Ezdra

    MESSAGE PASSE-PARTOUT AUX
    BLOGEURS QUE J’AI AIMES

    Après une longue, une très longue absence, me voici de retour. Dès à présent, un passage sur mon blog vous convaincra qu’il est bel et bien « ressuscité » et actualisé. Par ailleurs, je me réjouis à l’avance des visites que je recommencerai à rendre aux vôtres.
    Entre-temps, j’ai été contacté par un éditeur qui a déjà fait paraître trois de mes ouvrages (plus d’infos sur mon blog).
    Bien cordialement et à bientôt chez vous et chez moi
    Robert

    3
    Vendredi 28 Mai 2010 à 13:34
    kris alias tatapois

    tres beau mandala qui j'espere rendra la force à la dame coquelicot.., les chemins sont parfois difficiles mais c'est pour mieux grandir ...il faut s'obliger effectivement à sortir la tete de l'eau... sinon on s'enfonce et on s'enlise....

    2
    Vendredi 28 Mai 2010 à 12:15
    Angeljanvier

    Emotion que je partage en découvrant ce mandala au couleur flamboyant de la vie,les coquelicots , joli symbole de bonheur.

    S' investir pour donner sans rien attendre au retour, quelle belle offrande!

    Et s' investir en cherchant ses mots dans l' espoir de guérir les maux de celui qui en a besoin, c' est l' honorer tout simplement!

    @mitiés.

     

    1
    Vendredi 28 Mai 2010 à 09:28
    Domajj

    Bonjour Marc,

    Merci pour ce magnifique Mandala,

    Merci d'avoir lu derrière mes mots, merci d'avoir compris ce que disaient mes mots,

    Je suis très émue de ce mandala, que j'adore évidemment et de tes mots. Avoir repris mes mots (et mes maux) avec tes mots m'encourage à lutter.

    Je suis trop émue pour te répondre immédiatement mais je vais me calmer un peu et je te ferai ma réponse tout à l'heure... J'ai apprécié ce texte, je sais que tu as compris (et encore plus après ce beau week-end...), je sais que tu es là, je sais que tu penses à moi, je sais tout cela mais quand la douleur est trop forte je n'ai pas de point  d'ancrage et je peux perdre vite pied mais je nage en eaux troubles pour retrouver un endroit où je peux reprendre mon souffle et me détendre un peu... je sais que tu sais... et j'en suis soulagée, je sais pouvoir pleurer sur ton épaule si besoin était... mais je n'en abuserai pas...

    Je t'embrasse, mon Cher Marc et te dis @ très vite dans nos mots écrits et/ou parlés.

    Merci du fond du coeur d'être là, pour moi et pour m'aider...

    @mitié de terres de Champagne. @ très vite, mon Ami.

    Domajj - Ta Dame Coquelicot

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