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Maladie je te dénonce avec ces mots...
La maladie aime trop douleurer les vies
Elle péniblerise familles amis inconnus
Brutale ou pas elle désagréablerise tout
Quelle horreurise les malades est odieux
La maladie aime souffranciser ses victimes
Souvent impossible de l’évacuationner vite
Parfois personne ne peut certitudifier un mieux
Il faut alors fleuveriser perfusions salvatrices
La maladie aime riviérer les visages de larmes
Elle souvenirise les esprits d’une vraie détresse
Injuste que de la laisser maladifier sans espoir
Chacun alors se silencessise dans ses peurs
La maladie aime odieuriser les jours et les nuits
Les blouses blanches s’alliérisent contre elle
Point n’est acceptable qu’elle infernalise l’avenir
Il faut savoir qu’ils miraclerisent des guérisons
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Commentaires
Une formidable équipe de soignants est là, en ce moment précis où j’écris ces mots, en train de tenter d’éradiquer cette maladie de son corps… C’est une lourde opération qui doit être ne cours. J’attends des nouvelles, sans trop savoir de qui elles viendront tant qu’Amie ne sera pas en capacité de me téléphoner… Ses soignants connaissent mon existence dans sa vie. Merci Marielle, merci de ces mots. Ils me sont très précieux. Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc. Bonne journée à toi.
Heureusement pour LUI que je ne connais pas le mari d’Amie.
Ce que j’en sais me suffit à le considérer comme un « pauvre type égoïste ».
Là, en ce moment, celui où je te réponds, Amie subit une opération très longue et je sais par elle qu’hier encore il refusait d’aborder ce énième séjour à l’hôpital ?
J’ai conseillé à Amie de dire à ceux de la merveilleuse équipe qui la soigne depuis des mois qu’elle est l’attitude de son mari.
Ils lui ont répondu qu’ils avaient bien constaté l’absence de son mari, qu’ils considéraient cela comme honteux et lui ont même recommandé de ne pas rester dans ce mariage !
J’attends de ses nouvelles, en espérant que cela aille…
Je te remercie Mireille, tes mots me font du bien à lire et ils me confortent dans simplement mon désir d’adoucir le plus possible ce qui est imposée de si terrible à Amie.
@mitié du centre ville, Marc.
Bonjour cher Marc,
Comment commenter "la maladie", quelqu'en soit la cause, c'est un fléau de siecles en siecles, "une", n'ai pas vaincue, qu'il en apparait une autre, elle brise les malades, anéantie les familles, j'en ai fait mon lot helàs, malade ou accompagnant ! Oui, je comprends ta colére, ton courroux, mais que peut-on faire de plus....courage...courage...Je sais qu'il en faut beaucoup si on accompagne quelqu'un famille ou ami, et je fais des voeux pour sa guérison.
Je t'embrasse,cher ami Marc , en amitiées de mon BERRY . Marielle
Je suis vraiment désolé…
Je te sais avoir à affronter beaucoup à partir de demain.
Je vais penser à toi Amie et espérer que tout ira le mieux possible.
Je me permets de te préciser que là-bas tu as des copains en blanc.
Je n’imagine pas que tu doives affronter cela aussi seule que tu, là, me l’écris.
Je suis désolé encore mais là bien plus impuissant que le plus souvent.
Bonne nuit Domajj.
@mitié de Metz.
Je pense à toi et cela malgré tout ce qui me fait avoir des temps d’indisponibilité…
Marc.
Je comprends que tu soies indisponible et je te veux pas t'obliger à quoi que ce soit ... je suis simplement peinée de ne pas t'avoir en ligne car je pars demain et j'aurais vraiment aimé t'avoir dit au revoir ... Tant pis, je partirai sans t'avoir entendu et je trouve cela dommage ... Cela ne te troublant pas plus que cela, bien sûr, ça me fait mal mais encore une fois, c'est toi qui as raison ... certainement ...
Je suis beaucoup trop sensible et surtout trop naïve ... je crois toujours ce que l'on me dit mais c'est une erreur ... ça ne fait rien ... je suis grande, paraît-il et je m'en sortirai toute seule.
Bonne soirée et douce nuit à toi. @bientôt.
Je t'embrasse bien fort, Marc. @mitié de terres de Champagne.
Domajj
Je lis là des mots qui me font savoir que tu es bien trop dans trop de tourments alors que tu devrais tout faire pour leur interdire de te blesser. Désolé de n’avoir as été disponible aujourd’hui pour répondre à ton appel car je devine le besoin que tu avais alors d’échanger avec moi. Je ne crois pas qu’il faille assimiler cette indisponibilité de ma part à un autre mauvais sort que t’impose la vie en ce moment. Il m’arrivera, immanquablement d’être encore injoignable… parfois et j’espère que cela très vite cessera de te troubler autant. Je t’embrasse, @mitié de Metz, bonne soirée. Demain dimanche je serai dans l’est de la Moselle, entre autre endroits à Meisenthal et dans ses environs que je trouve très beaux. @ bientôt Domajj. Je pense à toi.
J'aime les mots que tu inventes, j'aime vraiment beaucoup ... Ils ne veulent certainement rien dire pour la plupart des gens mais moi, je comprends ces mots dans mes peurs, dans mes frayeurs, dans mes douleurs, dans mes chagrins, dans mes regrets, dans mes rejets, dans mes blessures, dans mes souffrances, dans mon errance, dans ma colère qui ne s'éteint pas ... peut-être est-ce elle qui me guérira ...
J'espérais pouvoir parler aujourd'hui avec toi, mais je n'ai pas eu cette chance ... Je ne sais pas quand je pourrais te joindre ... tant pis pour moi, la vie ne me fait pas de cadeau ... tant pis...
Bonne soirée et douce nuit à toi, Marc.
Je t'embrasse bien fort, Marc. @mitié de terres de Champagne.
Ton amie sincre, Domajj
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bonjour Marc,
comme tous ces mots sont douloureux ! face à la souffrance,à la maladie,chacun "devrait "avoir son rôle :
le malade,bon petit soldat,doit se laisser prendre en charge.....
le conjoint ,la famille doivent être présent sans peur ni angoisse,véritable soutien "logistique"....
le soignant,exécutant,stimulant,combattant.....aux côtés du malade.....
Comme ce serait facile tout celà,mais ce n'est pas toujours le cas !
Pour avoir été dans chacun de ces rôles,je peux comprendre chacun de tes mots. L'ami y a toute sa place ,présent ou non,disponible sur le moment ou non,c'est une force de plus !
je souhaite à nouveau "bon courage"à ton amie,nous sommes nombreux (connues ou inconnues) à penser à elle .
bon dimanche !
Bien amicalement, Mireille