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Le Musée de la Mine à Petite-Roselle...
Depuis 2005, le Musée de la Mine de Petite-Rosselle porte le nom de « La Mine musée du Carreau Wendel ». Sur les 35 hectares de ce site, en collaboration avec les Houillères du Bassin de Lorraine (HBL), de nombreux bénévoles font revivre depuis une vingtaine d’années l’univers des gueules noires.
Au dessus du Musée de la Mine, le dernier terril de lorraine, il occupe 117 ha et stocke 29 millions de m3.
L’exploitation du charbon est devenue un musée permettant de découvrir l’environnement réel des mineurs tel qu’il l’était au quotidien pour chacun d’eux. Pendant cette visite, je n’ai pas visité le hall des mineurs, la salle des pendus, les douches, les salles d’équipements et d’autres installations car le but de notre visite était la reconstitution, extraordinaire de réalisme, d’une mine de charbon.
C’est en empruntant une vaste « cage », nous dirions nous un grand ascenseur, que l’on descend dans le musée et ses galeries. Sa vitesse de progression vers le fond est vertigineuse.
Dès l’arrivée au fond à - 1 200 mètres, la visite s’est faite sous la protection de Sainte-barbe la bonne patronne des gueules noires. Chaque groupe est accompagné par un guide, souvent ancien mineur, qui est là pour répondre à toutes les questions, pour expliquer l’utilité de chacun des engins et machines d’extraction et pour aussi et surtout restituer au travers d’une multitude d’anecdotes la vie sous terre.
Tout au long de chacune des galeries de ce musée, Comme les autres, j’ai pu appréhender et même souvent toucher les moyens considérables nécessaires à l’extraction du charbon.
J’ai traversé des galeries de creusement au rocher et au charbon et j’ai vu des engins d’exploitation en plateures (veine sur une inclinaison du terrain de moins de 20°), en semi-dressants et en dressant (veine sur une inclinaison de 30° et 45°). J’ai marché dans des galeries équipées de piles de soutènement de grande ouverture.
Bien sûr, une présentation du matériel de survie indispensable en cas de catastrophe est mise en scène dans cette visite complète des conditions de vie au fond.
Lors de cette visite, j’ai apprécié de passer d’une partie à l’autre en empruntant des escaliers parfois très pentus car cela en rajoute à l’impression d’être dans un labyrinthe à grande profondeur.
Ces escaliers débouchent sur une salle d’exposition et de projection d’un documentaire qui retrace la journée de travail d’un mineur.
Le Musée de la Mine Wendel est l’œuvre de l’architecte Philippe Jean et date de 2006. Il se présente sous la forme d’un grand livre rouge. Ce livre symbolise l’histoire de la mine. D’une surface de 4 500 m2 le musée permet de traverser trois « plateurs » différents par leur structure. Plateur, c’est le nom donné à une galerie d’exploitation horizontale de faible pente. 1 500 tonnes de matériels miniers sont exposés dans cette mine reconstituée pour présenter les méthodes lorraines d’extraction charbonnière.
En quittant le Musée de la Mine, j’ai immédiatement retrouvé les hautes silhouettes des trois puits Wendel, celle du 1, du 2 et du 3. Les structures sous lesquelles je suis passé rappelle les galeries du fond. La présence du groupe donne l’échelle de ces « galeries ».
Voir ou revoir les extérieurs de ce site par un clic ici...
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Commentaires
Tu as bien raison Monique de penser que des dizaines d’années en arrière, les conditions d’exploitation des mines étaient considérablement plus dures que celles montrées par cette exposition. Ce que montre ce musée, ce sont les conditions les plus récentes de l’exploitation minière. Merci de me dire que tu as beaucoup apprécié ce reportage, cela me fait très plaisir. Bonne soirée Monique, @mitié, Marc de Metz.
Rien ne la jamais été au fond : évident mais tu ne dois pas ignorer que pour un mineur le fond c’était sa vie, sa maison même ! Je crois que nous ne comprendrons jamais assez l’âme du mineur en passion avec sa mine. Bises, bonne soirée. @mitié Mireille du Sablon. Je t’envoie la petite normande à 14h00 pendant que je serai moi au bureau. STP, évite le plus possible de la laisser baver devant les vitrines de nos pâtissiers, de nos charcutiers, même devant les étals de nos poissonniers… Je sais ! Cela n’est pas possible à Metz ! Alors, bonne chance… Marc.
Tu es la deuxième personne à me parler du site de Lewarde.
Je en connais que très peu le Nord et pas du tout cette mine.
Merci, bonne soirée, bises de Metz, Marc.
Cette « vie des mineurs de fond » que montre cette mine est la plus récente partie de toute leur histoire qui s’étale ici sur au moins 150 ans si je ne me trompe pas. Cette « mine » n’est qu’une partie de ce musée, car les locaux de travail et de vie des mineurs font aussi l’objet de visites. C’est un ensemble à visiter très important. Je t’embrasse Marielle, bonne soirée, @mitié, Marc.
Pour tout « avouer » : j’ai visité ce musée dans le cadre d’une journée organisée par mon service donc avec un côté « voyage en groupe » et cela dans un temps imparti alors nous n’avons pas eu droit aux autres parties du site. Bises, bonne soirée, Marc. Sympa ce que tu me dis de ces photos, très ! @mitié Steph.
Il faut le considérer comme un lieu de mémoire pour nous qui n’avons jamais vécu la « mine » car cette mémoire « habite » les autres, celles et ceux concernés par la disparition du charbon dans leur vie. Merci beaucoup. Bises, bonne soirée à toi. Marc de Metz.
Merci Covix, l’âme des mosellans est dans ce musée et dans ce site immense et la mémoire ce cette époque est encore très très vive ici. Elle est collective dans une grande partie de la Moselle. Bonne soirée, @mitié, Marc de Metz.
Cette « mine » est une reconstitution installée dans une structure très récente et très vaste et si j’ai bien compris comment ce musée fonctionne, il ne doit y avoir que deux ou trois niveaux « enterrés »… Bonne journée, @mitié, Marc de Metz.
Je connais depuis très longtemps mais que de réputation le site de Neufchef-Hayange et là tu me donnes envie d’y aller. Il me reste tellement d’endroits à découvrir ! Il me faudrait des mois de 12 semaines, des semaines de 24 jours et des jours de 30 heures… Merci. @micalement, Marc de Metz. Bonne soirée.
Tes photos sont si ... impressionnates que j'ai ressentie de l'oppression Mais les extérieurs géniaux ! As tu visité aussi la salle des pendus ? Enfin le vestiaire, je ne suis plus sûre de ce que je raconte là ... Bises ;)
Bonsoir Marc,
Bel hommage avec ton reportage précédent, à ces tavailleurs de l'ombre ... dont j'ai toujours admirirer le courage et l'abnégation. Merci de la visite de ce beau musée d'où l'on peut imaginer leur vie...plus d'un siècle en arriére ??
Je t'embrasse affectueusement, amitié du Berry. Marielle.
un endroit que j'aimerai bien visiter - j'ai fait celui de Lewarde dans le nord - très intéressant - bon mercredi fleuri - bises
Bonjour Marc,
Merci pour cette nouvelle partie de ton reportage. On peut "essayer" d'imaginer la vie de ces travailleurs mais vivre ainsi dans la lumière artificielle, la poussière,le bruit des machines, la hantise d'un accident...ne devait pas être évident!
Bonne journée, bises de Mireille du sablon
Bonjour Marc superbe ton reportage sur un univer que je découvre avec tes photos,c'est quand même impressionnant cette vie et ville sous terre!
surtout que dans les premières années cela ne devait pas être aussi"moderne".
bonne journée amitiés monique
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Très beau reportage sur cette reconversion et bel hommage aux "Gueules Noires".En ce qui concerne les mines de fer, voici un site intéressant à visiter :Musées des mines de fer de Neufchef-Hayange.Merci, Marc, pour cette découverte.