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Le coeur écritoire / Mon ancien appartement...
L’appartement est vide de toute chose
Les portes et les fenêtres sont closes
Il n’a a aucun bruit sauf celui du vieux plancher
Qui solitaire gît dans les pièces désertées
Une tapisserie poussiéreuse habille les murs
Avec comme motifs des fleurs et des fruits mûrs
Elle est marquée des traces de tableaux manquants
Qui ont égayé ces lieux pendant très longtemps
Tous les radiateurs le gaz et l’eau sont fermés
Mais les lourds rideaux absents ne sont pas tirés
Pourtant une lampe est encore allumée
Pendue au plafond par de vieux fils dénudés
Voilà j’ai jeté un dernier regard ici
Et c’est une longue période de ma vie
Que je laisse derrière moi derrière la porte
Après j’essaye de partir désinvolte
Marc Metz le 1er avril 1971
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Commentaires
15sumadradDimanche 5 Mai 2013 à 22:15c'est aussi un dernier cri.....et quand je te lis avec ces mots....je lis sans retenu la prose de victor hugo....dans ton esprit il écrit ...et par ces mots t'a investi.......je crois que nos inspirations varies ...mais se rtrouve dans la vie.............bonne journée messine.....amitiés du sud
à toi marc
sumadrad.c bA suivre ton raisonnable raisonnement ce ne serait pas raisonnable car avec toi savoir raison gardée devient raisonnable. Tu peux avoir raison dans cette insistance peu raisonnable mais dont je t’accorde avec raison ta légitimité. Il est irraisonnable pour moi, homme de raison raisonnable le plus souvent de te refuser cette raisonnable déclaration qui sans raison apparente pour moi te permet de me comparer à Victor Hugo.
La « raisonnabilité » de ton affirmation n’est visible que par toi et je me détermine raisonnable en raison de tes dires, d’en convenir pour raison d’amitié… Bonne journée, @mitié de Metz, Marc.
J’ai quitté la famille de mes parents avant l’âge de 18 ans !
Avec eux j’ai déménagé 19 fois !
Je n’ai fait que traduire adolescent ce que m’ont inspiré ces bouleversements dans ma vie, en permanence.
Je peux être flatté par ton commentaire : mais je résiste car tu me référencies à un TRES GRAND… @mitié de Metz, Marc. Bonne soirée, je passe au commentaire suivant l’ami.
J’ai été trainé pendant toute mon enfance de lieu en lieu et j’en garde un souvenir étrange, celui d’avoir été privé de vraies racines en même temps que celui d’avoir alors toujours aimé ces changements jusqu’à ce que nous soyons délocalisés par nos parents ici à Metz. Ce fut un drame de devoir quitter Nice à l’âge des amis(es) qui comptent… j’avais 16 ans… Depuis j’ai appris à aimer Metz sans jamais oublier Nice ni toutes les autres villes habitées. Amitié, Marc.
Le lieu...
Le lieu qui est anonyme avant qu'il soit investi par nous, vit lorsque nous y sommes mais ne retrouve pas son anonymat lorsqu'on s'en va. Non, il pleure les regrets d'un deuil qu'il nous transmet, sans gêne, avec un clin d’œil mouillé. Amitiés. LoicBonsoir Chevalier, merci pour ces mots. Je te comprends très bien quand tu parles de ton étrange impression concernat ce que tu ressens avec mes mots. En effet, moi aussi je me trouve dans certaines autres écritures, cela me bouleverse puisque je ressens que ces mots qui ne sont pas les miens sortent de ma vie… C’est fascinant autant que dérangeant sans être jamais agressif… Merci, amicalement, @ bientôt, Marc.
bonsoir marc ce poéme, me rappelle certains départs, parfois bien tristes et difficiles à vivre. c'est étrange que tes textes me rappellent si souvent des souvenirs bons ou mauvais parfois que j'avais pourtant bien enfoui dans ma mémoire bonne soiréeColette, il n'est pas diffcile pour moi de penser à Ji Pi et à Christophe, je ne peux que faire cela, bien incapable de leur être d'un plus grand secours que de tacher de leur dire que leur combat est le notre est le mien. Il n'est pas non plus difficile de penser à eux puisque Mimi et toi êtes devenues des amies et que vous me reliez à ces deux là... Bises, bonne nuit. Marc
Merci de m’y avoir accueilli, je sens que je vais m’y plaire. Je suis ravi. Amitiés, Marc<o:p></o:p>
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ce n'est pas la peine que tu résistes.....je dis toujours ce que je pense ....je suis adepte et pratique la franchise marc...du devrais le savoir.....alors ne te trompe pas victor hugo et sur ma table de nuit en permanence je ne m'endors pas sans lire un chapitre ou un poéme il y en a que je pourrais réciter tant je les aient lûs... et je te répéte en toute modestie que tu es en te lisant je te répéte que je voyais dans mes yeux la prose de v hugo en lisant ton texte n'en déplaise à mon ami marc....ce trés cher jeune homme(ptdr).....allé douce soirée à toi.....amitiés
sumadrad.c b ....................c b sans traduction fou rire.....je te taquine....