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Le cœur écritoire : Le rideau est tiré à Metz...
Le rideau est tiréJe me sens confinéParmi tous les objetsQui ne sont pas rangésUn livre est ouvertL’auteur en est PrévertJ’aime beaucoup ses vertsIl sont un universMon lit est tout défaitCar j’y suis allongéPendant des heures entièresCaché par la verrièreDerrière cette vitreJe peux faire le pitreMais souvent je suis tristeCar je suis réalisteLe rideau est tiréMais la réalitéNe peut être masquéePar la toile tisséeJe sais que des gens souffrentPrisonniers du gouffreQue la vie sait êtreQuand elle devient traitePlus aucun sourireDes enfants vont mourirDans les pays en guerreIls n’ont plus de mèreLe printemps arriveEt la matinée s’activeEgayant la natureDe Fleurs d’un tapis vertCe moment pour certainsNe dure qu’un matinCar il devient l’hiverPour les enfants sans pèreLe rideau est ferméJe me sens un étrangerPour tous les humainsEux qui vivront demainMarc : Metz, texte écrit le 13 mars 1971
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Commentaires
Cet écrit relatait ta vision que 17 printemps n'ont pas sur laisser en bourgeon, déjà éclose. Maintenant je comprends ce par quoi (et par qui) tu es passé et reconstruit.Tes pensées, ton analyse, tes réflexions t'ont sauvé... et c'est tant mieux pour nous, on t'aime comme tu es Marc.
Ta fidèle amie de ch'nordUne pensée qui lorsque je l’ai découverte, il y a déjà quelques jours, ma fait très plaisir. Je t’en remercie Fabienne. Bonne fin de soirée à toi, je t’embrasse.
Désolé Fabienne de ne répondre que très tardivement à ce commentaire. J’ai été depuis que tu me l’as déposé tenu très, trop éloigné de mon blog et ce pour des dizaines de raisons différentes. Enfin, là je trouve du temps ! @mitié de Metz, Marc.
bises affectueusesJe ne sais pas si j’étais encore un enfant en 1971 car j’avais 17 ans et je me battais seul contre mes parents pour ne pas les laisser me casser autant qu’ils souhaitaient le faire. Je ne me trouve pas vraiment dans ces vers des préoccupations d’enfant et je ne suis pas sûr que mes mots de cette époque si conflictuelle pour moi rendent ce texte « si mignon ». Je t’embrasse Hevie, bonne nuit. Marc de Metz.
'soir Marc,
tu poème sent vraiment l'enfance !!! il est si "mignon"
déjà à l'époque tu te souciais du monde qui nous entoure...
Je t'embrasse
HévieJe te remercie de ce très beau commentaire qui me fait très plaisir. J’aime beaucoup tes mots, ils me sont précieux car je les sais venir du cœur. Oui, c’est ma fête comme celle de tous les Marc. Je suis vraiment ravi de ton arrivée parmi les Architectes d’intercoeurs. @mitié de Metz, je t’embrasse. Marc.
On m'a dit que c'est ta fête aujourd'hui , alors joyeuse fête .
Mon lit est aussi défait , j'ai un livre ouvert , entre tes lignes je vois que le monde est le même qu'on soit d'ici ou ailleurs , c'est réconfortant de voir et réaliser que l'etre humain a au moins la même architecture dirais je universelle .
Mais comme ce jour est celui du sourire alors je t'envoie un autre livre sur chaque page il y a un brin de jasmin , un rayon de soleil , une étoile et un beau ciel bleu limpide , éspérant que ta plume y mettra les plus belles écritures .
Pour toi , en ce jour , une FLEUR DU SULTAN.Merci Marlou, je sais ne disposer de rien qui puisse me permettre de me renier, de me remettre en question, de me rétracter sur ce que je peux avoir eu besoin d’écrire lorsque je n’avais qu’une bonne quinzaine d’années. Ce que je peux mesurer c’est cette intime et incroyable lucidité que j’avais à cet âge sur ce qui se passait autour de moi. Je t’embrasse et bienvenue dans les Architectes d’intercoeurs.
J'aime cet écrit de 1970, toujours le même sens de l'humain...Amitiés
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Encore un commentaire de vous (de toi) auquel je n’ai pas répondu en temps voulu ? Incapable de me souvenir de ce qui peut m’en avoir empêché… car j’aime répondre à mes commentaire… Je tiens juste, là dans ces quelques mots à m’excuser de cet oubli… Avec toutes mes excuses et avec amitié. Marc de Metz, le mercredi 28 avril, presque « honteux » de devoir utiliser ce copier-coller afin de retrouver très vite du temps pour me redonner un accès normal à vos mots et aux miens aussi. Merci à vous, @vec mon amitié. Marc de Metz.