• Le cœur écritoire : Le rideau est tiré à Metz...

     

     

     
    Le rideau est tiré
    Je me sens confiné
    Parmi tous les objets
    Qui ne sont pas rangés
    Un livre est ouvert
    L’auteur en est Prévert
    J’aime beaucoup ses verts
    Il sont un univers
    Mon lit est tout défait
    Car j’y suis allongé
    Pendant des heures entières
    Caché par la verrière
    Derrière cette vitre
    Je peux faire le pitre
    Mais souvent je suis triste
    Car je suis réaliste
    Le rideau est tiré
    Mais la réalité
    Ne peut être masquée
    Par la toile tissée
    Je sais que des gens souffrent
    Prisonniers du gouffre
    Que la vie sait être
    Quand elle devient traite
    Plus aucun sourire
    Des enfants vont mourir
    Dans les pays en guerre
    Ils n’ont plus de mère
    Le printemps arrive
    Et la matinée s’active
    Egayant la nature
    De Fleurs d’un tapis vert
    Ce moment pour certains
    Ne dure qu’un matin
    Car il devient l’hiver
    Pour les enfants sans père
    Le rideau est fermé
    Je me sens un étranger
    Pour tous les humains
    Eux qui vivront demain
     
    Marc : Metz, texte écrit le 13 mars 1971

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  • Commentaires

    14
    Mercredi 28 Avril 2010 à 20:35
    Marc de Metz

     

     

    Encore un commentaire de vous (de toi) auquel je n’ai pas répondu en temps voulu ? Incapable de me souvenir de ce qui peut m’en avoir empêché… car j’aime répondre à mes commentaire… Je tiens juste, là dans ces quelques mots à m’excuser de cet oubli… Avec toutes mes excuses et avec amitié. Marc de Metz, le mercredi 28 avril, presque « honteux » de devoir utiliser ce copier-coller afin de retrouver très vite du temps pour me redonner un accès normal à vos mots et aux miens aussi. Merci à vous, @vec mon amitié. Marc de Metz.

    13
    Mercredi 14 Avril 2010 à 21:17
    CHanocat

    Cet écrit relatait ta vision que 17 printemps n'ont pas sur laisser en bourgeon, déjà éclose. Maintenant je comprends ce par quoi (et par qui) tu es passé et reconstruit.Tes pensées, ton analyse, tes réflexions t'ont sauvé... et c'est tant mieux pour nous, on t'aime comme tu es Marc.
    Ta fidèle amie de ch'nord

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    12
    Lundi 23 Novembre 2009 à 19:16
    Marc de Metz

    Une pensée qui lorsque je l’ai découverte, il y a déjà quelques jours, ma fait très plaisir. Je t’en remercie Fabienne. Bonne fin de soirée à toi, je t’embrasse.

     

    Désolé Fabienne de ne répondre que très tardivement à ce commentaire. J’ai été depuis que tu me l’as déposé tenu très, trop éloigné de mon blog et ce pour des dizaines de raisons différentes. Enfin, là je trouve du temps ! @mitié de Metz, Marc.

    11
    Samedi 14 Novembre 2009 à 00:04
    fabienne
    UNE pensée particulière pour toi cher Marc en cette journée de la gentillesse...
    bises affectueuses 
    10
    Dimanche 26 Avril 2009 à 00:16
    Marc de Metz

    Je ne sais pas si j’étais encore un enfant en 1971 car j’avais 17 ans et je me battais seul contre mes parents pour ne pas les laisser me casser autant qu’ils souhaitaient le faire. Je ne me trouve pas vraiment dans ces vers des préoccupations d’enfant et je ne suis pas sûr que mes mots de cette époque si conflictuelle pour moi rendent ce texte « si mignon ». Je t’embrasse Hevie, bonne nuit. Marc de Metz.

     

    9
    Samedi 25 Avril 2009 à 19:21
    'soir Marc,
    tu poème sent vraiment l'enfance !!! il est si "mignon"
    déjà à l'époque tu te souciais du monde qui nous entoure...
    Je t'embrasse
    Hévie
    8
    Samedi 25 Avril 2009 à 15:46
    Marc de Metz

    Je te remercie de ce très beau commentaire qui me fait très plaisir. J’aime beaucoup tes mots, ils me sont précieux car je les sais venir du cœur. Oui, c’est ma fête comme celle de tous les Marc. Je suis vraiment ravi de ton arrivée parmi les Architectes d’intercoeurs. @mitié de Metz, je t’embrasse. Marc.

    7
    Samedi 25 Avril 2009 à 13:59
    les fleurs du Sultan
    Bonjour Marc,
    On m'a dit que c'est ta fête aujourd'hui , alors joyeuse fête .
    Mon lit est aussi défait , j'ai un livre ouvert , entre tes lignes je vois que le monde est le même qu'on soit d'ici ou ailleurs , c'est réconfortant de voir et réaliser que l'etre humain a au moins la même architecture dirais je universelle .
    Mais comme ce jour est celui du sourire alors je t'envoie un autre livre sur chaque page il y a un brin de jasmin , un rayon de soleil , une étoile et un beau ciel bleu limpide , éspérant que ta plume y mettra les plus belles écritures .
    Pour toi , en ce jour , une FLEUR DU SULTAN.
    6
    Vendredi 29 Août 2008 à 09:36
    Marc de Metz

    Merci Marlou, je sais ne disposer de rien qui puisse me permettre de me renier, de me remettre en question, de me rétracter sur ce que je peux avoir eu besoin d’écrire lorsque je n’avais qu’une bonne quinzaine d’années. Ce que je peux mesurer c’est cette intime et incroyable lucidité que j’avais à cet âge sur ce qui se passait autour de moi. Je t’embrasse et bienvenue dans les Architectes d’intercoeurs.

    5
    Jeudi 28 Août 2008 à 09:06
    J'aime cet écrit de 1970, toujours le même sens de l'humain...Amitiés
    4
    Mercredi 20 Février 2008 à 23:18
    Marc et Bernard de M
    Merci de ta très belle et simple façon de me restituer quelques unes de mes émotions d'avant. Je n'ai retrouvé que peu de ces traces de mon passé. Elles me sont donc précieuses et je sais que tu me comprends. Merci, amitiés, Marc.
    3
    Mercredi 20 Février 2008 à 10:07
    Minuimivie
    cahier d'écolier, une fenêtre ouverte pour toujours vers le passé. J'aime aussi beaucoup flâner dans mes lignes d'adolescente. alors merci pour le jeune-homme que tu étais, d'avoir aujourd'hui donné ses mots. Amitié, Minuimivie
    2
    Jeudi 31 Janvier 2008 à 14:36
    Marc et Bernard de M
    Mimi, je suis certain que tu sais écrire et je n'ai aucun doute. Ce texte, je viens de le retrouver après l'avoir cherché. J'ai écris longuement et déjà lorsque j'avais 17 ans car en mars 1971 je n'avais pas encore 18 ans. J'étais et je le redécouvre très visionnaire de ce que serait ma vie. J'ai quelques autres textes à mettre en ligne. Juste un peu de patience. Très amicalement, Marc (au bueau).
    1
    Jeudi 31 Janvier 2008 à 06:19
    mimi
    Bravo!! c'est magnifique, et tellement vrai... Moi aussi ça me dérange ce monde qui part en .... Mais à la différence de toi, je ne sais pas écrire sniff sniff... bises @ bientôt
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