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Par Marc de Metz le 19 Avril 2013 à 06:06
En mai 2010, j’ai vu un spectacle qui m’a alors terriblement déplu. La vieille et superbe clôture proche du Centre Pompidou-Metz était démontée et gisait au sol. Elle était faite de hautes grilles reliées entre elles par de solides poteaux en grès rose. Je sais qu’elle datait de la construction de la gare de marchandises construite par les allemands, pendant l’annexion (1871-1918), au dos de la gare impériale de Metz.
Par contre, le soin apporté à son conditionnement m’a rendu perplexe et m’a rassuré. J’ai imaginé que s’il fallait protéger ces vielles pierres avec autant de précautions c’est qu’elles allaient peut-être resservir ailleurs. Toutes étaient numérotées.
C’est en mai 2012, que j’ai revu (ravi) ces vieilles pierres. Remises en état, nettoyées comme l’ont été les anciennes grilles, elles ont été remontées au même endroit. Je ne les avais jamais vues aussi propres. A ceux qui ont décidé de rendre à ces pierres toute leur beauté avant de les remonter dans ce quartier en devenir et si contemporain, je dis merci car elles sont les témoins d’une autre époque.
Bientôt, les passagers du METTIS, il sera dès le mois d’octobre le nouveau et premier transport en commun en site propre de Metz, longeront cette très belle clôture qui ne cache rien des jardins du Centre Pompidou-Metz grâce à ses grilles très ajourées.
Cette photo, je l’ai retrouvée presque par hasard dans un des mes répertoires, montre l’état des poteaux avant qu’ils ne bénéficient de cette nécessaire rénovation et ne retrouvent l’Avenue de l’Amphithéâtre
Ces quatre dernières photos sont très récentes. Elles montrent que la tonalité du grès rouge dans laquelle sont faits ces poteaux change en fonction de l'ensoleillement et de l'heure de la journée. La grande parcelle qui est protégée par cette clôture est en attente d'un usage qui doit tenir compte de la présence du Centre Pompidou-Metz.
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Par Marc de Metz le 2 Avril 2013 à 06:06
Je n’ai pas trouvé le temps de vous montrer quelques photos d’une belle exposition au Centre Pompidou-Metz (CPM) et je ne le trouve qu’après qu’elle soit terminée. En effet, elle vient de fermer ses portes le 1er avril.
Mireille du Sablon et moi y sommes un jour allés ensemble pour découvrir ce qui y était présenté sur le thème « Une brève histoire des lignes ». Lorsque nous nous rencontrons, nous trouvons le plus souvent le temps d’aller faire un tour dans les expositions du CPM, ou d'y retourner.
Nous y avons vu, réalisées par 80 artistes, près de 220 œuvres permettant d’y appréhender la pratique du dessin et du tracé de 1925 à nos jours.
Au moins une visiteuse a franchi la ligne interdite pendant cette exposition. Pas de chance pour elle, j’étais là et cette photo prouve qu’il peut y avoir des lignes franchissables même lorsqu’elles ne doivent pas l’être (ce n'est pas Mireille du Sablon).
Dans un coin de l’exposition, j’ai vu et aimé ce qui pouvait être une allusion au fait qu’un solide cordage puisse être une ligne de vie.
Je connais à Metz une gentille dame qui craque a chaque fois qu’elle a un magnifique et gentil bébé en ligne de mire et cela se traduit par un sourire alors radieux… C'est vrai que le bébé était adorable et adorablement beau.
Je ne me suis pas risqué à déranger ces deux là car j’ai supposé qu’ils pouvaient être en train de se demander chacun où pouvait être passée leur ligne. Ils sont restés longtemps assis et silencieux.
Pas la moindre trace d’une ligne verte dans l’exposition alors que c’est une ligne qui a eu un succès considérable au cinéma. « La ligne verte » est l’un de mes films préférés.
J’ai beaucoup aimé cette incroyable photo avec ces lignes de la main (des doigts) et depuis je me suis découvert des lignes identiques sur les miens (au même endroit) qui elles n’ont jamais été exposées.
Si vous deviez ne pas l’avoir encore su, Mireille du Sablon est une briseuse de lignes noires. J’étais en train de cadrer ces deux là lorsqu’elle a fait un pas en arrière et cela a suffit à briser, mais joliment, une ligne noire parfaite.
Un clic sur cette photo vous permettra d’aller sur son blog pour le découvrir et même de lui faire savoir que j’en ai fait une œuvre d’art du Centre Pompidou-Metz. Rapporter n’est pas toujours un si vilain défaut surtout lorsque cela concerne l'art…
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Par Marc de Metz le 22 Mars 2013 à 06:06
Merci au hasard parfois si heureux, si amusant, si touchant lorsqu’il me surprend et me fait aimer encore plus la vie, ma vie. Je vous laisse seuls juges en découvrant ces quelques photos toutes, malgré les apparences, en noir et blanc…
Oui, malgré les apparences c'est bien le noir et blanc qui a investi cette exposition et celui-ci, sur cette photo, a été ce jour là des plus sympathiques...
Le noir et blanc, cela sied parfaitement à cette prestigieuse exposition de l’artiste américain Sol LeWitt. Elle est proposée depuis des mois par le centre Pompidou-Metz. Elle y restera en place jusqu’au début du mois d’août. J’aime y retourner : traverser des œuvres d’art n’est pas chose si habituelle pour moi. Bien au contraire, comme cela me fascine, je ne m’en lasse pas.
Lorsque le jeune homme de la photo a compris que je venais de les photographier, il m’a adressé un sourire radieux et à levé le pouce, poing fermé, dans ma direction dans un signe très sympathique de connivence. Un grand merci à Mireille du Sablon pour cette dernière photo (précision importante : en plein hiver, je superpose deux blousons (très épais et chauds) pour survivre aux rigueurs des températures et cela au détriment de ma silhouette).
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Par Marc de Metz le 4 Mars 2013 à 06:06
La Nouvelle Calédonie est en Mélanésie dans le Pacifique.
Y être né explique peut-être ma passion pour les Arts premiers.
C’est ainsi que l’on désigne dorénavant ce qui avant était l’Art primitif.
Ce masque papou « Murua Kepong » vient de Nouvelle Guinée en Mélanésie.
Je ne suis jamais allé sur celle île continent que je trouve être fascinante.
Ce masque est utilisé dans les cérémonies funéraires malangan.
Parfois elles peuvent durer plusieurs années.
Ce long rituel permet de lever les interdits sur les biens du défunt.
Ce n’est qu’une fois achevé qu’ils peuvent être redistribués.
Avant de tenir ce blog, j’ai peint pendant plus de vingt-cinq ans.
Toutes mes créations contiennent des parcelles de ce masque.
Oui, je suis viscéralement inspiré par cet Art primitif. Il me chavire.
J’imagine qu’il me suffit de le dire sans avoir besoin de m’en justifier.
Un jour le temps de peindre me sera rendu et j’ai hâte que cela arrive.
J’ai découvert ce masque lors de la première exposition du Centre Pompidou-Metz.
J’ai la chance d’avoir pu aller l’admirer du 12 mai 2010 au 29 août 2011.
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Par Marc de Metz le 2 Mars 2013 à 06:06
Suivez-moi aux extrémités des galeries du Centre Pompidou-Metz !
Elles sont au nombre de six, toutes sont très fréquentées.
Bien plus d’un million de visiteurs sont passés devant elles.
Alors il serait dommage que vous n’en soyez toujours pas.
La plus haute galerie se situe à 21 mètres de hauteur.
La plus basse est à 7 mètres et l’intermédiaire à 14.
Chaque baie vitrée mesure 17 mètres de large.
Chacune a une hauteur de 7 mètres.
80 mètres séparent chacune d’elle.
D’un côté le centre ville s’impose.
De l’autre on voit des quartiers.
On y voit le parc de la Seille.
Metz et au bout de chacune.
On y voit le parvis du CPM.
On y voit le temps qu’il fait.
On y voit la cathédrale.
On peut même m'y voir.
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