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La vieille usine triste...
Une vieille usine dans l’Est se meurt dans l’ennui
Une gouttière éclatée pleure sur sa lente agonie
Une vieille usine se meurt dans tristes compromis
De la rouille sature une porte inutile de mélancolie
Là-haut joue l’acrobate un jeune arbre bien hardi
Sa gracile silhouette caresse le ciel bleu son ami
Solitaire le frêle arbrisseau prie pour rester en vie
Au dessus de la vieille usine c’est sa seule envie
Le silence derrière ses fenêtres murées est infini
De rustiques fleurs racontent une présence amie
En ville des anciens saluent l’usine avec nostalgie
La vieille bâtisse n’est pas là tombée dans l’oubli
Photos prises à Sarreguemines / Moselle…
« Bivouac / Exposition Ronan et Erwan Bouroullec au Centre Pompidou Metz / 2...Haïku : Critiques... »
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Commentaires
Vous m’avez déposé hier ce message rien que sous douze de mes articles !
Je le retrouve ce matin une nouvelle fois !
Je vous remets alors la même réponse qu’hier et je ne vais pas aujourd’hui suivre ce lien que vous indiquez…
Lorsque je trouve une invitation à découvrir un blog, curieux je vais le plus souvent le découvrir mais en déplorant toujours que celles et ceux qui lancez ces invitation à aller vous lire, vous n’ayez pas laissé le moindre commentaire sur l’un des plus de 3 000 articles que j’ai déjà publiés ! En fait, je ne vais moi jamais me permettre de faire comme vous car je ressens ce genre d’attitude comme simplement grossière car si vous considérez que votre blog doit être découvert, il serait tout aussi normal que vous laissiez à celles et ceux que vous interpellez le sentiment d’avoir été lu et peut-être même apprécié ! Marc de Metz.
Bonjour,
Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.
Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.La Page No-23, LE NOEL DE LUXE ?
Cordialement
Clovis Simard
Ce que tu écris traduit bien tout ce que j’ai ressenti en me promenant le long de cette usine. Oui, elle a manqué d’affection mais elle n’est pas elle entièrement détruite et je l’imagine ne pas l’avoir été pour devenir autre chose qu’une vieille masure industrielle. Bonne soirée Loic, @mitié de Metz, Marc.
J’aime me confronter à ce qui est triste, c’est aussi la vie.
Mais je ne le fais qu’avec beaucoup de respect.
Merci pour ton commentaire, il m’est précieux.
@mitié de Metz d’où je te souhaite une très bonne soirée. Marc.
Je ne sais rien de ce que cette usine a pu produire, sauf que je la relie à la faïence qui pendant deux siècles aura fait la richesse et la renommée de Sarreguemines… Oui, elle se trouve à proximité de ce genre d’exploitation. Je t’embrasse, merci pour ce commentaire, il me fait bien plaisir. @mitié de Metz, Marc. Bonne soirée à toi.
Je nous sais nombreux à être familiers avec ces vieilles constructions industrielles qui se meurent encore dans bien trop de nos paysages urbains… Oui, comme toi, je partage le besoin de se souvenir des laborieux qui y travaillèrent et celui de trouver dans la présence de la nature de l’espoir que la vie ne soit pas morte, aussi morte qu’il est possible de le croire. @mitié de Metz, Marc. Bonne soirée Covix.
J’avais lu « Loic »…
Formidables mes lunettes « double-foyer »…
Je t’embrasse.
Marc de Metz.
Je suis là ravi d’avoir réussi, en publiant cette photo, à te faire partager ce que j’ai ressenti en découvrant la symbolique représentée par cet arbrisseau si vaillant au dessus de ce presque cadavre d’usine. @mitié de Metz, Marc. Bonne soirée.
Je crois que je ne fais que passer, qu’aimer regarder et voir ce qui se passe dans nos villes et aussi je sais que j’aime partager avec vous ce que je récolte en photos… C’est vrai que je regarde la vie dans les villes, dans les campagnes et que j’aime cela. @mitié de Metz, merci pour ce commentaire. @mitié de Metz, Marc.
C’est ce que j’ai imaginé car cette usine est presque au centre ville et non pas au fin fond d’une zone industrielle et les anciens ne peuvent que l'y voir… Oui, ces bâtiments sont encore beaux et je les suppose pouvoir être gardés debout pour qu’ils retrouvent de la dignité dans une autre vie… @mitié de Metz, Marc.
Tout ce qui est désaffecté m’interpelle toujours pour justement les raisons que tu cites… Merci Solange pour ce que tu me dis sur ce que j’ai écrit inspiré par la découverte de cette si vieille usine en pleine ville. Je la suppose pouvoir être promise à une autre vie, je l’espère pour elle. @mitié de Metz, Marc.
Oui, beauté de cette usine abandonnée, mais encore fleurie…
J’ai aimé la découvrir et la partager avec vous.
@mitié de Metz, Marc, je t’embrasse.
elle s ' ennuie,mais elle est fleurie
paradoxe entre cet abandon et ces fleurs
bon dimanche
Un batiment à l'abandon c'est toujours triste, dans cet usine il y a eu des vies, des difficultés, mais aussi de la joie et de la camaraderie. C'est beau ce que tu as écrit.
et tous ceux qui y ont travaillé doivent avoir un pincement au coeur devant elle et cette usine doit être digne d'être protégée, ces bâtiments ont l'air bien beau
bises
la douceur expressive des mots
le choc des photos
il fallait le coup d'oeil
éviter l'écueil
tu es le maître visuel
avec le bleu du ciel
avec toute mon amitié
sumadrad
Merci de nous faire "revivre" ces bâtiments industrielles, je me souvient jeunot, d'un retour de belgique pédibus jambus à travers bois, de ces industries à l'abandon, quelle tristesse!
Souvenirs des ouvriers et honneur de la nature qui vient l'épouser.
Bonne journée
@mitié
Bonjour Marc de Metz
Belle histoire racontée avec de belles photos et de beaux mots.... Etais-ce une usine qui produisait du lait car la porte a étrangement la forme d'un petit broc à lait.......
j'aime aussi l'allusion que fait Covix d'autant que Gavroche est venue laisser un commentaire juste après lui ....
Je te souhaite une belle journée
Je te sais en agréable compagnie
Gros bisous à tout les deux
Chronique
Elle est si triste que, négligeant sa coiffure, des épis se sont formés, lui donnant un petit air « gavroche » et négligé… Elle manque sûrement d’un peu d’affection !
Amitiés. Loic
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bonjour tres beau ta poesie autour de cette usine
la puissance des mots rend plus triste le sort de cette usine
bon samedi amities