• La preuve par moi... de leur absence !




    J’ai été fabriqué dans un flot de jouissance paternelle

    Corps à corps amoureux parental insouciant de moi

    Je n’ai rien dit en arrivant dans maman alors si belle

    Je me suis en secret tapi au fond d’elle juste pantois

     

    Parents alors vers la Nouvelle Calédonie embarqués

    Je m’y suis bercé du doux roulis du Pacifique océan

    Je n’ai rien fait dévoilant en leur famille mon arrivée

    Passager clandestin dans leur voyage alors céans

     

    J’ai eu tord de quitter le ventre protecteur de Mère

    Privé de ses baisers au bout de ce séjour en elle

    Pas accueilli dans son amour avant ordre de Père

    Fils de parents frère d’un aîné déjà enfant rebelle

     

    Insistance du père envers sa femme à me faire aimer

    Miracle accompli ils me firent une enfance radieuse

    Années jamais oubliées par moi passées à les adorer

    Enfant ignorant être conduit vers adolescence odieuse

     

    Moi fabriqué dans un flot de jouissance parentale

    Enfoui au fond de Mère en conclusion à leur plaisir

    Je me suis défendu d’eux dans une guerre frontale

    Leur refusant toujours de vouloir me priver d’avenir

     

    Difficile de vivre en privation de l’amour des siens

    Je me suis mis en devoir de ne rien prétendre oublier

    Dans mon présent nulle place pour aucun des miens

    A leur encontre je sais n’avoir rien de mieux à publier

     

     

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  • Commentaires

    30
    Dimanche 20 Décembre 2009 à 18:12
    Marc de Metz

    Nous sommes le dimanche 20 décembre 2009.

     

    En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…

    Avec effarement je trouve celui-ci qui date d’une éternité.

    Il fait partie de ceux restés sans réponse que là je trouve.

    J’en suis navré et je m’empresse de le déplorer.

    Vraiment désolé de l’avoir laissé sans réponse.

    Je fais le choix d’utiliser un « copier/coller » pour lui répondre enfin.

    Je me sais en train de reprendre contact avec certains d’entre vous.

    Je me sais faire une réponse à certains jamais perdu de vue…

     

    Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.

    @micalement, Marc de Metz.

    29
    Jeudi 19 Mars 2009 à 22:02
    Marc de Metz

    Je crains que dans mon cas mes deux enfants aient fait le contraire en trouvant rapidement le moyen de refuser mon amour et de me tenir éloigné de leur vie d’adultes. Mais je te remercie de ce commentaire qui reste chaleureux. @micalement, Marc de Metz.

    28
    Jeudi 19 Mars 2009 à 08:00
    C omme une feuille ballotée au grè du vent, l'enfant peu à peu trouve les mains aimantes , bonne journée.
    27
    Mercredi 18 Mars 2009 à 18:49
    Marc de Metz

    Ces choix, toute ma vie m’en aura imposés et ce fut particulièrement douloureux à faire (*). Non seulement j’y suis enfin arrivé mais je dois avouer que je vis depuis libéré de mes tourments et à vie après avoir affronté mille souffrances dorénavant inutiles… (*) cela, cet apprentissage se compte en dizaines d’années… Je t’embrasse Odette, merci de ce commentaire là. @mitié de Metz. Marc.

    26
    Mercredi 18 Mars 2009 à 18:12
    odettef
    Il y a souvent des choix douloureux à faire et celui de quitter sa famille pour vivre le chemin choisit mais non compris est vital.
    Bonne soirée. Je t'embrasse
    25
    Vendredi 21 Novembre 2008 à 17:00
    Marc de Metz

    Je viens de retrouver une série complète de commentaire laissés par moi sans réponse et je vous prie, je te prie de bien vouloir m’en excuser car celui-ci fait partie de ces oubliés… Je n’y réponds qu’aujourd’hui le vendredi 21 novembre !

     

    Ce n’est que pur cette unique raison que j’en parle de temps à autre… Je t’embrasse mon amie. @ bientôt. @mitié. Marc.

    24
    Mardi 18 Novembre 2008 à 17:32
    Marc de Metz

    Je viens de lire ton poème et en effet nous y parlons de ce qui noua aura été imposé sans jamais nous avoir demandé notre avis. Tes mots sont superbes… Merci de ce commentaire. @micalement, Marc.

    23
    Samedi 15 Novembre 2008 à 08:41
    bataillou reine mari
    ce poème rejoint un peu celui que j'ai écrit intitulé " la valeur de la vie"

    22
    Vendredi 14 Novembre 2008 à 19:30
    Lmvie
    Passé toujours présent...
    Je t'embrasse et entends
    21
    Mercredi 10 Septembre 2008 à 17:05
    Marc de Metz

    Bonjour Sarang, je te réponds que dans les deux derniers vers je précise seulement que j’ai été contraint d’accepter de n’avoir à donner aucune place aux miens. J’ai appris à vivre en renonçant à avoir une famille et si cela a été douloureux, je sais que dorénavant, après ces renoncements, je le vis mille fois plus facilement… En fait je termine par dire que je n’ai rien de mieux à dire sur ma famille que ces mots qui ne la servent plus. Merci de ta lecture, amicalement, Marc de Metz. @ bientôt.

    20
    Mercredi 10 Septembre 2008 à 11:18
    Bonjour,
    Je lis souvent les autres, parfois, je les ressens.
    Cette poésie me touche, elle est l'image d'une caresse sur une joue.
    Mais comme je suis un peu perfectionniste, je dois dire que je suis un peu perdue sur les 2 derniers vers.
    Pourquoi nulle place?
    ...Et là je me rencontre, par cette question que je rentre dans la vie du poète.
    Alors peut-être oublions cette question.
    Je pourrais faire delete...mais ce ne serait plus " Sarang "
    ;)
    Parce qu'il y a toujours un espoir!
    19
    Mercredi 10 Septembre 2008 à 10:05
    Marc de Metz

    NETTOUE, dans ce poème il y a plus que du regret, il y a une simple et intime conviction pour moi qui depuis que j’ai eu quatorze ans m’aura bouleversé toute ma vie ! J’exprime dans ces mots qu’en fait je sais n’avoir été aimé que tant que j’ai été parfaitement callé dans les exigences de mes deux parents… Je n’oublie pas mon enfance malgré tout car elle fut magique entre ma naissance et mes dix ans, magique et heureuse… Je t’embrasse, Marc.  

     

    18
    Mercredi 10 Septembre 2008 à 08:57
    Nettoue
    Est-ce-que, j'ai ressenti, comme un léger regret, danc ce poême.. ? L'enfance ne s'oublie, pas , même ballotée , au gré des caprices de la vie.. Je t'embrasse, mon ami, aux cents talents... Nettoue
    17
    Mardi 9 Septembre 2008 à 17:26
    Marc de Metz

    Bonjour Renée, je sais devoir mettre ton interprétation de mes mots sur cette énorme gentillesse dont je te sais dorénavant capable. Je me sais dans ces mots avoir malheureusement raconté à quel point je n’ai pas été aimé et accepté dans ma famille. Je trouve même « amusant » que me mots puissent contre ma volonté t’avoir donné autant de fausses illusions sur ma relation avec mes parents… Là je plonge dans un mystère ! Je t’embrasse et aussi les tiens à Marseille et à bordeaux. Marc.

    16
    Mardi 9 Septembre 2008 à 17:17
    christian et renee

    Je ne peux pas résister devant de telles paroles pleines d' amour famillial que de tendresse on ressent , tu as du et tu aimes sans aucun doute cette maman . Tu en parles si bien qu' on a l' impression que c' est aussi la nôtre . J' ai perdu la mienne il y a déjà 3 ans et j' aurai aimé être capable de lui avoir dit tout mon amour de cette belle façon.

    Gros bisous marseillais de RENEE dite mamiekéké qui te remercie pour ce beau texte.

    15
    Lundi 18 Août 2008 à 00:55
    Marc de Metz

    Parfois, souvent en fait, je me retrouve à lire un commentaire qui par sa simplicité me touche énormément. Là, je le suis totalement et je te remercie Florence de ces mots là. Ils me sont très précieux. Je t’embrasse, @ bientôt, Marc.

    14
    Mercredi 13 Août 2008 à 17:32
    florence
    Les premières années de l'enfant déterminent son épanouissement futur. J'admire comment tu as pu t'en sortir
    et devenir cet ami pour tous sur la blogosphère, amicalement
    13
    Mercredi 13 Août 2008 à 17:05
    katherine
    Il est toujours douloureux de ne pas être aimé et parfois de ne pas savoir aimer.
    Dans ce texte, il y a beaucoup de regrets, mais un pardon.
    C'est du moins  ce que j'ai ressenti.
    Amicalement
    Katherine
    12
    Mardi 22 Juillet 2008 à 15:21
    Marc de Metz

    Cher Théo, je crois que oui : la tendresse m’aura terriblement manquée puisque et c’est là mon plus désolant constat, je n’ai jamais su que taire cette tendresse que je ressens pour beaucoup de ceux en compagnie de qui je vis. Je n’ai jamais encore réussi dans cette gestuelle du quotidien que j’utilise dans ma vie à être tendre et je n’arrive jamais vraiment à l’être autant que le souhaitent et en ont besoin ceux que j’aime. Merci de ton passage et de ce commentaire. Amitiés, Marc.

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    11
    Dimanche 20 Juillet 2008 à 17:14
    Bien difficile à commenter, cher Marc, car très personnel et douloureux je crois ... Passager clandestin du plaisir, ce n'était évidemment pas le meilleur départ :-(
    La tendresse, la tendresse ! C'est ça qui nous manque le plus ... Pas le plaisir ...
    Mes amitiés
    10
    Lundi 7 Juillet 2008 à 20:45
    Marc de Metz

    Merci Ut d’être passée et aussi de m’avoir si parfaitement compris dans ce besoin de noircir de temps à autres quelques lignes (en fait je les bleuit) pour simplement dire encore ce qui m’est arrivé AVANT et que je sais vivre là sans les mêmes souffrances. Amitiés de Metz Ut. Bonne soirée, @ bientôt. Marc.

    9
    Ut
    Dimanche 6 Juillet 2008 à 22:04
    Ut
    Il y a de ces coincidences!
    Je connais si bien ce poème de l'amour offert sans partage.
    On se dit que ce n'est rien, mais voilà, de temps en temps il faut que cela noircisse la page d'un jour d'été.
    Douce nuit Marc.
    8
    Dimanche 6 Juillet 2008 à 17:03
    Marc de Metz

    Bonjour Malou, j’ai aussi une certaine vraie fidélité en amitié et celle-ci me permet par exemple d’être intrigué de ne pas avoir eu de réaction de ta part depuis que hier matin je t’ai adressé un long E-mail en réponse aux tiens… Je sais que nous manquons tous de temps l’été pour nous consacrer autant qu’avant à nos blogs. Je t’embrasse amie Malou, @ bien vite. Marc.

    7
    Dimanche 6 Juillet 2008 à 16:57
    Marc de Metz

    Oui, je le crois Violette, j’aime croire qu’il en aura dit suffisamment long… pour cette fois ! Je t’embrasse, Marc.

    6
    Dimanche 6 Juillet 2008 à 16:54
    Marc de Metz

    Merci Babou de ce commentaire, il est peut-être terrible, mais il ne me met pas, plus en souffrance. Cela est derrière moi mais de temps à autre j’ai besoin encore d’en parler, c’est pour moi une chose très importante et cela me vide de mille choses dont le souvenir est encore douloureux, juste le souvenir… Bonne journée. Marc.

    5
    Dimanche 6 Juillet 2008 à 16:22
    Marc de Metz

    Merci à toi Jeanine de m’avoir laissé ce très beau commentaire… Je ne crois pas que si quelqu’un de ma famille devait avoir lu l’un de mes écrits il veuille m’en parler : cela n’est jamais arrivé ! Je m’en suis fait une raison et je m’en accommode très bien ! Ils sont tous à plus de 800 kilomètres de moi et cela aussi me sied totalement bien. Amicalement, de Metz, Marc.

    4
    Samedi 5 Juillet 2008 à 13:36
    Jeanine
    Merci Marc de m'avoir accueilli dans ta communauté.
    Magnifique aussi cet hommage à tes parents. Ils ont aimé?
    bon WE. Jeanine
    3
    Vendredi 4 Juillet 2008 à 16:03
    Babou*
    Terrible texte... cette naissance sans reconnaissance.
    Bises Babou*
    2
    Vendredi 4 Juillet 2008 à 15:49
    marinachili
    Rien à publier! Mais ce poème en dit long! Bises. Violette
    1
    Vendredi 4 Juillet 2008 à 13:29
    Malou
    se couper des siens, long cheminement intérieur parfois nécessaire, parfois vital pour trouver son bonheur! on n'oublie pas mais on se reconstruit ailleurs....
    J'ai une fidélité certaine en amitié. Et toi? Malou
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