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La Peugeot 203 voiture de quand j'étais petit...
Cette voiture là a ravi mon enfance
Nous étions toujours trois à l’arrière
Eux étaient deux seulement à l’avant
Nous n’étions jamais deux sans trois
Une fratrie trimballée joyeuse à l’aller
Bien plus sage au retour vers la maison
Les garçons nous étions collés à la vitre
Nous tournions le dos à la sœur au centre
Penaude de n’avoir la fenêtre que rarement
Souvenirs heureux dans la Peugeot de papa
Nous allions tous de la ville à notre Anse à l’Ane
Plage face à Fort-de-France plage des dimanches
Dimanches martiniquais d’une vie de famille exotique
Jamais oubliée cette voiture si précieuse à notre bonheur
Je souviens que nous roulions excités les vitres baissées
Nos jeux à l’arrière étaient toujours bruyants pour les parents
Lorsque notre mère se retournait nous devions alors nous calmer
Jamais nous n’avons posé la Peugeot sur une des serviettes de plage
Elle attendait tout près de nous les pneus dans le sable blanc et chaud
Plus grands c’est entre ses portières ouvertes que nous nous changions
Etrange qu’une voiture puisse affectueusement être autant associée à notre vie
Dans les souvenirs partagés de notre enfance nous allions parler d’elle avec passion
Dans la Peugeot 203 de papa je sais avoir passé de belles heures dans mon enfance
Photo / Internet
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Commentaires
Ah ! C'est vraiment chouette ! Merci de cette illustration sympa, et de ce texte adorable, plein de souvenirs magiques. Un de mes grands-pères avait une 403. Nous adorions y monter, rarement d'ailleurs. Mais attention, comme il était colonel, ça ne rigolait pas ! Sages dans les rangs ! Merci pour ce beau texte. Bises.
Oui, pour mon père : Peugeot c’était LA BAGNOLLE !
Il n’aura eu que des PEUGEOT !
Je roule moi en Renault depuis quelques années…
Je n’ai encore jamais eu une Peugeot ?
J’en suis SATISFAIT…
@micalement, Marc de Metz.
Merci de ta visite.
Bonne soirée.
Je suis en effet très attaché à mon enfance.
Elle aura été merveilleuse jusqu’à mes douze ans.
Impossible de renier cette vie alors si heureuse.
La voiture était le prolongement d’une maison alors heureuse.
J’aime raconter avoir eu une exceptionnelle enfance.
J’en ai besoin pour détester ce que m’ont fait après mes parents.
Ma force d’adulte c’est de ne pas pardonner leur désamour.
J’ai été un enfant formidablement heureux d’être aimé et d’aimer.
J’ai aussi été un père formidablement aimé et aimant… AVANT !
J’ai appris à vivre sans amour initié par le sang.
Cela me libère de tout et enfin me fait me sentir fort !
Merci pour ce commentaire Lmvie.
Je t’embrasse, @mitié de Metz.
Marc
Je nous sais Solange, chanceux nous les adultes qui étions enfants dans des familles motorisées. C’est vrai que nos mémoires sont pleines de ces souvenirs de tout ce que nous aurons vécu dans les voitures de papa… @mitié de Metz, Marc.
J’ai eu Loic, cette chance d’être dans une famille motorisée…
C’est vrai que nous étions souvent emmenés les dimanches.
Je crois m’être rendus compte que mes parents aimaient nous sortir.
J’ai vraiment de très bons et agréables souvenirs de ces voyages habituels.
@mitié de Metz, Marc. Merci pour ce commentaire très amical. Marc de Metz.
Bien que c’était aussi l’exigence de mes parents (renouvelée à chaque fois…), nous ne restions silencieux que par miracle et jamais longtemps. C’est vrai que ces voitures familiales font partie de nos vies d’enfants. Mille de mes émotions sont rattachées à ce qui se passait dans la voiture de papa… Je pense souvent à cela lorsque je conduis ma voiture… Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.
Ce n’est surtout pas ce genre de très mauvais souvenir que je souhaitais rappeler surtout à toi mon amie… Je retiens que cela aura fini par se terminer à l’avantage de ton père, sans ignorer ce que peut avoir induit de souffrances pour lui cet accident. J’ai aussi dans ma vie des exemples déplorables de comportements d’ « amis »… Ils et elles ne le furent plus dès que… Je t’embrasse très fort, @mitié de Metz, Marc.
Pour moi la 203 a été synonyme de tragédie. En 1957.
Mon, père, voulant rendre servie à un ami, a fait la tournée commerciale à sa place dans la voiture de son collègue, une 203 noire.
Voiture de Mr Bizot, je n'oublierai jamais ce nom.!
Les pneux avant étaient lisse et mon poère dérapa sur la chaussée mouillé. Conséquence, atteinte grave de la colonne vertébrale et mon père dans le coma pendant plusieurs jours.
Avec une volonté hors du commun, il a pu remarcher, la môelle épinière n'étant que tassée et pas sectionnée.
Il est sorti de l'hopital sur une chaise roulante, puis après des mois d'efforts il a réussi à se redresser, à marcher avec une canne, puis normalement et tout cela au bout de 9mois.
Mais tout n'était pas fini, le sieur Bizot attaqua mon père pour la destruction de la voiture car elle n'était assurée qu'au tiers! Bien le copain! Et en plus pour le vol de machines à coudre qui étaient dans la voiture et qui avaient disparues selon lui!
Heureusement le tribunal a tranché en faveur de mon père. mais ce fut juste quand même! D'après le juge, mon père aurait dû refuser de rouler avec une voiture avec des pneus non conformes... L'affaire dura trois ans!
Dire que ce mec était venu plusieurs fois chez nous!
Voilà encore un souvenir cher Marc... qui démarre sur un de tes articles...
Je t'embrasse
Violette
Elle nous rattrape toujours...la voiture et l'enfance
BisousComme tu as raison ! La voiture de l’enfance est comme la maison, pleine de souvenirs, bons, mauvais, complices !
Un bien bel effet de dessin, tes mots font. Amitiés. loic
bises
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Je suis obligé de rire presque aux éclats : à l’époque de la 403 de papa, il n’était que capitaine et nous devions déjà nous soumettre à notre éducation qui ne nous empêchait pas de chahuter mais juste le temps d’un mauvais regard paternel (cela suffisait)… Heureusement que lorsqu’il a été colonel, je n’étais plus un enfant et que je vivais déjà à Metz et lui à Toulon… Il a toujours eu des Peugeot ! Merci pour ce commentaire et ravi que cela puisse t’avoir amusé et fait repartir dans tes souvenirs… Bonne soirée Cacao, @mitié et bises de Metz, Marc.