• Sainte Ségolène Metz 29 08 2010

     

     

       

     

    Mon amie Chronique, à partir d’une photo de l’église Sainte-Ségolène de Metz, prise par elle, a écrit ce que nous appelons un rirekû (il est là important de vous rappeler que Metz se prononce « messe ») :

     

    Quand la « Ségolène » lève les bras au ciel

    A coup sûr

    C’est pour demander pardon

     

    A partir de ces mots, il nous en est venu bien d’autres.

    Les voici :

     

    De moi…

     

    Entre deux tours « Ségolène » garde la foi

    La messe n’est pas entièrement dite

    La liste sociale mise à mal aux siens fait avenir

     

    De Chronique…

     

    Ségolène scrute le ciel

    à la recherche d'une nouvelle voie

    "Des votes" serait-elle devenue ?

     

    De moi…

     

    Plus de lessive entres ses tours ?

    « Ségolène » ne sèche plus de linge ?

    Pourtant la nation lave le sale en public !

     

    De Chronique…

     

    A force de se braquer

    c'est haut les mains

    que Ségolène est restée sans voix

     

    De Moi…

     

    Les deux tours de Ségolène sont debouts 

    Privées de souplesse elles ne font pas le grand écart

    Impensable pour elles de copier une royale personne

     

    De Chronique…

     

    On a tous prié pour Ségolène

    mais la vanité lui a monté au clocher

    difficile d'en redescendre

     

    De moi…

     

    Voici les urnes célestes de Ségolène.

    C’est le bureau de vote des anges !

    Les anges votent contre le diable…

     

    De Chronique…

     

    Ségolène a du se faire une raison

    Au deuxième tour

    Royal fut son échec

     

    De moi…

     

    Une tour par tour ?

    Oui, Ségolène a eu deux tours !

    Ses deux tours sont plus belles que les deux tours !

     

    De Chronique…

     

    Ségolène du haut de ses deux tours

    n'entend plus les prières de ses fidèles !

    se détournerait-elle "dieux" ?

     

    Tous ces mots sont des ricochets provoqués par notre imagination. Ils peuvent, avec votre aide, n’avoir jamais de fin…  

     

    Si vous souhaitez savoir ce qu’est un rirekû je vous invite à cliquer sur ce mot…

     

     

         

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  • Vu à Metz 7 mp13 2010

     

     

     

     

    Sous cette photo que j'ai prise à Metz, les premiers mots sont ceux de mon amie Chronique. Puis d’autres mots, les miens s’y rajoutent en réponse. Tous ces mots sont des ricochets provoqués par notre imagination. Ils peuvent avec votre aide n’avoir jamais de fin…

     

    De Chronique :

     

    A Metz, on ne rigole pas avec la sécurité

    même les rues

    ont leur rétroviseur

     

    De moi :

     

    Si tu veux vivre dans une rue heureuse

    Offre-lui un miroir de courtoisie

    L’élégante se pâmera alors de plaisir

     

    De Moi :

     

    Ta rue s’ennuie ?

    Offre-lui la télévision !

    Tellement plus sympa que la vidéosurveillance !

     

    De moi :

     

    - Miroir : dis-moi que je suis la plus belle ?

    - Oui, tu es la plus belle...

    - De toutes les rues ?

    - Oui : tu n'es pas une avenue ! 

     

    De Chronique

     

    A Metz les rues se prennent pour des stars

    A l'affiche d'un écran géant

    Elles font leur cinéma

     

    De moi :

     

    - Pourvu qu’aucun vandale ne me brise !

    - Je ne veux pas sept ans de malheur pour ma rue !

    - Vite l’hiver : dans ses brouillard je suis invisible !

     

    De Chronique :

     

    Le coin de rue sait être coquin

    il aime regarder dans le miroir

    les dessous vaporeux du ciel

     

    De moi :

     

    - Pourvu que personne ne me décroche !

    - Pourvu que personne ne me rajoute deux poignées !

    - Je ne veux pas finir en plateau de fromage au marché couvert !

     

    De Chronique :

     

    Même les vitriers

    ne possèdent pas d'échelle assez haute

    pour recoller les "bris du ciel"

     

    De moi :

     

    - Allo Monsieur !

    - Votre appareil photo, rue du Miroir ne fonctionne plus !

    - Cela fait deux heures que je garde la pose en souriant !

    - Je ne suis toujours pas sur la photo !

    - …

    - Là, je n’ai plus le temps d’attendre le réparateur !

    - Je dois rejoindre mes copines, je suis très en retard !

    - …

    - Oui monsieur, je suis blonde !

    - Comment le savez-vous puisque je ne suis pas sur la photo ?

    - …

     

     

    De Chronique :

     

    Il en va de même  dans la rue qu'en immeuble

    La rue "Commère" rivée à son œil de bœuf

    Surveille les allées et venues de la rue "voisine"

     

     

    @ vous ?

     

     

     

     

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  • MP-Ma-po-sie-mes--crits-07-09.jpg

     

     

    Ils vivent sur l’île…

     

    Elles sont jetées les lourdes ancres

    La mer sombre est presque d’encre

    Sur le ponton déserté traine un saut

    Peut l’y avoir oublié ce soir un sot

    Il est peut-être encore rempli de son

    Sur l’eau courent de nombreux sons

    Sur la plage un poulain prend un bain de mer

    Le surveille un jeune garçon étrillant sa mère

    Le bar au bout de la jetée a des volets verts

    S’en échappe la musique que font les verres

    La surface de soie du lagon se plisse près de la terre

    L’orage finissant au delà de la passe va bientôt se taire

    Les pécheurs fatigués préparent les appâts avec du pain

    L’île se ganse d’un feston dentelé dessiné par les grands pins

    Entre l’église et le temple sont rassemblés les plus jeunes

    Leur mère cuisine car la nuit tombée personne jamais ne jeune

    Le jour glisse dans une soirée sous les alizés au long des mois

    Dans le Pacifique auprès des autres aucun n’impose son moi

    La vie y est collective dans les jardins embaumés et les cours

    Chaque jour coincé entre deux autres n’y est jamais plus court

    La nuit tombe sur le village et le dernier bateau rentre au port

    Derrière les haies d’hibiscus j’entends là le repas des porcs

    Chanceux ils ne débuteront pas la soirée fumants sur un plat

    Bientôt dans la nuit disparaitra l’horizon devenu plat

    Demain longtemps très loin au large iront pêcher les pères

    Autour de l’île les barques affrontent le grand large par paire

    Au soir le retour des pères fourbus protège les siens de la faim

    Trop sont restés derrière l’horizon dans une absence sans fin

         

     

     

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  •   MP-Ma-po-sie-mes--crits-07-09.jpg

     

     

     

    Une horloge façadée raconte mon temps

    Temps présent minuté

    Pour moi alors du temps passé dehors dans ma ville

    Temps partagé compté

    Temps vécu aussi dans le refuge de mon chez-moi

    Temps secret cadenassé

    De temps à autre je me surprends à la dévisager

    Temps alibi exploité

    Je cherche à voir le temps qu’elle compte pour moi

    Temps filant controversé

    Elle sait que ma nuit sera en noces noires au bout du jour

    Temps repos dénudé

    Avant passant  je veux prendre le temps de vivre ma vie

    Temps précieux habillé

    Le jour prochain ne sera pour moi aussi jamais le même

    Temps futur inventé

     

    Dans ce temps je dois trouver à vivre chaque seconde

    Temps compté calculé

    Seconde que je mets alors en chapelet de minutes

    Temps passant entassé

    Minutes que je tricote en écharpe d’heures de jour

    Temps reconduit travaillé

    Jour en addition d’autres jours pour devenir semaines

    Temps espéré souhaité

    Semaines mises en tressage pour être prochain mois

    Temps promis inventorié

    Mois en fabrique pour devenir vite une autre année

    Temps abstrait projeté

    Horloge est amie précieuse dans ma vie à Metz

    Tout le temps

    De temps en temps je vole du temps au temps

    Tout le temps

     

     

     

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  •  

    Déborah Architecte d’intercoeurs

    Nous propose un nouveau jeu poétique

    "Les beaux souvenirs ne meurent jamais"

    Un lien est caché sous ce thème

    IL vous permettra de connaître les détails de ce jeu
    Il doit commencer ou finir par :
    "Les beaux souvenirs ne meurent jamais"

     

    Voici mon texte

     

     

     

    Les beaux souvenirs ne meurent

    jamais

    Je me souviens qu’une Vieille ville

    j’arpentais

    C’est une cité dans laquelle chaque jour

    je passais

    J’ai parcouru des ruelles millénaires que

    j’aimais

    Heures vécues en passion car cette ville je

    la vivais

    Séjour merveilleux dans émotions qu’elle

    m’inventait

    Mystère étrange en belle spiritualité

    m’imprégnait

    Eclatant soleil sur des murs blancs que

    j’admirais

    Dans les pas d’un Dieu et de son fils

    je marchais

    Ces semaines de ma vie là-bas jamais

    j’oublierai

    Au-delà des maisons ce désert que

    je magnifiais

    D’armes de femmes et d’hommes je me

    détournais

    Le danger jamais en congé de la ville me

    troublait

    Par la grâce du merveilleux l’oublier

    je réussissais

    Je découvrais un homme heureux celui

    que j’étais

    A Jérusalem centre d’un Monde une maison

    j’avais

    Vie ne laisse mes souvenirs mourir

    jamais

     

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  •  


    MP-Ma-po-sie-mes--crits-07-09.jpg

    De l’autre côté de ma vie j’ai une amie

    Derrière quelques lettres se cache la Kanaky

    En son cœur vert des tribus y vivent leur vie

    Sur le bord de ses lagons sont des hommes d’ici

    Grande Terre toute en montagnes filant à l’infini

    De colline en colline sa nature accorde son crédit

    La vie s’y passe dans la coutume et les compromis

    Notre civilisation parfois exige beaucoup de ce pays

    Loin de sa grande ville un dur labeur est toujours fourni

    La vie là-bas est rude pour qui prétend n’y être point démuni

    Exploitée mon île montre les blessures infligées par l’industrie

    D’immenses mines de terre rouge y font le malheur des niaoulis

    Trop de misère maintien son peuple original en en futur qu’imprécis

    Impossible pour moi de porter un jugement qui puisse être précis

    Ma vie que si loin d’eux m’impose de cette prétention d’en faire-fi

     

     

    De l’autre côté de ma vie j’ai une amie

    Derrière quelques lettres se cache la Calédonie

    Dans ses villes et villages les gens y sont en habits

    Certains y vivent heureux sans pourtant rien oublier d’ici

    L’exceptionnelle beauté de mon île leur exil toujours adoucit

    Mille paysages grandioses et authentiques jamais contredits

    Aux antipodes pour tant d’entre eux mon île est sublime pays

    Son printemps est notre hiver et j’y suis né un jour de vendredi

    Etrange pour moi de me souvenir que de n’y avoir été que petit

    Je ne vois pas ses savanes, ses fleuves, ses montagnes ébloui

    Je n’y traine jamais dans la douceur de ces crépuscules indécis

    Chaque soir si je le souhaite je peux en voir des images inouïes

    Homme ici en une société nantie pour la voir la télévision suffit

    Car en vie ailleurs je vis heureux sans pour cette terre d’oubli

    J’ai dans le secret de ces choses que je tais pour elle nostalgie

    D’ici j'accepte le destin de ma Calédonie qui peut devenir Kanaky 

    Avec la conviction qu’elle ne peut n’appartenir qu’aux siens je vis


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