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Par Marc de Metz le 31 Août 2010 à 17:22
Mon amie Chronique, à partir d’une photo de l’église Sainte-Ségolène de Metz, prise par elle, a écrit ce que nous appelons un rirekû (il est là important de vous rappeler que Metz se prononce « messe ») :
Quand la « Ségolène » lève les bras au ciel
A coup sûr
C’est pour demander pardon
A partir de ces mots, il nous en est venu bien d’autres.
Les voici :
De moi…
Entre deux tours « Ségolène » garde la foi
La messe n’est pas entièrement dite
La liste sociale mise à mal aux siens fait avenir
De Chronique…
Ségolène scrute le ciel
à la recherche d'une nouvelle voie
"Des votes" serait-elle devenue ?
De moi…
Plus de lessive entres ses tours ?
« Ségolène » ne sèche plus de linge ?
Pourtant la nation lave le sale en public !
De Chronique…
A force de se braquer
c'est haut les mains
que Ségolène est restée sans voix
De Moi…
Les deux tours de Ségolène sont debouts
Privées de souplesse elles ne font pas le grand écart
Impensable pour elles de copier une royale personne
De Chronique…
On a tous prié pour Ségolène
mais la vanité lui a monté au clocher
difficile d'en redescendre
De moi…
Voici les urnes célestes de Ségolène.
C’est le bureau de vote des anges !
Les anges votent contre le diable…
De Chronique…
Ségolène a du se faire une raison
Au deuxième tour
Royal fut son échec
De moi…
Une tour par tour ?
Oui, Ségolène a eu deux tours !
Ses deux tours sont plus belles que les deux tours !
De Chronique…
Ségolène du haut de ses deux tours
n'entend plus les prières de ses fidèles !
se détournerait-elle "dieux" ?
Tous ces mots sont des ricochets provoqués par notre imagination. Ils peuvent, avec votre aide, n’avoir jamais de fin…
Si vous souhaitez savoir ce qu’est un rirekû je vous invite à cliquer sur ce mot…
6 commentaires
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Par Marc de Metz le 23 Août 2010 à 16:58
Sous cette photo que j'ai prise à Metz, les premiers mots sont ceux de mon amie Chronique. Puis d’autres mots, les miens s’y rajoutent en réponse. Tous ces mots sont des ricochets provoqués par notre imagination. Ils peuvent avec votre aide n’avoir jamais de fin…
De Chronique :
A Metz, on ne rigole pas avec la sécurité
même les rues
ont leur rétroviseur
De moi :
Si tu veux vivre dans une rue heureuse
Offre-lui un miroir de courtoisie
L’élégante se pâmera alors de plaisir
De Moi :
Ta rue s’ennuie ?
Offre-lui la télévision !
Tellement plus sympa que la vidéosurveillance !
De moi :
- Miroir : dis-moi que je suis la plus belle ?
- Oui, tu es la plus belle...
- De toutes les rues ?
- Oui : tu n'es pas une avenue !
De Chronique
A Metz les rues se prennent pour des stars
A l'affiche d'un écran géant
Elles font leur cinéma
De moi :
- Pourvu qu’aucun vandale ne me brise !
- Je ne veux pas sept ans de malheur pour ma rue !
- Vite l’hiver : dans ses brouillard je suis invisible !
De Chronique :
Le coin de rue sait être coquin
il aime regarder dans le miroir
les dessous vaporeux du ciel
De moi :
- Pourvu que personne ne me décroche !
- Pourvu que personne ne me rajoute deux poignées !
- Je ne veux pas finir en plateau de fromage au marché couvert !
De Chronique :
Même les vitriers
ne possèdent pas d'échelle assez haute
pour recoller les "bris du ciel"
De moi :
- Allo Monsieur !
- Votre appareil photo, rue du Miroir ne fonctionne plus !
- Cela fait deux heures que je garde la pose en souriant !
- Je ne suis toujours pas sur la photo !
- …
- Là, je n’ai plus le temps d’attendre le réparateur !
- Je dois rejoindre mes copines, je suis très en retard !
- …
- Oui monsieur, je suis blonde !
- Comment le savez-vous puisque je ne suis pas sur la photo ?
- …
De Chronique :
Il en va de même dans la rue qu'en immeuble
La rue "Commère" rivée à son œil de bœuf
Surveille les allées et venues de la rue "voisine"
@ vous ?
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Par Marc de Metz le 3 Août 2010 à 17:42
Ils vivent sur l’île…
Elles sont jetées les lourdes ancres
La mer sombre est presque d’encre
Sur le ponton déserté traine un saut
Peut l’y avoir oublié ce soir un sot
Il est peut-être encore rempli de son
Sur l’eau courent de nombreux sons
Sur la plage un poulain prend un bain de mer
Le surveille un jeune garçon étrillant sa mère
Le bar au bout de la jetée a des volets verts
S’en échappe la musique que font les verres
La surface de soie du lagon se plisse près de la terre
L’orage finissant au delà de la passe va bientôt se taire
Les pécheurs fatigués préparent les appâts avec du pain
L’île se ganse d’un feston dentelé dessiné par les grands pins
Entre l’église et le temple sont rassemblés les plus jeunes
Leur mère cuisine car la nuit tombée personne jamais ne jeune
Le jour glisse dans une soirée sous les alizés au long des mois
Dans le Pacifique auprès des autres aucun n’impose son moi
La vie y est collective dans les jardins embaumés et les cours
Chaque jour coincé entre deux autres n’y est jamais plus court
La nuit tombe sur le village et le dernier bateau rentre au port
Derrière les haies d’hibiscus j’entends là le repas des porcs
Chanceux ils ne débuteront pas la soirée fumants sur un plat
Bientôt dans la nuit disparaitra l’horizon devenu plat
Demain longtemps très loin au large iront pêcher les pères
Autour de l’île les barques affrontent le grand large par paire
Au soir le retour des pères fourbus protège les siens de la faim
Trop sont restés derrière l’horizon dans une absence sans fin
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Par Marc de Metz le 4 Avril 2010 à 17:23
Une horloge façadée raconte mon temps
Temps présent minuté
Pour moi alors du temps passé dehors dans ma ville
Temps partagé compté
Temps vécu aussi dans le refuge de mon chez-moi
Temps secret cadenassé
De temps à autre je me surprends à la dévisager
Temps alibi exploité
Je cherche à voir le temps qu’elle compte pour moi
Temps filant controversé
Elle sait que ma nuit sera en noces noires au bout du jour
Temps repos dénudé
Avant passant je veux prendre le temps de vivre ma vie
Temps précieux habillé
Le jour prochain ne sera pour moi aussi jamais le même
Temps futur inventé
Dans ce temps je dois trouver à vivre chaque seconde
Temps compté calculé
Seconde que je mets alors en chapelet de minutes
Temps passant entassé
Minutes que je tricote en écharpe d’heures de jour
Temps reconduit travaillé
Jour en addition d’autres jours pour devenir semaines
Temps espéré souhaité
Semaines mises en tressage pour être prochain mois
Temps promis inventorié
Mois en fabrique pour devenir vite une autre année
Temps abstrait projeté
Horloge est amie précieuse dans ma vie à Metz
Tout le temps
De temps en temps je vole du temps au temps
Tout le temps
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Par Marc de Metz le 17 Mars 2010 à 18:09
Déborah Architecte d’intercoeurs
Nous propose un nouveau jeu poétique
"Les beaux souvenirs ne meurent jamais"
Un lien est caché sous ce thème
IL vous permettra de connaître les détails de ce jeu
Il doit commencer ou finir par :
"Les beaux souvenirs ne meurent jamais"Voici mon texte
Les beaux souvenirs ne meurent
jamais
Je me souviens qu’une Vieille ville
j’arpentais
C’est une cité dans laquelle chaque jour
je passais
J’ai parcouru des ruelles millénaires que
j’aimais
Heures vécues en passion car cette ville je
la vivais
Séjour merveilleux dans émotions qu’elle
m’inventait
Mystère étrange en belle spiritualité
m’imprégnait
Eclatant soleil sur des murs blancs que
j’admirais
Dans les pas d’un Dieu et de son fils
je marchais
Ces semaines de ma vie là-bas jamais
j’oublierai
Au-delà des maisons ce désert que
je magnifiais
D’armes de femmes et d’hommes je me
détournais
Le danger jamais en congé de la ville me
troublait
Par la grâce du merveilleux l’oublier
je réussissais
Je découvrais un homme heureux celui
que j’étais
A Jérusalem centre d’un Monde une maison
j’avais
Vie ne laisse mes souvenirs mourir
jamais
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Par Marc de Metz le 24 Février 2010 à 17:34
De l’autre côté de ma vie j’ai une amie
Derrière quelques lettres se cache la Kanaky
En son cœur vert des tribus y vivent leur vie
Sur le bord de ses lagons sont des hommes d’ici
Grande Terre toute en montagnes filant à l’infini
De colline en colline sa nature accorde son crédit
La vie s’y passe dans la coutume et les compromis
Notre civilisation parfois exige beaucoup de ce pays
Loin de sa grande ville un dur labeur est toujours fourni
La vie là-bas est rude pour qui prétend n’y être point démuni
Exploitée mon île montre les blessures infligées par l’industrie
D’immenses mines de terre rouge y font le malheur des niaoulis
Trop de misère maintien son peuple original en en futur qu’imprécis
Impossible pour moi de porter un jugement qui puisse être précis
Ma vie que si loin d’eux m’impose de cette prétention d’en faire-fi
De l’autre côté de ma vie j’ai une amie
Derrière quelques lettres se cache la Calédonie
Dans ses villes et villages les gens y sont en habits
Certains y vivent heureux sans pourtant rien oublier d’ici
L’exceptionnelle beauté de mon île leur exil toujours adoucit
Mille paysages grandioses et authentiques jamais contredits
Aux antipodes pour tant d’entre eux mon île est sublime pays
Son printemps est notre hiver et j’y suis né un jour de vendredi
Etrange pour moi de me souvenir que de n’y avoir été que petit
Je ne vois pas ses savanes, ses fleuves, ses montagnes ébloui
Je n’y traine jamais dans la douceur de ces crépuscules indécis
Chaque soir si je le souhaite je peux en voir des images inouïes
Homme ici en une société nantie pour la voir la télévision suffit
Car en vie ailleurs je vis heureux sans pour cette terre d’oubli
J’ai dans le secret de ces choses que je tais pour elle nostalgie
D’ici j'accepte le destin de ma Calédonie qui peut devenir Kanaky
Avec la conviction qu’elle ne peut n’appartenir qu’aux siens je vis
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