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Par Marc de Metz le 20 Septembre 2011 à 16:35
Je quittais doucement ma soirée d’homme il était tard
Vous n’aviez pas cessé d’être en mon cœur un instant
Vers vous je m’impatientais alors dans moindre retard
Pressé j'allais vous ravir des minutes attendrissantes
J’entrais avec mon amour et une raie de lumière alliée
Je vous regardais et j’écoutais la musique de vos souffles
Je vous recouvrrais et vous chuchotais bonne nuit bébé
Si près de vous mille émotions presque m’essoufflaient
Vous m’ignoriez intrus dans vos belles nuits d’enfants
Moment fabuleux que j’orchestrais à plaisir que très tard
J’aimais être alors de votre bien-être l’unique intendant
C’est sur vous deux que je posais mes plus doux regards
J’aimais être affairé en amour dans le confort de vos nuits
J'avais votre doudou préféré à poser près de vous doucement
Je m’assurais que le froid et le chaud ne provoquaient nul ennui
Je me laissais aller ensuite dans ma nuit d’homme furtivement
Photo Internet.
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Par Marc de Metz le 6 Décembre 2010 à 17:20
Repartir dans le pire de mes amours envolées
T’y rejoindre en secret puisque je t’y ai aimé
Seul espace confus encore par toi occupé
En ma vie réelle tu n’as plus aucune légitimité
Repartir dans mille nuits de souffrances
Refaire douloureux chemin de mes errances
Libéré par le temps bâtisseur de distances
Réparé par autre j’ai le cœur en vacances
Repartir dans mes blessures et humiliations
T’y retrouver comme ennemi de mes émotions
De la mort j’y ai soldé d’odieuses invitations
Cent cicatrices me racontent mes tentations
Repartir dans un amour définitivement envolé
Je t’y ai aimé en pardonnant tes perversités
Puis m’en revenir le cœur de ce gâchis délivré
Ma vie m’aura fait survivre sans plus être bafoué
Repartir dans l’obscurantisme d’une autre vie
Pour accepter que tu y sois devenu qu’indéfini
J’ai vidé ma mémoire du besoin de ta compagnie
Je t’ai naufragé dans l’océan de mes ennemis
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Par Marc de Metz le 5 Décembre 2010 à 16:35
L’amour décroisé.
Toujours frais comme un gardon, mais têtu comme une mule, Lucien a fait verser des larmes de crocodiles à la Ginette, devant Valentin et Paul qui sont copains comme cochons avec lui et qui lui trouvent avoir du chien à la Ginette, alors que la Ginette elle est plate comme une limande.
Depuis, sur les raisons de cette rupture, Paul et Valentin tentent de lui tirer les vers du nez. Lui fier comme un coq reste muet comme une carpe mais se plaint de trouver la Ginette en train de faire le pied de grue sous ses fenêtres.
Ce texte répond à une proposition de la Dame Mauve de se servir de dix métaphores animales pour écrire en prose ou en vers. Ce lien vous permettra de prendre connaissance de ce nouveau défi en écriture. En gris, se sont les dix métaphores animales choisies par Violette.
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Par Marc de Metz le 13 Septembre 2010 à 17:46
Je m’inventerai dans d’autres lendemains
au non de l’amour
Je déferai mes échecs actuels
au non de l’amour
Je noierai mes peurs dans tes bonheurs
au non de l’amour
Je suiciderai tous mes passés sans toi
au non de l’amour
Je vivrai dans la passion de tes mystères
au non de l’amour
Je nous conjurerai toi et moi
au non de l’amour
Je dépoussiérai mon cœur
au non de l’amour
Je m’aimerai dans le besoin de toi
au non de l’amour
Au non de l’amour
Je t’inventerai un autre moi
Ce thème "Au nom de l'amour" est proposé par Régis sur son blog Abeilles50. Un clic sur l’illustration qui accompagne ce texte vous dirigera vers l’article concerné. Il vous permettra de prendre connaissance de ce défi en écriture.
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Par Marc de Metz le 10 Septembre 2010 à 17:25
Nougat est notre petit chat
A l’ombre du grand rosier il somnole
Mon vieux sabot paillé est son berceau
Bougie sa maman dort près de lui les yeux mi-clos
Né en juin c’est son tout premier été
Tout pour lui dans notre jardin est propice à jouer
Les flammes des bougies dans les photophores lumineux
Les morceaux des nougats abandonnés par les enfants
Les autres petits chats joueurs qui vivent dans la grange
Les piles des sabots que je fabrique pour les touristes
Les pétales odorants qui tombent des grands rosiers
Bientôt Nougat passera son temps près du feu
Il ne le sait pas encore l’hiver est saison froide
Il ignore que mois glacés le priveront de jardin
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