• J'ai eu des enfants...

    MP-Qu-entre-vous-et-moi-07-09.jpg




    Aujourd’hui me raconte que trois ans sont passés

    Des jours semaines mois sans aucune nouvelle peine

    Mes déceptions incompréhensions mises en passé

    Aujourd’hui je suis sûr qu’avoir dit « non » valait la peine

     

    En un an blessure infligée par absence lors fête des pères

    Point d’appel point ni de visite pour mon anniversaire

    Année passée sans présence dans mes fêtes de père

    Manquements devenus pour mon amour qu’adversaires

     

    Sa présence dessinée qu’en pointillés devenue odieuse

    Obligation imposée de ne jamais prétendre à plus d’elle

    Blessant de l’imaginer quand loin de moi vivre radieuse

    Parenthèses rares accordées par elle en émotions irréelles

     

    Déjà des années au nombre de quatre elle m’avait renié

    Un soir une voix trouvée me désignait souhaité être revu

    Cette voix est redevenue présence dans ma paternité

    Pendant une année vécue par moi qu’en déconvenues

     

    L’amour d’une enfant ne sera plus jamais pour moi exigence

    Architecte j’ai été dans notre relation dans sa vie en chantier

    J’ai subi expulsion brutale de sa vie d’adulte avec diligence

    Balayées alors des années en vie heureuse que pour me renier

     

     

     

    Cet écrit m’est inspiré par ma seconde fille. Par elle :

    j’ai été aimé durant vingt-six ans

    j’ai été rejeté un jour de sa vie plus de quatre ans

    j’ai été réinvité un jour dans sa vie d’adulte

    j’y ai été traité un an comme l’est un bon copain

    je m’y suis retrouvé dans d’autres souffrances

    je m’y suis retrouvé dans d’autres vexations

    je m’y suis retrouvé dans d’autres attentes

    je m’y suis alors senti mal…

     

    Un jour j’ai tenu à lui dire ce que je ressentais.

    C’était le 29 décembre 2007.

    Depuis nous ne nous sommes plus vus, plus parlés.


    Je sais c'est triste... pour vous !

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  • Commentaires

    22
    gavroche
    Dimanche 5 Mai 2013 à 22:34
    gavroche
    bonjour je te fais le meme souhait qu'Aubert,j'espere qu'elles comprendront
    leur erreur et elles reviendront te voir
    amities
    21
    Dimanche 17 Avril 2011 à 16:17
    Marc de Metz

     

     

    Surtout Baptiste, ne soit pas triste… Ces histoires de rupture n’arrivent jamais lorsqu’on est enfant… C’est tout à fait normal de se disputer avec sa maman et son papa car chacun a son caractère et cela n’est jamais grave tant qu’il y a beaucoup d’amour entre des enfants et leurs parents. Je suis certain que rien n’est jamais grave dans vos petites disputes, sauf peut-être sur le moment et pour chacun de vous… juste sur le moment. Je te remercie pour ton commentaire, bonne fin de ce dimanche à vous. @micalement, Marc de Metz.

    20
    Dimanche 17 Avril 2011 à 14:19
    Baptiste de PIPOCA

    C très triste. Moi j'espere que ca va jamais arrivé avec ma maman. Dès fois on se dispute parce que j'écoute pas toujours, mais j'aimerai pas qu'on soit vraiment faché. Ben je te dis bon courage.

    19
    Dimanche 10 Avril 2011 à 18:53
    Marc de Metz

     

     

    « Parfois », c’est différent lorsqu’il te concerne et qu’il fait que tu n’aies plus d’enfants, en restant convaincu que rien jamais ne t’a fait mérité ces ruptures… Je vais avoir payé un sacré tribu au droit de vivre ma vie ! Mais je ne regrette rien et je ne me renierai pas ! J’ai eu deux fois 26 ans de relation parfaite et très heureuse et très complice avec chacune de mes deux filles, bien des parents n’en ont pas autant et si longtemps… J’ai eu le temps de m’y faire à ce bouleversement car je n’ai pas vu ma fille aînée depuis bientôt 13 ans. Bonne soirée Brigitte, @mitié de Metz, Marc.

    18
    Dimanche 10 Avril 2011 à 17:23

    Parfois le dialogue est devenu impossible avec certaines personnes, même avec ses enfants. Bisous

    17
    Samedi 23 Janvier 2010 à 17:47
    Marc de Metz

    Je suis très peiné pour toi.

    Nos enfants sont capables du meilleur et du pire.

    J’ai partagé le meilleur durant des années.

    Je suis interdit de partage de quoi que ce soit.

    Les années me permettent de vivre cela sereinement.

    Si je devais ne pas y avoir réussi, je me serais trouvé stupide et orgueilleux.

    @mitié de Metz, Marc. Merci pour ce commentaire.

    16
    Samedi 23 Janvier 2010 à 13:10
    Bouleversée par ces tristes mots
    Emue revivant les mêmes maux
    Cinq enfants petits mots  beaux
    Un parmi eux jamais  de mots


    Amitiés
    15
    Dimanche 10 Janvier 2010 à 19:49
    Marc de Metz

    Au bout de presque douze ans de rupture avec mon aînée et de presque huit ans avec sa sœur, je ne me sais surtout pas, plus en colère et en train de ruminer… Tout cela est totalement dépassé ! Là, dans mes jours qui font mes semaines, qui elles font mes mois qui eux font mes années sans être plus père, je suis heureux car je n’ai rien moi à me pardonner ! Malgré tous les obstacles que mes parents ont dressés contre mon avenir lorsque j’ai eu quatorze ans, malgré qu’ils m’aient alors obligé de les désaimer pour me défendre d’eux, j’ai la chance d’avoir partagé l’amour de mes enfants, avec elles pendant des dizaines d’années, celles avant que quelque chose dans leur raisonnement, dans leur entourage sociale, peut-être familiale ne les fasse ne plus m’aimer dans leur vie d’adultes.

    Un pire pour elles, c’est que je ne me sais pas avoir jamais démérité d’elles, de leur amour, de leur respect, de leur présence, de leur complicité. Ce « pire » pour elles me fait ne plus être en attente d’un retour dans ma vie. Je le juge même inconcevable au bout d’un temps trop long qui nous a fait nous perdre définitivement.

    Pas une seconde il ne m’est possible de me renier à mon tour pour ne satisfaire qu’un égo qui doit être le leur alors qu’il m’est devenu totalement étranger. Alors, je ne suis pas dans une autre logique et attitude que celle qui est la mienne, protectrice et porteuse d’une vie blessée par elle, là apaisée et sereine. Je vis ici une vie partagée depuis près de 24 ans avec la même personne et entourée d’amis(es) qui me la rende agréable, normale, amusante et plaisante. Merci pour ce commentaire solidaire et j’espère que pour toi aussi la vie peut être agréable et même joyeuse comme l’est la mienne. @mitié de Metz, Marc. Bonne soirée Colas.

    14
    Dimanche 10 Janvier 2010 à 19:25
    Marc de Metz

    Surtout mon amie, ne sois pas triste pour moi. Je te sais me connaître, j’espère que je ne te semble jamais dans ma vie accablé et déchiré par cette situation de rupture totale. Ancienne, se comptant en plus d’une dizaine d’années, elle est devenue définitive, ce n’est que comme cela que je la ressens. J’espère même ne pas donner l’impression dans mes choix de publication sur ce blog qu’une « chose » me met en souffrance et rend infernale ma vie : ce n’est plus ma réalité depuis des années. Cette absence totale m’est devenue familière. Elle ne complique plus ma vie. Elle ne pèse plus pour moi, trop de temps est passé, il aurait été immature que je ne le laisse pas m’apaiser, me déterminer dans une simple acceptation de ces deux disparitions de ma vie. Je suis toujours très heureux qu’il y ait du bonheur dans les autres familles, cela me semble alors porteur d’avenir radieux pour ceux qui savent y œuvrer dans ce sens. Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc. Bonne soirée à vous deux.

    13
    Dimanche 10 Janvier 2010 à 19:14
    Marc de Metz

    Bonsoir. Même si ce que tu vis depuis le 29 décembre dernier est à l’inverse de cette situation qui est la mienne, je devine combien elle peut être difficile. Incompréhensible reste la volonté de mes deux filles de me renier alors que nous vivions une très belle, constante, heureuse relation depuis leur naissance… Surtout, ne sois pas trop accablée, ne sois pas trop triste… J’ai eu tord de l’être trop longtemps et inutilement. Rien ne se fait jamais seul dans une relation entre parents et enfants ou entre enfants et parents : il en va de la responsabilité de tous ! Je pense à toi, @mitié de Metz, Marc.

    12
    Dimanche 10 Janvier 2010 à 19:03
    Marc de Metz

    Merci pour tes vœux Gavroche, mais surtout si dans le futur je devais écrire que pour compter leur encore absence, ne sois pas triste car cette éventualité ne m’attriste plus moi depuis déjà des années. Je ne peux pas écrire toute notre histoire, je ne peux que dire que rien dans notre relation ne devait me faire être renié brutalement, sournoisement et surement définitivement. C’est bien grâce à ce « rien » que j’ai appris à accepter et surtout à ne plus rien attendre qui soit agréable pour moi, venant de mes filles. Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.

    11
    Dimanche 10 Janvier 2010 à 18:49
    Marc de Metz

    J’espère ne pas te sembler être odieux dans cette réponse : je n’ai plus aucune envie de revoir mes filles car nous sommes devenus des étrangers par leur seule volonté. Mon seul espoir c’est de ne jamais être obligé d’être confronté à elles. J’aime mes enfants, je parle de celles qui chacune aimaient m’avoir pour père et avec qui j’ai partagé une formidable relation pendant toutes ces années avant que chacune aie eu l’âge de 26 ans… Après, elles m’ont simplement vidé de leur vie en ce qui ressemble depuis à une seconde, comparée au temps partagé en amour et respect mutuels. Je me sais être incapable de leur pardonner de m’avoir renié alors que je nous supposais en amour pour la vie ! Je t’embrasse, bonne soirée Eva.

    10
    Dimanche 10 Janvier 2010 à 18:41
    Marc de Metz

    Lorsque je me suis retrouvé face à ma benjamine, il s’était passé quatre ans et demi sans aucun contact, ni nouvelle d’elle ni alors de sa soeur ; j’ai perdu ma voix pendant dix longues minutes ! Je me souviens de tout ce que j’ai alors ressenti. A partir ce ces retrouvailles qu’elles provoquaient volontairement, que j’ai accepté soulagé, que nous nous sommes alors promis de rendre heureuses et porteuse d’avenir commun… j’ai vécu quatorze mois décevants, faits de ses absences imposées et longues et de sa présence qu’à son unique convenance… Je n’y ai été traité que comme un vague copain a qui il n’a pas été question de consacrer trop de temps et surtout pas celui que lui souhaite… Je ne la vois plus depuis deux ans, je n’ai plus aucune nouvelle d’elle, j’avais fait cet apprentissage au cours de sa première rupture, j’ai fait alors l’économie de peine et de tristesse. Je suis redevenu serein, apaisé, je n’attends plus rien de mes filles, seule façon de ne pas me perdre dans des fantasmes de père. S’il se devait qu’elles veuillent un jour improbable me faire un bonjour… je suis là incapable de savoir comment je réagirais : nous sommes devenus des étrangers. La seule chose que je me souhaite, c’est de ne jamais apprendre que leur vie est moins belle que celle que je leur suppose, qu’elles n’aient jamais besoin de moi, qu’elle soit heureuses mais sans jamais prétendre pouvoir me manipuler à nouveau. Je t’embrasse, Marc de Metz.

    9
    Dimanche 10 Janvier 2010 à 18:20
    Marc de Metz

    Je vais avoir vécu sans avoir aimé mes parents (ils sont alors devenus mes ennemis) après que j’aie eu quatorze ans. Je vais avoir vécu sans être aimé de mes deux filles après qu’elles aient eu l’âge de 26 ans… Je m’en tire bien, j’ai vécu quatorze ans dans une enfance très heureuse, puis j’ai vécu vingt-six ans dans une paternité harmonieuse et elle aussi heureuse… J’y étais heureux, aimé, souhaité. Je me souviens de tout, cela m’aura permis de ne pas me satisfaire d’une relation qui ne se voulait ne servir que mes filles en me priant de me renier… Je sais et cela me plait de le savoir que beaucoup d’amour est partagé une vie entière entre enfants et parents, entre parents et enfants.

    Merci pour ce commentaire, il me touche beaucoup. @mitié de Metz, je t’embrasse. Je n’ai plus besoin de courage, pour moi tout est « plié »…

    8
    Samedi 9 Janvier 2010 à 18:58
    Marc de Metz

    Merci pour ce commentaire.

    J’ai du savoir parler vrai…

    J’ai du savoir vivre vrai aussi…

    J’ai du ne pas être trop dans l’erreur…

    Car j’ai eu une authentique et belle relation d’amour avec mes filles.

    Nous y partagions tout, nous y parlions de tout et ce depuis toujours.

    Nous nous y amusions, nous y avions une belle complicité.

    Pourtant, brutalement, socialement, affectivement…

    chacune a décidé de me rejeter à l’âge de 26 ans… (à quatre ans d’écart).

    Ne me sachant pas avoir été un mauvais papa et père, j’accepte !

    Enfin, j’ai accepté au bout de quelques années de rupture totale.

    Aujourd’hui, je suis bien dans mes souvenirs et dans mon présent.

    @micalement, Marc de Metz.

    7
    Samedi 9 Janvier 2010 à 14:16
    saadou
    c'est pas facile de dire la vérité; il y a de gros risques à le faire; mais c'est pas pour autant qu'il faut se taire; aimer ses enfants c'est leur parler vrai à tout âge mais ce n'est pas toujours accepté et pourtant, c'est comme ça qu'on leur prouve qu'on les aime.
    6
    Vendredi 8 Janvier 2010 à 06:43
    COLAS
    Je sais de quoi tu parles car je l'ai vécu ! Mais j'ai compris une chose . Je suis passé outre ma colère et mon incompréhension . J'ai pardonné . Le pardon est enrichissant et permet de combler le manque d'affection qui fait cruellement défaut dans ces moments là . C'est ce que j'appelle " l'intelligence de l'âme "
    car ce qui est important en fait , au delà de la stupidité humaine qui écarte d'emblée ses plus sincères alliés pour aller se donner à quelques mirages inaccessibles et lointain en terre étrangère , c'est de se considérer et de s'aimer toi même . De plus ruminer ta colère ne fera que t'enfermer dans une bulle sans issue qui t'éloignera de ceux qui t'aiment . Courage mon pote car il en faut beaucoup pour rester honnête homme ! Colas
    5
    Jeudi 7 Janvier 2010 à 23:19
    Violette dame mauve

    Etrange coïncidence qui fait que je lis ton article juste au moment où je viens de lire un mail de mon fils Marc. L'un me rend triste pour toi, et l'autre heureuse pour moi, je me sens un peu égoïste d'en parler, pourtant je sais que tu me comprends...la maladie sous toute ses formes semble s'éloigner de moi... J'espère définitivement.
    Je t'embrasse très fort et tu sais que je suis avec toi de tout mon coeur.
    Je vais aller me reposer, une rechute serait terrible.
    Violette

    4
    Jeudi 7 Janvier 2010 à 20:00
    cher marc..
    tes mots me touchent infiniment..
    je dirais aussi des mots dans quelques temps.
    situation inverse et incompréhensible
    un double deuil pour moi
    le 29 décembre 2009.
        fascinante coïncidence, cette date, non ?
    3
    Jeudi 7 Janvier 2010 à 10:49
    eva48
    mur des relations
    aussi difficile à franchir
    que le mur de Berlin
    mais un jour ,il est tombé
    reste l' espoir!
    bisous
    éva
    2
    Jeudi 7 Janvier 2010 à 10:00
    mary-pascale
    oui, c'est très triste, j'espère qu'avec le temps, elle arrivera à comprendre qu'on ne peut pas se passer complètement de ses parents!
    Moi, les miens sont morts tous les deux et je les ai aimés de toutes mes forces du premier au dernier jour!
    bon courage et gros bisousssss
    1
    Jeudi 7 Janvier 2010 à 08:42
    aubert59
    oui en effet cela doit être mais ta fille a fait son choix, elle fait son chemin et que très certainement elle regrettera ce père qui ne demande qu'à aimer ses filles et qui du fond du coeur les aime toujours même si elles ont l'abandonné et oui il est bon de dire parfoisce que l'on pense plutôt que de se ronger et tomber dans na nuit de la dépression même si cela a des conséquences graves car nous n'avons qu'une vie et il savoir profiter des bons moments qui passent aussi courts soient ils. mais ue  parole fait toujous son chemin dans le coeur de chacun et peut-être qu'un tu auras la surprise de revoir tes filles pour un simple bonjour et ce sera déjà un grand pas vers une meilleure entente c'est tout l'espoir que je peux te souhaiter
    bises   
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