• J'ai besoin de faire des mots à Metz pour défaire d'anciens mots...



      

    Etrange d’avoir des mots encore à faire

     

    Faire encore de ces mots que du défaire

    Défaire des passés moins encombrés

    Encombrés de ce temps pourtant perdu

    Perdu dans le pas vouloir savoir oublier

     

    Oublier pourtant ceux qui ne m’aiment pas

    Pas comme un fils un père un ami ou copain

    Copain je le reste de trop d’autres que moi

    Moi inconnu dans ce temps avec eux partagé

     

    Partagé souvent dans leurs seules paroles

    Paroles qu’en petite distance de leur eux

    Eux si rarement en besoin d’écoute de moi

    Moi j’ai comme eux des passés à dépasser

     

    Dépasser pour mieux pouvoir me rencontrer

    Rencontrer dans ma liberté récupérée d’être

    Etre enfin maître et arbitre de mes envies

    Envies de m’aimer même par eux détesté

     

    Détesté de n’être pas calqué sur leur image

    Image troublée par leur méchante ignorance

    Ignorance amplifiée de mes lointains combats

    Combats pour effacer ces durs temps sans eux

     

    Eux trop pour moi en retard derrière ma vie

    Vie apaisée dans l’accord déclaré de moi

    Moi qu’en besoin de ne plus vouloir chercher

    Chercher leurs vraies raisons d’être absents

     

    Absents d’un présent enfin dans une embellie

    Embellie de vivre sans cette même souffrance s

    Souffrance imposée par amour longuement

    Longuement ignorée par eux mon histoire

     

    Histoire méconnues qu’en dehors de mes vies

    Vies sans plus de besoin de vouloir les revoir

    Revoir ces confinés rangés en passé organisé

    Organisé pour ne plus avoir eux en ennemis

     

    Ennemis de ma légitimité dans ma seule vie

    Vie trop éloignée des leurs pour encore attendre

    Attendre sans espoir sans aucun vrai vouloir

    Vouloir leur refuser à nouveau de me priver

     

    Priver de mon choix d’être heureux enfin libéré

    Libéré léger optimiste de l’impossible demandeur

    Demandeur de leur définitive et totale absence

    Absence à conjuguer dans d’autres à venir années

     

    Années aussi longues que celle par moi passées

    Passées dans l’odieux apprentissage d’un silence

    Silence entretenu par eux seuls pour toujours durer

    Durer sans plus devoir torturer mes comptages

     

    Comptages douloureux de ces longs silences

    Silences qui m’ont rendu moi qu’étranger à vous

    Vous maintenant qu’en lointaines images révolues

    Révolues par un dur éloignement infranchissable

     

    Infranchissable sans une passerelle entre nous

    Nous que j’ai enfin renoncé à imaginer préférable

    Préférable est de ne jamais m’exiger digne de vous

    Vous incapables de m’aimer depuis si longtemps

     

     

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  • Commentaires

    26
    sumadrad
    Dimanche 5 Mai 2013 à 22:17

    marc ami....j'ai lû .....ce que je sais de toi....par toi...par moi...on ne souffre pas d'écrire....mais ....oui tu sais que je sais....alors ....puisque nous savons....même si çà fait mal de te lire.....continue de vivre...¨POUR VIVRE....un droit...une nécéssité....un devoir....pas besoin de beaucoup d'amis quand on a pour soit....toi un ami: ton amitié.....voilà ce qui éfface ce texte dans ma mémoire....juste dans un recoin....allé ami.....le sud respire un peu.....et te dit à ce soir....je serai à metz....en réalité devant l'écran.....aprés je conti uerai à rêver.....mais ......bonne aprés midi...........depuis gap :
    amitiés
    sumadrad.c b

    25
    Mercredi 29 Juin 2011 à 20:33
    Marc de Metz

     

     

    Ce que j’écris avec ces mots ne parle pas de mon actualité du moment, mais de mes passés. Je ne suis que capable ainsi de ne pas me renier, juste de me satisfaire d’avoir basculé de l’autre côté de ces passés cruels, de ce côté de ma vie. Je vais aussi passer la soirée à Metz, mais celui que va me montrer FR3 et ce Metz, nous le partagerons en même temps… Bonne soirée chez moi l’ami, @mitié, Marc de Metz. @ bientôt.

    24
    Dimanche 20 Décembre 2009 à 18:14
    Marc de Metz

    Nous sommes le dimanche 20 décembre 2009.

     

    En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…

    Avec effarement je trouve celui-ci qui date d’une éternité.

    Il fait partie de ceux restés sans réponse que là je trouve.

    J’en suis navré et je m’empresse de le déplorer.

    Vraiment désolé de l’avoir laissé sans réponse.

    Je fais le choix d’utiliser un « copier/coller » pour lui répondre enfin.

    Je me sais en train de reprendre contact avec certains d’entre vous.

    Je me sais faire une réponse à certains jamais perdu de vue…

     

    Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.

    @micalement, Marc de Metz.

    23
    Dimanche 20 Décembre 2009 à 17:44
    Marc de Metz

    Nous sommes le dimanche 20 décembre 2009.

     

    En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…

    Avec effarement je trouve celui-ci qui date d’une éternité.

    Il fait partie de ceux restés sans réponse que là je trouve.

    J’en suis navré et je m’empresse de le déplorer.

    Vraiment désolé de l’avoir laissé sans réponse.

    Je fais le choix d’utiliser un « copier/coller » pour lui répondre enfin.

    Je me sais en train de reprendre contact avec certains d’entre vous.

    Je me sais faire une réponse à certains jamais perdu de vue…

     

    Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.

    @micalement, Marc de Metz.

    22
    Dimanche 13 Septembre 2009 à 17:11
    Marc de Metz

    Je crois ne plus souffrir Dame Marielle, plus… Mais j’ai besoin et même j’aime écrire sur ce que j’ai vécu car je n’ai pas rêvé et que cela reste inscrit en moi mais sans aucune autre, aucune nouvelle souffrance. J’ai tout donné pendant trop d’années. Merci pour ce commentaire, je t’embrasse, Marc.

    21
    Dimanche 6 Septembre 2009 à 10:13
    marielle
    Je sais que tu souffre mon petit Marc, je hais cette souffrance, je sais aussi la force de ce que tu fais et de la poesie en particulier et pardessus tout de ton courage.
    Je t'embrasse affectueusement. Marielle.

    20
    Mercredi 3 Juin 2009 à 17:31
    Marc de Metz

    Nous sommes le 3 juin et je découvre ce commentaire sans réponse de ma part : je suis donc un misérable de l’avoir oublié Théo. C’est une séquence entière que je découvre là très très loin dans mes commentaires car elle est en page 16, 18 et 17.

    Avec des mots il est possible de dessiner des fleuves d’émotions et c’est ce que j’ai besoin de faire de temps en temps car par pudeur je n’en parle pas dans ma vie de ces émotions qui sont les miennes et que je ne souhaite pas mettre en mots parlés ou que très rarement.  @mitié Théo et pardon pour ce retard, Marc de Metz.

    19
    Samedi 23 Mai 2009 à 13:38
    Un poème en méandres, comme le fleuve d'un vie bien remplie !

    Mes amitiés Marc
    18
    Mercredi 24 Septembre 2008 à 17:52
    Méandres des mots, méandres du coeur , témoins de la difficulté de l'écoute, du partage, de l'échange. Bel exercice. Amicalement.
    17
    Lundi 11 Août 2008 à 16:34
    Marc de Metz

    Merci de votre visite dans mes mots. Nos mots servent à vivre, à revivre, à parfois survivre. Ils sont du baume sur nos blessures et peut-être aussi sur celles d'autres que nous car dans nos mots nous nous ressemblons souvent. Je connais de multiples usages de nos mots et j'en ignore mille autres. Merci de votre commentaire... Amicalement, Marc de Metz, @ bientôt.

    16
    Lundi 11 Août 2008 à 07:54
    ArTs
    Bonjour , je découvre votre blog et ce texte très touchant ... le pouvoir des mots est grand , certains mots pourtant cachent d'autres maux ... mais le fait de les poser ainsi , ils deviennent autres choses car l'écrit apaise les cris , souvent ...

    15
    Mercredi 6 Août 2008 à 16:52
    Marc de Metz

    Je suis toujours surpris de réussir à toucher celle ou celui qui me lit… Merci Katherine de prendre le temps de me laisser ces commentaires qui je l’avoue volontiers me permettent de me satisfaire un peu, à peine de ces mots dont je me sers pour me raconter… Je t’embrasse, amitié, Marc.

    14
    Mercredi 6 Août 2008 à 14:07
    katherine
    C'est un texte très fort, riche et foisonnant.

    Amicalement.
    Katherine
    13
    Mercredi 4 Juin 2008 à 17:56
    Marc de Metz

    Merci Sam, je suis absolument ravi que tu aies pris contact avec moi et je te remercie de ce commentaire qui me touche terriblement. J’aime laisser des textes sur ta communauté qui est si parfaitement adaptée comme réceptacle de mes plus déchirés. Je ne me sens plus un écorché vif comme je l’ai été, à moins que je me leurre ce que je sais très bien faire par nécessité. Ce n’est qu’une partie de moi ces passés car ils sont bien moins pesants qu’avant. Merci encore et au plaisir de te lire sur mon blog. Marc, amicalement, @ bientôt.

    12
    Mercredi 4 Juin 2008 à 08:51
    superbe texte, j'en suis presque désolé de te le dire !!! Tu partages avec force une certaine douleur que je connais bien et c'est pour cela que j'ai crée la communauté "les écorchés vifs" !!! Merci à toi d'y participer avec tant de brio et de partager avec nous ton âme d'écorché vif !!! A bientôt
    11
    Lundi 26 Mai 2008 à 23:46
    Marc de Metz

    Bonsoir Scoodydu41, merci de ton passage, merci de ton commentaire et même merci de trouver mes mots parfois pas facile à lire… Je te remercie surtout de passer dans mes mots et je te souhaite une très bonne semaine. Amicalement, Marc. @ bientôt.

    10
    Lundi 26 Mai 2008 à 23:43
    Marc de Metz

    Mon amie Lmvie, j’aime ne plus souffrir, et j’aime ne pas oublier, cela me permet de temps en temps de me vider de lus en plus et cela me convient totalement. Je ne suis jamais en souffrance lorsque j’écris sur ce qui oui a été de la souffrance… JAMAIS ! c’est ce que je ressens ! Je t’embrasse, très fort et je te demande pardon de t’avoir laissé supposer que mon silence pouvait signifier…. Je t’embrasse. Marc, @ bientôt.

    9
    Lundi 26 Mai 2008 à 23:15
    Marc de Metz

    Merci beaucoup Mahina, tu es totalement pardonnée, j’en suis moi aussi réduit par manque de temps à délaisser tant de vous que j’aimerai pouvoir lire en permanence… Mais ce qui m’importe c’est que tu aille bien toi aussi et de te lire toujours avec un grand plaisir. Je t’embrasse, @ bientôt, Marc.

    8
    Lundi 26 Mai 2008 à 23:06
    Marc de Metz

    Merci on amie Dominique, merci de ce que tu me dis, merci de me lire et merci d’être très souvent dans mes mots. Je t’embrasse et je te souhaite une douce nuit. Marc, sincèrement, @ bientôt.

    7
    Lundi 26 Mai 2008 à 23:01
    Marc de Metz

    Merci, je me veux dans des souffrances passées, en parler me permet de me vider complètement de leurs pouvoirs sur moi pendant des années. Merci de ce commentaire, et de l’avoir trouvé, ce texte, puissant. Amicalement, Marc.

    6
    Lundi 26 Mai 2008 à 17:44
    Galatée
    Un texte très fort, Marc. Tes mots n'expriment plus une douleur, ils sont cette douleur ... J'espère que tu vas bien. Je t'embrasse très fort.
    5
    Lundi 26 Mai 2008 à 15:00
    beau texte mais pas toujours facile à lire pour moi(dû à la disposition des mots)
    4
    Lundi 26 Mai 2008 à 13:24
    Oubliés ? Je ne sais pas je crois qu'on n'oublie guère... Passerelle entre toi et moi..certainement Je t'embrasse
    3
    Dimanche 25 Mai 2008 à 19:54
    faire et défaire....le propre de l'homme qui cherche et se cherche.... Je suis désolée Marc de ne pas passer plus souvent chez toi... et tu écris tant.. que j'ai du mal à suivre, sourire... alors, à bientôt
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    2
    Dimanche 25 Mai 2008 à 09:17
    Dominique
    Bonjour Marc, Comme à l'accoutumée, un texte très fort et très beau ! Bises Dominique
    1
    Dimanche 25 Mai 2008 à 00:09
    Marianne
    très beau texte... détenteur de grandes souffrances et d'une grande observation. Il est...comment dire...Puissant. à bientôt
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