-
Humour personnel / Les retrouvailles...
Il m’arrive d’être en ville avec des amies, des collègues, des copines. Il arrive parfois (pas assez souvent…) que ces personnes en compagnie de qui je suis y croisent une connaissance pas rencontrée depuis des années, parfois depuis très très longtemps.
C’est obligatoirement la surexcitée vous leur dessus, qui noie la retrouvée dans un flot de paroles, qui ne lui en laisse pas placer une pendant deux ou trois minutes.
- Mon Dieu, c’est toi ! Comme cela me fait plaisir de te voir, c’est incroyable !
- Si tu savais comme je suis heureuse de te revoir, c’est incroyable !
- C’est incroyable car je t’ai reconnue de loin ! J’étais sûre que c’était toi !
- Cela fait quinze ou vingt ans qu’on de s’est pas vues ! C’est incroyable !
- C’est incroyable tout d’un coup de tomber là sur toi !
- Je suis contente de t’avoir reconnue au bout de si longtemps ! C’est incroyable !
- Pourtant il y a du monde en ville ! Je n’en reviens pas ! C’est incroyable !
- Je parle souvent de toi avec Sylvie ! Tu sais bien, Sylvie ! C’est incroyable !
Devinez qui et à chaque fois que cela se produit (trop rarement), après n’avoir pas dit un mot par politesse, pour laisser se faire ces retrouvailles bouleversantes dit, l’air de rien, à voix basse mais assez fort pour être entendu de tous, en s’adressant à l’amie, la collègue, la copine souvent ahurie, perplexe, souriante et presque toujours alors muette :
- Ton amie d’avant vient de te faire gentiment savoir que tu avais déjà la même tête, la même silhouette et le même style il y a vingt ans ! Tu en as de la chance car elle a pu te reconnaître de loin !
Bien sûr, si mes amies, mes collègues, mes copines savent que je suis capable du pire en matière d’humour, l’autre, la revenante, elle pas ! Mes amies, mes collègues, mes copines éclatent toujours de rire (plus ou moins), l’autre pas (jamais) et se défend immanquablement d’avoir dit ce que j’affirme qu’elle a dit…
Cela fonctionne aussi très bien dans les réunions de familles, de service, d’anciens élèves, dans les mariages, dans toutes les occasions qui font se revoir des personnes qui se sont perdues de vue depuis des années…
-
Commentaires
C'est un euphémisme que de penser que j'aime TAQUINER et surtout celles et ceux qui ne me connaissant pas ne savent jamais si c'est du lard où du cochon... Ici, autour de moi : Marc 'est devenu un synonyme de taquinerie. Beaucoup disent aux autres qu'il ne faudrait jamais rien dire devant moi : j'adore ! Bonne soirée, @mitié, Marc de Metz.
J’ose moi croire que c’est TOUJOURS comme cela que cela se passe ! Je n’ai encore jamais rencontré une « revenante » calme, posée, polie… C’est une sorte de gag urbain qui se passe toujours de la même façon : finalement il y a une agressée et l’autre… Bonne soirée Canelle, bises, Marc de Metz. @mitié.
Je le redis dans chaque réponse sous cet article : c’est du vrai, de l’authentique, du vécu et plusieurs fois et je ne rate jamais une occasion de récidiver depuis des années lorsque je suis à nouveau acteur dans cette situation ubuesque toujours ! Bonne soirée, @mitié de Metz, Marc.
J’ai vécu cette scène urbaine un certain nombre de fois et je n’ai eu qu’à m’en souvenir. Je peux convenir qu’il serait sympa que je ne m’en mêle pas comme je le fais à ma façon. Mais c’est trop drôle pour que j’y renonce…Bonne soirée Cacao, @mitié et bises de Metz, Marc.
Je ris en te lisant car ce n’est que du VECU et à chaque fois je suis témoin des mêmes comportements de la part de la « revenante »… Oui, je peux te confirmée que la « retrouvée » est toujours noyée sous un torrent de paroles : ce n’est que du VECU… @micalement, Marc de Metz.
On ne se rend pas compte du flot de paroles dans cette situation-ci !
C'est surpenant de vérité !
@nnie
Bonjour Marc amusant ton récit de ces retrouvailles,ta remarque un peu ironique genre" pince sans rire"! tu aimes taquiner je le vois bien.
passez un bon dimanche tout les deux monique
Ajouter un commentaire
Je suis étonné que toi si taquine tu ne joues pas à ce jeu délectable pour celui qui le provoque et détestable pour qui le subit. Je t’en cède les droits pour Strasbourg car à Metz j’en garde l’exclusivité. Bises de Metz Steph, Marc.