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Enfoiré de cancer / Aucun oubli d'Alexandre...
Enfoiré de cancer en odieuse victoire d’une vie abrégée
Infernal combat achevé détesté dans douleurs et pleurs
Parents là brisés impuissants en veille d’un jour cendré
Pensées pour toi Alex en acquittement de ton malheur
Vie en suspens quinze ans de ta liberté d’être heureux
Vie en étapes de tes renoncements puis de ta déchéance
Vie en vrac en tes rémissions dans tes heures bonheur
Vie sans trente ans déjà terrassé par cette vengeance
Enfoiré de cancer trop sournois pour t’avoir épargné
Lutte en nuits de souffrances en jours d’épuisement
Je témoigne jeune ami de ton courage toujours policé
Triste volonté de ta part de nous taire tes tourments
Mort en conclusion de notre regard sur ta vie dérangée
Mort en conclusion injuste de ton amour de cette vie
Mort en conclusion à tes combats intimes et forcenés
Mort en conclusion d’une vie en heurts de tes envies
Enfoiré de cancer encore pas rassasié par ta mortalité
Ravisseur de trop de vies toujours chères à nos cœurs
Pourvoyeur d’anéantissements de ces destins saccagés
Tu n’es plus heureusement pour tes victimes que tueur
Alex vie définitivement confinée dans des cœurs aimés
Autres ceux en lutte en vos jours malheur cancéreux
Alexandre adieu ami nous te garderons admiration affligée
Autres battez-vous gagnez votre vie pour vous et eux
Août 2010 : j'étais hier soir avec les parents d'Alexandre
Deux ans sont passés : sans aucun oubli !
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Commentaires
Je ne connais pas toutes celles et tous ceux victimes de cet enfoiré de cancer, ceux que j’ai perdu me suffisent… J’ai de temps en temps besoin de reproposer à votre lecture des mots que j’ai écrits dans une actualité alors douloureuse surtout pour les familles des mes amis(es) disparus. Merci pour ce commentaire, @micalement, de Metz, Marc.
Je n’ai pas accompagné Alexandre, car je n’étais pas son ami mais celui de ses parents et il a été hors de question de franchir son intimité et sa dignité que géraient ses parents, ses sœurs et sa famille… Il était un jeune adulte révolté contre sa dépendance à la présence des siens ! Comme toi, j’ai accompagné des amis(es) et je n’en garde que des souvenirs qui me font être prêt pour en accompagner d’autres, malheureusement… Merci de ton témoignage. @mitié à vous deux, Marc de Metz.
Nous sommes le dimanche 20 décembre 2009.
En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…
Avec effarement je trouve celui-ci qui date d’une éternité.
Il fait partie de ceux restés sans réponse que là je trouve.
J’en suis navré et je m’empresse de le déplorer.
Vraiment désolé de l’avoir laissé sans réponse.
Je fais le choix d’utiliser un « copier/coller » pour lui répondre enfin.
Je me sais en train de reprendre contact avec certains d’entre vous.
Je me sais faire une réponse à certains jamais perdu de vue…
Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.
@micalement, Marc de Metz.
Nous sommes le dimanche 20 décembre 2009.
En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…
Avec effarement je trouve celui-ci qui date d’une éternité.
Il fait partie de ceux restés sans réponse que là je trouve.
J’en suis navré et je m’empresse de le déplorer.
Vraiment désolé de l’avoir laissé sans réponse.
Je fais le choix d’utiliser un « copier/coller » pour lui répondre enfin.
Je me sais en train de reprendre contact avec certains d’entre vous.
Je me sais faire une réponse à certains jamais perdu de vue…
Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.
@micalement, Marc de Metz.
Merci Fardoise pour ce magnifique commentaire sur ce sujet si douloureux. J’adhère à chacun de tes mots et comme toi je trouve cette confrontation avec leurs souffrances et trop souvent leur déchéance comme le plus terrible des chemins. Nous savons le faire pourtant car nous leur devons de savoir les accompagner jusqu’au terme de leurs souffrances, de leurs peurs et même de leur vie. Merci vraiment pour ce très beau témoignage de ta part. Amitiés, Marc de Metz. Je t’embrasse.
bonjour marc ton texte m'a particuliérement touché, car hélas , combien sommes-nous à avoir perdu un être cher à cause de cette horrible maladie merci pour ce texte émouvant bonne journée marc amitié
Bonjour Colette,
Ce n’est qu’en pensant à ce terrible combat que mènent JiPi et Christophe, que mènent tant d’autres et peut-être moi aussi un jour… que j’ai eu besoin et envie terriblement de terminer par ces vers :
Alex vie définitivement confinée dans des cœurs aimés
Autres ceux en lutte en vos jours malheur cancéreux
Alexandre adieu ami nous te garderons admiration affligée
Autres battez-vous gagnez votre vie pour vous et eux
Tes bretons sont eux dans « Autres » et je les y espèrent pour toujours et de tout cœur. Je suis navré de t’avoir fait pleurer mais je n’en suis pas étonné puisque j’ai appris depuis longtemps que tu avais un cœur GROS comme ça… Je t’embrasse très fort et continue Colette à apporter à JiPi et à Christophe tout le soutien dont ils ont besoin en permanence. Marc.
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Bonjour Marc,
J'ai souvent accompagné des malades,des familles au cours de ma carrière. Ce sont de vrais"héros",toutes ces personnes qui subissent autant d'agressions physiques et morales" . J'ai appris à relativiser mes petits problèmes du quotidien et je les en remercie du fond du coeur! Un sourire,un regard,une caresse,une parole:que de richesses vous m'avez donnés !