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Défaite en faits d'amitié...
Parfois je suis en colère et je le cache à tous
Souvent je ne la ressens qu’en courtes minutes
Toujours je lui interdis de me rendre belliqueux
Ensuite je laisse cette colère assainir ma vie
Parfois des mots viennent me déchirer chez moi
Souvent rien ne m’avait fait devoir les redouter
Toujours je leurs interdit de me trop bouleverser
Ensuite je les laisse s’engluer dans un néant
Parfois ces mots me racontent une vindicte
Souvent je la devine se vouloir être une vérité
Toujours je lui interdis de me déstabiliser
Ensuite je laisse son souvenir s’effacer
Parfois je trouve des mots être outranciers
Souvent je les lis me désignant seul fautif
Toujours je les considère alors incongrus
Ensuite je les laisse rejoindre le vide
Parfois je laisse ces mots m’atteindre
Souvent ceux-là signent une rupture
Toujours je les ressens comme injustes
Ensuite je les remise en triste collection
Parfois quelqu’un réussit à me sortir de moi
Souvent il n’arrive pas à me faire me renier
Toujours je reste gouverneur de mon moi
Jamais personne ne diluera plus ma vérité
La rupture m’est chose familière dans ma vie
Aucune ne sera plus jamais douloureuse
Dans ce registre j’ai subi les pires de toutes
Depuis les nouvelles sont des peccadilles
Ces mots dessinent qui je suis comme ami
Ami j’aime l’être tant que je suis bienvenu
Je le suis avec le cœur mais aussi la raison
L’amitié a des raisons que ma raison défait
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Commentaires
21cacaoDimanche 5 Mai 2013 à 22:55Tu as parfaitement développé et exprimé ce que nous ressentons souvent. Tu as raison, il faut essayer de ne pas se laisser atteindre et blesser par ce qui "vient de si bas". Selon le vieil et sage adage :"Bien faire et laisser dire..."
Comme disait le p'tit père Brassens : "quand on est con, on est con..." Laisse les cons de coté et cintinue de vivre ta vie à Metz...Etre ou paraitre, il faut choisir, tu as choisi d'etre un etre humain, pas un rat d'égout...Bravo à toi ! Les cons préfèrent se complaire dans les égouts et la m...!
20MireilleDimanche 5 Mai 2013 à 22:55bonjour Marc,
...tes mots me laissent...sans voix ! ils me semblent bien durs mais je les ressens
comme un apaisement pour "tes" choix dans" ton "quotidien.
Je t'embrasse !
Mireille
19gavrocheDimanche 5 Mai 2013 à 22:55bonjour Marc tres beau texte la colere du moment n'est pas toujours
facile a maitriser heureux celui qui y arrive
bonne Epiphanie amities
18sumadradDimanche 5 Mai 2013 à 22:55l'amitié a des raisons que ma raison défait !! une phrase à elle seule résume toute ta dictée !! mais je connais ce genre de colére !! souvent çà m'exaspére !! je n'arrive pas à admettre que pour beaucoups certains mots sont connus notamment amour , amitié et souffrir !! mais il n'en connaise pas du tout la valeur !! car ils ne savent pas aimer,pas avoir d'amitié mais seulement faire souffrir les autres par une attitude trés grossiére par manque d'éducation et de respect de l'autre !! je subis cette douleur par de mauvais coups pris à mon coeur par ce genre de personne !! alors soit celui qui est .............marc !! celui qui a son intégrité et sait conjuguer les mots avec son coeur.........bonne journée
amitiés
sumadrad
Pour moi, des mots dérangeants car écrits par une personne que je n’avais pas moi impliquée dans cette rupture vécu ici à Metz avec suffisamment d’acteurs volontaires ou pas pour que des figurants débarquent de loin dans cet épisode locale de ma vie… Une personne de qui je n’avais pas à redouter le premier de ces mots reçus et lus… Bonne soirée à toi, @mitié de Metz, Marc.
des mots qui font mal quand on les reçoit et le tout est de passer au dessus mais ce n'est pas facile
bises
Ils se veulent une simple conclusion
Je n’ai pas réussi à taire ma confusion
Personne ne me mettra en accusation
Quand de ma vérité il n’a aucune vision
Je n’aime pas subir des complications
Alors je les refuse sans compromission
Je t’embrasse, @mitié de Metz.
Bonne soirée amie.
@ bientôt, Marc de Metz.
Bonsoir Marc de Metz
Je trouve tes mots d'une très grande justesse
Je trouve tes mots remplis de sagesse
Je te souhaite une agréable soirée
Gros bisous
Chronique
Je ne vais surtout pas m’en cacher ! Ces mots me vident de ce que j’ai pu ressentir de voir débouler dans une rupture en amitié que j’assume parfaitement une personne de qui je n’avais pas à craindre qu’elle me tienne rigueur de celle-ci et en regrettant que cela ait bouleversé notre amitié que je n’avais mois, pas un instant remis en cause car à mon âge, je n’implique pas mes amis dans une rupture avec des amis communs, avant celle-ci ! C’est chose faite, je m’espère ne pas avoir à me servir de ce genre de mots avant longtemps… @micalement, Marc de Metz.
Bonsoir Corinne. Je viens de relire ton commentaire et plus encore le texte qui l’accompagne. J’ai la « chance » d’avoir vécu les pires ruptures de ma vie entre l’âge de quinze ans et celui de quarante-cinq ans. J’ai été confronté bien entendu à bien d’autres depuis douze ans mais sans plus jamais permettre à aucune de me blesser à mort et de me remettre en cause comme seul fautif ! Je n’ai eu ni la chance d’être aimé par mes parents toute une vie, puis celle de ne plus l’être par la mère de mes enfants toute une vie, puis par chacune de mes deux filles de ne plus l’être là encore toute une vie…
Alors, je ressens que n’importe quelle rupture après celles-ci en fait indicibles est acceptable et jamais plus, depuis des années, je n’ai forcé, je ne force et je ne forcerai une amitié dans laquelle je me sais simplement remis en cause et en question… Si je veux ne pas me perdre, je dois considérer mes ruptures en amitié comme des peccadilles, ce qu’elles sont toutes sans que jamais je ne les souhaite, ni ne les provoque volontairement. Tes mots me sont très précieux, je t’en remercie, @mitié de Metz, je t’embrasse. Bonne soirée, Marc.
Ce genre de mots encombre rarement ma vie de maintenant…
Il est vrai que dès que l’on me connait bien, il est facile de les savoir inutiles.
Je ne cache jamais en effet que pour moi l’amitié dure tant qu’elle est fête.
Je ne cache jamais que devenue un exercice difficile, je m’en retire simplement.
J’ai fait l’apprentissage de ruptures les plus douloureuses et injustes possibles.
Depuis que je sais les assumer, sans plus perdre ma raison, les nouvelles sont des peccadilles !
Bonne journée Covix, @mitié de Metz. Marc.
Bonjour Marc,
Je viens de lire un très bel écrit sur le sens et la valeur d'un unique mot : l'amitié.
Mais aussi, sur un partage intime de ta vision de ce mot. La vie est faite de rupture, comme tu le dis si bien, et je dirai ceci : nous sommes simplement HUMAIN, avec notre sensibilité, nos défauts, nos qualités... lorsque l'amitié est bafouée, s'est que ces "amis" n'étaient pas vraiment des AMIS. Peu d'amis nous avons dans la vie, généralement ils se comtpent sur les doigts d'une seule main... nous avons tous nos expériences et nos ruptures, et se reconstruire demande de se détacher quelque fois de liens qui nous entravaient, ces soient disant amicaux, mais qui sont par l'expression "des cafards qui sourient dans le noir..." l'amitié, doit se faire dans le respect de l'individu, s'est à dire, l'accepter tel qu'il est ! Qu'est-ce que l'amitié, un prophète que j'aime beaucoup lire dit ceci :
"Et un jeune dit : "Parle-nous de l'Amitié".
Votre ami est la réponse à vos besoins.Il est votre champ dont les semailles sont amour et la moisson, reconnaissance.
Au foyer de votre ami, votre couvert est toujours mis et auprès de sa cheminée, il y a toujours une place pour vous réchauffer.
Car vous venez à lui pour apaiser votre faim et vos chagrins.
Lorsque votre ami vous confie ses pensées ne craignez pas de le critiquer et ne vous retenez pas de l'encourager.
Et quand il ne dit mot que votre coeur ne cesse d'écouter ce qui palpite dans son coeur;
Car en amitié, toute pensée, envie et attente naissent muettes, et se partagent avec une joie discrète.
Quand vous devez vous séparer de votre ami, que l'heure des adieux ne vous afflige que peu ;
Car ce que vous aimez le plus en sa présence pourra vous paraître plus limpide en son absence, car le sommet est plus visible de la plaine pour celui qui gravit la colline.
Et il n'est de but dans l'amitié, si ce n'est l'approfondissement de l'esprit.
Car l'amour qui n'aspire pas à révéler son propre mystère n'est point amour mais un filet jeté sur une prise de futilités.
Et que le meilleur de vous même soit pour votre ami.
S'il doit connaître le reflux de votre marée, qu'il en connaisse aussi le flux.
Car à quoi bon un ami auquel vous ne feriez appel que pour tuer le temps ?
Recherchez toujours sa compagnie pour des heures pleines de vie.
Car il lui appartient de combler votre besoin, mais non point votre vide.
Et dans la douceur de l'amitié qu'il y ait rire, et partage de plaisirs.
Car dans la rosée des petites choses le coeur retrouve son petit matin et ainsi il s'en trouve rafraîchi".
Toute rupture est nécessaire dans la vie, pour moi, qui est l'amitié en estime, je respecte trop ce mot, pour qu'il soit bafoué... Ton écrit est fort en parole de sagesse, l'ami(e) ne doit point JUGER, et l'être humain, se plait derrière un MASQUE à cacher sa véritable identité... lorsque nous laissons tomber ce masque, nous y voyons souvent l'hypocrisie, l'avidité, la cupidité ! Nous vivons dans une société qui JUGE beaucoup, mais qui ne prend pas compte véritablement de l'individu, RESTER SOI MEME, celui qui accepte l'autre tel que, dans son unité à par entière, est l'AMI(E). Merci pour ce magnifique texte sur des mots, qui engendre colère dans le coeur et l'âme, nous sommes simplement des humains, et nos émotions régissent nos vie Marc... ce n'est point un défaut, de reconnaitre que nous pouvons connaître ce sentiment là, s'est avoir une grande sensibilité, s'est montrer simplement que la VIE est un éternel changement... rien n'est stable dans cette celle-ci.
Je te souhaite une excellente journée Marc, reçois mes roses d'amitié. A bientôt, Corinne (Cronin)
Tes mots très durs voire violents me permettent d’imaginer que tu puisses toi aussi avoir été « dérangé » par des mots ou et des comportements « volte-face »… Ce qui m’importe, c’est de me débrouiller pour, si je devais avoir été lu, permettre à celles et ceux qui m’ont balancé, qui me balancent, qui me balanceront ce genre de mots d’être certains(es) que je dispose moi aussi de mots en réponse aux leurs… Rien de ces anecdotes disgracieuses ne saurait être plus grave que ce que je suis obligé de dépasser pour vivre le plus heureux possible après des ruptures que j’ai acceptées… Je ne m’impose jamais nulle part en amitié : jamais. On ne m’y retient bien entendu alors jamais de force… Merci pour ce commentaire, @micalement, Marc de Metz.
Bonsoir Marc,
Des mots amers, dures, il faut parfois les dire...les écrire...
Bonne soirée
@mitié
Au bout de vrais renoncements de ma part…
Au bout de ruptures ressenties comme les plus terribles pour tous…
Au bout de mes reconstructions après des abandons…
Au bout de mes doutes, de mes souffrances, de mes cicatrices…
Je sais et je peux écrire des mots très durs pour me raconter dans mes limites actuelles.
Je sais me donner le droit de les mettre en forme pour dire ma vérité…
Je ne me sers plus de ces mots durs qu’en de très rares occasions.
Je t’embrasse, @mitié de Metz à vous deux, Marc.
Bonne soirée.
@ bientôt.
Au-delà du fait que comme toi je trouve des mots détestables, je peux ne pas ignorer que le sens donné volontairement où pas où pas à des mots qu’il m’arrive encore de recevoir et de lire consiste à me désigner comme celui qui a été indélicat, stupide, intolérant dans une affaire locale alors que ces mots m’arrivent de loin ?
Je me veux assez mature pour exprimer dans ce texte que des mots ne peuvent pas me dépouiller de ma légitimité la plus absolue à défaire une amitié au bout d’une série de déceptions personnelles. Je me veux aussi affirmer dans mes mots que d’autres vérités ne réussiront jamais à écorner ma certitude que j’ai dans ma propre vie le droit de me défaire de celles et de ceux qui ne me trouvent plus le bienvenu dans la leur ! J’accepte bien entendu qu’alors ces personnes puissent avoir le soutien d’amis(es) communs(es) qui n’étaient en aucun cas concernés (es) et qui devraient avoir eu la sagesse et l’amitié de rester en dehors de cette rupture. Ce n’est pas vraiment ce qui est arrivé.
@mitié de Metz, Marc. Bonne soirée l’ami. @ bientôt. Merci de ce commentaire, il m’est là précieux.
Je peux te confier que plus je trouve les raisons qui peuvent prétendre me mettre en colère êtres injustes, plus ma colère devient anecdotique et passagère. Je peux te confier aussi que ce texte me protégera encore mieux d’autres éventuels mots semblables. Je te souhaite Gavroche une très belle journée, @mitié de Metz, Marc. Oui, nous sommes bien le jour des rois mages, celui où durant notre enfance, c’était l’Epiphanie ! Dire que cela aussi a été changé ! Merci de ce commentaire.
Ces mots qui m’arrivent sont des boulets
Je les réexpédie par un efficace ricochet
Facile alors de ne pas rater leur trajectoire
A ma vérité ils ne sont que contradictoires
De ce côté de ces mots je me veux apaisé
Moi aussi je sais traduire ma seule vérité
@mitié de Metz, Marc.
Bonne journée Loic.
Merci pour ce commentaire.
Les mots sont des boulets qui frappent en ennemis et que, parfois, le vent retourne, les laissant déposer un chaste baiser avant d’aller frapper leur auteur. Amitiés. Loic
Je te remercie amie. Il est la simple expression de ma conclusion à ce qui peut s’être passé dans ma vie pendant les derniers mois de 2010… Si sur d’autres blogs, je me satisfais d’y lire ce qui s’y écrit sans me permettre de m’en mêler, sur le mien je m’exprime, chose faite ! Je t’embrasse très fort, je file au bureau… Bonne journée Galatée, je t’appelle plus tard pour agrémenter ta vie de ce qui dorénavant ne prête pour moi qu’à sourire… @mitié, Marc de Metz.
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Bonjour Marc, je pense que tu as su trouver un exutoire dans ce texte !
Bien cordialement. A.