-
Par Marc de Metz le 30 Mai 2011 à 17:27
Tout le monde y trouve du bonheur
Les enfants qui y sont barboteurs
Les adultes qui y sont nageurs
Les sportifs qui y sont randonneurs
Les passionnés y sont pêcheurs
Les groupes et famille y sont piqueniqueurs
Les plus exigeants vont chez le restaurateur
L’aiment ceux du calme et de la nature amateurs
L’aiment ceux de la beauté de la forêt admirateurs
Dans son écrin de verdure il ravit les promeneurs
De l’automne les champignons y sont les éclaireurs
Je parle de l’étang du Hasselfurth tout en longueur
Près de Bitche il s’inscrit dans le paysage en douceur
Il est havre de paix où s’écoulent douces heures
Sa bucolique présence rend serein et songeur
Près de Bitche en Moselle il est lieu enchanteur
Autour de lui des paysages de toute splendeur
22 commentaires -
Par Marc de Metz le 25 Mai 2011 à 17:23
Ce Four à Faïence est l’unique rescapé d'une trentaine de fours construits entre 1860 et 1862 sur la rive gauche de la Sarre. Il est abrité sous ce cône de 11 mètres de hauteur. Il nécessitait 70 heures de chauffe et 9 tonnes de houille. En le découvrant il devient possible d’imaginer combien devait être pénible le travail des ouvriers et artisans de l’époque. Ce témoin de l’activité industrielle de la faïence se dresse au centre ville de Sarreguemines.
Inspiré du modèle anglais, dressé face au Musée de la faïence « Le Jardin d’Hiver », il est l’unique exemplaire des trente fours de même type construit entre 1860 et 1882 à Sarreguemines. De ce genre, il n’en reste aucun autre en Europe continentale.
C'est un précieux témoin de la révolution industrielle. Il laisse imaginer les pénibles conditions de travail de l'époque. Le haut dôme protégeait l’immense four posé en son centre. Une galerie circulaire permettait de le charger en combustible par des trappes aménagées.
Entre 1790, date de la création de la faïencerie de Sarreguemines par Joseph Fabry, Nicolas Jacoby et Paul-Augustin Jacoby, et 1979, date de son rachat par le groupe Lunéville-Badonviller-St Clément, Sarreguemines a été un site prestigieux de fabrication de pièces décoratives, d’éléments décoratifs, de merveilleuses vaisselles, de cheminées extraordinaires et de poêles vendus dans le Monde entier.
Après 1979, la fabrication de la vaisselle de Sarreguemines a cessé pour être remplacée par celle de carrelages. La manufacture de Lunéville, elle se trouve aussi en Lorraine, continue à fabriquer de la vaisselle dite « du Sarreguemines » pour satisfaire la demande…
Si vous souhaitez découvrir ce qui sortait de ces fours à faïence, je vous invite à suivre ce lien. Il vous permettra de découvrir le talent des artistes de l’époque associé au savoir-faire des ouvriers :
Le Jardin d'Hiver / Musée de la faïence de Sarreguemines…
8 commentaires -
Par Marc de Metz le 23 Mai 2011 à 16:45
Suite et fin, en photos, de la visite de Saint-Etienne de Gorze.
Quelques explications sont accessibles…
Pour les lire, vous n’avez qu’à suivre un lien.
Il se trouve à la fin de ce dernier volet de cette visite.
Il se trouvera à la fin du précédent et premier volet de cette visite.
Voir ou revoir d'autres photos de cette église, par un clic sur :
Gorze / L'église Saint-Etienne (intérieur) / 2...
18 commentaires -
Par Marc de Metz le 20 Mai 2011 à 16:25
Suite en photos de la visite de Saint-Etienne de Gorze.
Quelques explications sont Disponibles…
Pour les lire, vous n’aurez qu’à suivre un lien.
Il se trouve à la fin de ce second volet de cette visite.
Voir ou revoir d'autres photos de ce village, par un clic sur :
Gorze / L'église Saint-Etienne (intérieur) / 1...
16 commentaires -
Par Marc de Metz le 18 Mai 2011 à 17:26
L’église Saint-Etienne de Gorze est souvent fermée afin de prévenir les vols (*). A l’intérieur, c’est l’art gothique qui prédomine alors que son extérieur est lui encore de style roman.
L’actuel et magnifique orgue de Dalstein-Haerpfer (**) a été construit en 1910. Il est installé sur une vaste tribune en bois sombre simplement vernie alors que son buffet polychrome est doré à la feuille comme l’est celui gothique de la cathédrale de Strasbourg. Les travaux de 1910 marquent l’agrandissement du buffet néo-gothique de 1882. C’est pendant ces derniers travaux que l’orgue a été pneumatisé.
Datant du 12ème et du 13ème siècle, l’église a été restaurée au 19ème et au 20ème siècle. Elle témoigne du passage des édifices religieux de l’art roman (ses extérieurs) à l’art gothique (son intérieur). De très belles boiseries du 18ème siècle et un Christ en bois du 16ème siècle ornent les murs. Ce Christ est attribué à Ligier Richier (***).
Des arcs tantôt en plein cintres dans la nef et les bas côtés, des arcs tantôt brisés dan le transept et le chevet, les flamboyants vitraux rescapés du chœur, les toiles et la représentation du Jugement Dernier en linteau d’une petite porte romane, accentuent l’impression d’un gothique harmonieux. Les très belles boiseries datent du 18ème siècle. Il est ici affirmé que l'église paroissiale Saint-Etienne serait le plus ancien monument gothique de Lorraine.
(*)
Vous pouvez vous adresser à l’Office du tourisme de Gorze pour y accèder...
(**)
La manufacture d'orgues Dalstein-Haerpfer a été fondée en 1863 à Boulay (Moselle / Lorraine) par Charles Haerpfer et Nicolas Dalstein.
(***)
Ligier Richier (Saint-Mihiel, v. 1500 - Genève, 1567) est un sculpteur Lorrain du début de la Renaissance, attaché à la cour de Lorraine et de Bar.
Voir ou revoir d'autres photos de ce village, par un clic sur :
Gorze / La brocante du muguet...
16 commentaires -
Par Marc de Metz le 12 Mai 2011 à 18:15
L’actuelle Croix de Saint-Clément est le départ, près de Metz, pour de nombreuses et magnifiques promenades dans la forêt entre Ancy et Gorze.
Elle est dédiée à Saint-Clément, fondateur de l’Église de Metz, appelée alors Divodurum, église qui est l’une des plus anciennes de la Gaule (an 280).
La pierre angulaire qui se trouve au coin de cette croix (elle est joliment cerclée) porte les traces des genoux de cet évêque venu de Rome christianiser Divodurum. Il était l’envoyé de Saint-Pierre, accompagné d’un prêtre du non de Céleste et d’un diacre nommé Félix.
Cette croix marque l’endroit où s’est opéré le premier miracle réalisé par Saint Clément. La trace de ses genoux est imprimée dans cette pierre triangulaire et indique depuis des siècles le lieu de la première prière du Saint à la vue de la cité qu’il était venu évangéliser.
Second miracle : la légende raconte que Divodurum était une ville maudite. Le Graoully y sévissait alors en terrorisant sa population. Celui-ci particulièrement impressionnant avait un corps recouvert d'écailles. Il volait dans les airs grâce à une paire d'ailes de chauve-souris géante. Il prélevait un lourd tribu pour se nourrir. Chaque jour il dévorait douze personnes.
Le plus effrayant était sa gueule. Elle crachait des flammes à l'odeur de soufre et surtout lui permettait de happer en plein vol ses pauvres proies. Le monstre affectionnait particulièrement les jeunes filles de Divodurum. Saint-Clément réussit à délivrer Divodurum en le noyant dans la Seille toute proche de l’amphithéâtre romain et obtint alors que la population renonce aux Dieux païens. Il est le premier évêque de Metz.
Autour de la Croix de Saint-Clément il y a : Un champ lorrain dans le pays messin...Concernant le Graoully il y a : La légende du Graoully...
20 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique