• De mes jours d’avant je suis ami autant qu’ennemi...

     

     

     

    A mes années violentées et définitivement compostées

    Elles me gardent captif d'une mémoire initiée et secrète

    Je dois enfin rétrocéder un passé trop composé et saturé

    Me faire l’acteur d'une vie acceptée devenue concrète

     

    J'ai des souffrances en auréole et des bonheurs encavés

    Je suis de moi auditeur permanent confidentiel et ultime

    Rescapé d'un passé sarcophage encore jamais apaisé

    De n'avoir point été dénoncé dans un écrit journal intime

     

    Passé en torchis de sentiments définitivement calfeutrés

    Obscur chantier d'une enfance délocalisée dans mes peurs

    Moments d'une vie amorcée puis dans la douleur basculée

    Sans nul autre tord que de n'avoir pas su être l'un des leurs

     

    Pleurs étouffés haine quantifiée refus d'être par eux muselé

    Heures en écoute de moi seul pour de ces souffrances m'exiler

    Paria dans cette vie en maison de famille je m'y savais rejeté

    Miséreux de survivre à chaque instant sans jamais m'aimer

     

    Ces années sont d'avant et d'autres m'en séparent par dizaines

    Moments de désenchantements conjugués en renoncements

    Temps d'après dans une vie ignorée qu'elle resterait lorraine

    Vie ponctuée loin du pays famille de tant d’autres évènements

     

    Voyageur dans une quête trop souvent par d’autres éconduite

    Convulsions valsées et endiablées dans de sordides émotions

    Je suis par mes peines avalées en calcul de revanche réduite

    Indisposition très passagère avant d’un avenir sans condition

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  • Commentaires

    16
    COLETTE
    Dimanche 5 Mai 2013 à 23:44
    COLETTE
    En lisant ton poeme je ressent un grand mal enfoui en toi que de douleures caches des trace indelibile remonte moi se moral marc big bisous d auvergne colette
    15
    Mercredi 15 Avril 2009 à 19:01
    Marc de Metz

    Je me sais quand même dans un présent totalement différent de mes passés mais je peux avouer qu’il m’aura fallu « crever » des dizaines d’années avant de me servir de mes renoncements les plus douloureux pour m’accorder de ne pas avoir été aimé par ceux que j’ai aimé. Je ne me sais capable d’écrire ces mots que parce que je me sens de plus en plus délivré lorsque j’arrive à les mettre dans cet ordre ici dans ces textes. Je te souhaite de ne pas être à vie prisonnière de passés sarcophages. Je t’embrasse très fort, @ bientôt, Marc de Metz.

    14
    Mercredi 15 Avril 2009 à 18:51
    Marc de Metz

    Je suis toujours ému de vous trouver en train de me supposer dans quelques souffrances alors que je m’en suppose particulièrement et enfin distant. Je sais que mes mots sont ceux qui me racontent et je les trouve étranges lorsqu’ils ne réussissent pas à traduire que c’est bien pour ne plus être blessé par ma vie d’avant que je suis capable d’en parler dans ces mots qui oui et cela j’en conviens me vident de tant de mes souffrances d’avant. Mais je reste très touché lorsque je lis un commentaire comme le tien… Je t’embrasse Eva, @ bientôt, Marc qui est bien celui là ici que tu peux deviner.

    13
    Mercredi 15 Avril 2009 à 13:15
    ev48
    toutes ces peines et souffrances me semblent encore bien vivaces,le seul point positif dans ces orages et tempêtes,c 'est qu' ainsi s ' est créé l' actuel marc de metz,qu' il se débarasse de cette chrysalide qui le retient prisonnier,qu' il secoue ses ailes et s 'envole enfin vers la lumière

    12
    Mercredi 15 Avril 2009 à 13:13
    Corinne
    coucou

    Pas facile de laisser un com,

    je me retrouve dans ce que tu écris
    Rescapé d'un passé sarcophaphe encore jamais apaisé,
    je pense qu'il ne sera jamais apaisé, on ne peut pas

    bisous
    11
    Mercredi 21 Janvier 2009 à 00:28
    Marc de Metz

    Merci pour ce commentaire, il m’est précieux car souvent je me demande ce que peuvent provoquer mes mots, surtout des mots comme cela. Bonne et douce nuit. Merci de ta visite. Marc.

    10
    Mardi 20 Janvier 2009 à 19:02
    unevilleunpoeme


    Belle variation sur la vie, l'amour, la souffrance
    9
    Mardi 14 Octobre 2008 à 16:04
    Marc de Metz

    Merci Florence, merci de m’accorder ces qualités et si je veux bien accepter de les faire miennes je dois avouer qu’une personne sur Over-Blog me voue depuis près d’un mois une haine qu’elle souhaite rendre publique et cela des interventions d’une violence et d’une démesure insensée. S’il devait (c’est un homme) continuer à me harceler je crois que je vais devoir envisager m’expliquer en public dans une lettre ouverte sur mon blog. Ceci, très désagréable rend encore plus précieux ton adorable commentaire. Je t’embrasse, Marc. @ bientôt.

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    8
    Vendredi 10 Octobre 2008 à 09:46
    Tu n'appartiens à personne d'autre que toi.Et toi , tu es serviable sensible, et aimable pour ceux qui t'apprécient.Quant aux autres
    un jour viendra sûrement ou ils comprendront leur erreur, amitiés, Marc de Metz
    7
    Samedi 14 Juin 2008 à 16:40
    Marc de Metz

    Bonjour Sarang, merci pour ce chaleureux commentaire qui en ce samedi me fait très plaisir. Je suis touché par tes mots, ils me permettent d’être sûr que tu as une belle sensibilité qui en plus te rend très sympathique. Bon après-midi et aussi @ bientôt Sarang. Marc.

    6
    Samedi 14 Juin 2008 à 15:46
    Comme une porte ouverte sur des pensées secrètes.
    Des tristesses qui ne restent pas là-bas sur ces années.
    Mais qui poursuivent tout au long de la vie.
    Et qui, quand nous nous sentons fragilisé , viennent s'imposer comme un parasite.
    Une poésie profonde aux mots si élégants.
    Bon WE
    5
    Mardi 11 Mars 2008 à 00:59
    Marc de Metz
    Colette, mon moral lui va bien, et de mieux en mieux, je suis simplement en train de me vider de trop de choses encombrantes qui datent de mon enfance et de mon adolescence... C'est juste cela qui m'arrive, j'en ai seulement besoin... Je sais être mieux déjà... Je suis antant l'ami que l'ennemi de mes jours d'avant... promis ! Bises et merci Colette... Marc
    4
    Mardi 11 Mars 2008 à 00:45
    Marc de Metz
    Suite à ton commentaire sous "De mes jours d'avant je suis ami autant qu'ennemi..." C'était oui un moral d'introspection non volontaire... Ton poème entre blues d'un lendemain d'ouragan sur La Nouvelle Orléans celui d'une artiste trop sage... est magnifique et je l'ai trouvé très élaboré par dans ton cas la simplicité de ta narration... Bises et bonne nuit Violette. Marc.
    3
    Mardi 11 Mars 2008 à 00:41
    Marc de Metz

    Après ton commentaire sur "De mes jours d'avant je suis ami autant qu'ennemi..."

    Oui Robert, bien entendu que j'ai trouvé en moi depuis mes années d'enfance et celle d'ado de quoi parfois être moins mIséreux de survivre à chaque instant sans jamais m'aimer... Je me sers de mon écriture et de cette tribune  qu'est ce blog pour me vider de ce qui parfois occupe encore trop de place dans ma vie... Oui je suis acteur de ma vie et j'en dirige la mise en scène ce qui n'était pas le cas lorsque je n'étais dépendant que de mes parents.... Merci Robert, un grand merci. Amitiés aux pluriel. Marc de Metz

    2
    Lundi 10 Mars 2008 à 19:04
    marinachili
    Marc quel petit moral aujourd'hui! Serait-ce contagieux ? Mon poème est moins élaboré... Si je devais écrire comme toi, j'aurais trop à y mettre...Bises. Violette
    1
    Lundi 10 Mars 2008 à 19:01
    Robert
    Je ne trouve pas de mots pour exprimer ce que je ressens à la lecture de ce noir poème. C'est vraiment toi ce "miséreux de survivre à chaque instant sans jamais t'aimer" ? Brr... Mais je ne crois pas que l'on puisse se détester totalement et je sais, je sens, que tu trouveras en toi (si ce n'est déjà fait)la force de "te faire l'acteur d'une vie acceptée devenue concrète" Amitiés Robert
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