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De mes jours d’avant je suis ami autant qu’ennemi...
A mes années violentées et définitivement compostées
Elles me gardent captif d'une mémoire initiée et secrète
Je dois enfin rétrocéder un passé trop composé et saturé
Me faire l’acteur d'une vie acceptée devenue concrète
J'ai des souffrances en auréole et des bonheurs encavés
Je suis de moi auditeur permanent confidentiel et ultime
Rescapé d'un passé sarcophage encore jamais apaisé
De n'avoir point été dénoncé dans un écrit journal intime
Passé en torchis de sentiments définitivement calfeutrés
Obscur chantier d'une enfance délocalisée dans mes peurs
Moments d'une vie amorcée puis dans la douleur basculée
Sans nul autre tord que de n'avoir pas su être l'un des leurs
Pleurs étouffés haine quantifiée refus d'être par eux muselé
Heures en écoute de moi seul pour de ces souffrances m'exiler
Paria dans cette vie en maison de famille je m'y savais rejeté
Miséreux de survivre à chaque instant sans jamais m'aimer
Ces années sont d'avant et d'autres m'en séparent par dizaines
Moments de désenchantements conjugués en renoncements
Temps d'après dans une vie ignorée qu'elle resterait lorraine
Vie ponctuée loin du pays famille de tant d’autres évènements
Voyageur dans une quête trop souvent par d’autres éconduite
Convulsions valsées et endiablées dans de sordides émotions
Je suis par mes peines avalées en calcul de revanche réduite
Indisposition très passagère avant d’un avenir sans condition
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Commentaires
16COLETTEDimanche 5 Mai 2013 à 23:44RépondreJe me sais quand même dans un présent totalement différent de mes passés mais je peux avouer qu’il m’aura fallu « crever » des dizaines d’années avant de me servir de mes renoncements les plus douloureux pour m’accorder de ne pas avoir été aimé par ceux que j’ai aimé. Je ne me sais capable d’écrire ces mots que parce que je me sens de plus en plus délivré lorsque j’arrive à les mettre dans cet ordre ici dans ces textes. Je te souhaite de ne pas être à vie prisonnière de passés sarcophages. Je t’embrasse très fort, @ bientôt, Marc de Metz.
Je suis toujours ému de vous trouver en train de me supposer dans quelques souffrances alors que je m’en suppose particulièrement et enfin distant. Je sais que mes mots sont ceux qui me racontent et je les trouve étranges lorsqu’ils ne réussissent pas à traduire que c’est bien pour ne plus être blessé par ma vie d’avant que je suis capable d’en parler dans ces mots qui oui et cela j’en conviens me vident de tant de mes souffrances d’avant. Mais je reste très touché lorsque je lis un commentaire comme le tien… Je t’embrasse Eva, @ bientôt, Marc qui est bien celui là ici que tu peux deviner.
Pas facile de laisser un com,
je me retrouve dans ce que tu écris
Rescapé d'un passé sarcophaphe encore jamais apaisé,
je pense qu'il ne sera jamais apaisé, on ne peut pas
bisousMerci pour ce commentaire, il m’est précieux car souvent je me demande ce que peuvent provoquer mes mots, surtout des mots comme cela. Bonne et douce nuit. Merci de ta visite. Marc.
Merci Florence, merci de m’accorder ces qualités et si je veux bien accepter de les faire miennes je dois avouer qu’une personne sur Over-Blog me voue depuis près d’un mois une haine qu’elle souhaite rendre publique et cela des interventions d’une violence et d’une démesure insensée. S’il devait (c’est un homme) continuer à me harceler je crois que je vais devoir envisager m’expliquer en public dans une lettre ouverte sur mon blog. Ceci, très désagréable rend encore plus précieux ton adorable commentaire. Je t’embrasse, Marc. @ bientôt.
Tu n'appartiens à personne d'autre que toi.Et toi , tu es serviable sensible, et aimable pour ceux qui t'apprécient.Quant aux autres
un jour viendra sûrement ou ils comprendront leur erreur, amitiés, Marc de MetzBonjour Sarang, merci pour ce chaleureux commentaire qui en ce samedi me fait très plaisir. Je suis touché par tes mots, ils me permettent d’être sûr que tu as une belle sensibilité qui en plus te rend très sympathique. Bon après-midi et aussi @ bientôt Sarang. Marc.
Comme une porte ouverte sur des pensées secrètes.
Des tristesses qui ne restent pas là-bas sur ces années.
Mais qui poursuivent tout au long de la vie.
Et qui, quand nous nous sentons fragilisé , viennent s'imposer comme un parasite.
Une poésie profonde aux mots si élégants.
Bon WEAprès ton commentaire sur "De mes jours d'avant je suis ami autant qu'ennemi..."
Oui Robert, bien entendu que j'ai trouvé en moi depuis mes années d'enfance et celle d'ado de quoi parfois être moins mIséreux de survivre à chaque instant sans jamais m'aimer... Je me sers de mon écriture et de cette tribune qu'est ce blog pour me vider de ce qui parfois occupe encore trop de place dans ma vie... Oui je suis acteur de ma vie et j'en dirige la mise en scène ce qui n'était pas le cas lorsque je n'étais dépendant que de mes parents.... Merci Robert, un grand merci. Amitiés aux pluriel. Marc de Metz
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