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C'est aussi moi...
Une année en sordides trente et un an
Au bout de mes forces j’étais dans bilan
Je m'y suis alors offert saveur de la mortJe n’ai jamais ressenti qu’un seul remord
Celui d’avoir été de ma conclusion privéJ’ai eu un jour un autre âge jamais oublié
Je suis voyageur dans une vie suivanteNostalgie dans mes bagages troublante
Croisière en quatre escales en pays suicideAu port du retour je vis en regrets lucides
Je me suis laisser faire horrible trentaineJe m’accorde droit de vie en cinquantaine
Si vie imposée depuis en habits cicatricesMort volontaire n’y est plus unique actrice
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Commentaires
Je me rends compte que j’ai en partie répondu à ta proposition en te laissant un commentaire là sur ton blog. Je ne me sais pas avoir besoin de bras amicaux pour supporter ce qui fait partie de mes passés. Je m’accorde le droit d’en parler pour oxygéner encore plus ma mémoire et la rendre accessible à mille autres plus beaux souvenirs que ceux là. Je me crois, au-delà de ces mots qui sont aussi mes mots, jamais plus malheureux à cause de ces maux d’avant. Je t’embrasse Fabienne, @ bientôt dans nos mots. Marc de notre Metz.
L’adage que le temps puisse réussir à adoucir même les peines les plus terribles est vrai ! je peux le reconnaître mais qu’alors le temps semble ne pas passer ! Merci Solange pour ce commentaire chaleureux et très amical. Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.
Bonsoir Brigitte, moi, je suis en train de répondre à quelques commentaires là mais je dois aller me faire dormir absolument. Je crois que tu commences à me connaitre pour savoir que je ne suis plus vraiment prisonnier de ce dont je parle dans ces mots, mais je ne sais pas oublier ce qui peut m’avoir coûté tant… En parler pour témoigner me fait un bien fou et ne me provoque jamais de nouvelles souffrances, je sais les avoir toutes subies avant. Là je me libère et je m’offre ce « droit de réponse »… Cannelle va bien, elle a changé, elle ne mange que peu, mais marche de mieux en mieux, presque aussi déjà bien qu’avant. Je t’embrasse, @mitié de Metz, je te souhaite de faire un vrai agréable at doux dodo. Marc.
Le poids de ma valise de doutes, de souffrances, d’humiliations et d’enfermement est en effet tellement mois lourd depuis que j’écris et surtout depuis que cela peut-être lu donc partagé avec vous. J’écris sans rien demander d’autre que cela me raconte. Merci, @mitié de Metz. Je t’embrasse, bonne nuit. Marc.
Merci Sarah Frane, je dois avouer que je suis revenu de cette croisière en pays suicides couvert de cicatrices physiques qui depuis vingt-cinq ans m’obligent à percevoir ma vie autrement et à ne plus jamais m’y attarder dans des amours impossibles, donc cruels pour moi. Celui que j’ai eu pour mes filles en fait partie. J’ai fait u très long chemin avant de m’accorder le droit de ne pas être aimé et je ne le referai plus jamais, plus jamais. Il est fait. Je t’embrasse, @mitié de Metz, bonne nuit. Marc.
Moi non plus je ne t’oublie pas Dany, je peux te dire que je ne tiens rigueur à personne de passer moins où de laisser moins de commentaires : nous sommes toutes et tous pareils et je crois qu’aucun de nous ne peut faire mieux sauf à passer sa vie entière au dessus de son clavier… Je t’embrasse très fort, je suis ravi de ta visite et de tes commentaires. Il est très tard, je te souhaite une bonne nuit. Marc de Metz.
Bonsoir Brigitte, je suis revenu de la mort, c’était il y a vintg-cinq ans cette année. Je suis revenu de loin lorsque j’ai perdu ma légitimité dans ma famille de naissance, puis dans celle que j’avais fondé… Je suis revenu de loi, depuis quelques années déjà et si j’en parle ce n’est que pour me blinder encore plus et justement en écrivant sur ces sujets que je ne veux pas renier puisqu’ils sont justement dépassés là… Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc. @ bientôt.
Ton texte est très émouvant. Tu sembles revenir de loin après des années très difficiles. Ecrire doit te faire du bien. Bisous et bonne soirée...
Brigitte
Voici bien longtemps que je ne passe plus te voir, pas parce que je n'aime pas ton blog, au contraire, mais bien souvent car je e trouve pas les mots pour m'exprimer sur tes écris...je viens je lis et je repars...j'ai lu aussi l'article de la fete des pères... en tous les cas je voulais te dire que je ne t'oublie pas. je te fais de gros bisous
Dany
Tu écris, tu partages, c'est salutaire.
Amitiés Marc.
Je me permets de t'embrasser.
Sophie
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Ce fut terrifiant d’avoir à imaginer de devoir coute que coute dépasser ce cap en effet ! Ce fut très long et difficile. Mais je suis de l’autre côté depuis des années et c’est bien ce qui me permet d’en parler et d’écrire ce ces sujets. Si je devais être encore dans ces affres, jamais je ne réussirais à écrire. Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.