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Au bout de trente ans...
SANS TOI j’ai réussi à survivre puis à vivre
JE NE veux plus de toi jamais dans ma vie
POURRAIS-je réussir à totalement t’effacer de moi
PLUS les années sont passées plus je me suis délivré
VIVRE sans toi fut effrayant c’est maintenant apaisant
PHRASE vide de sens car tu as ignoré mes souffrances
SOUVENT je t’ai laissé me détruire dans ce passé avec toi
DITE ainsi cette phrase n’est pourtant plus un reproche
SANS doute qu’aucun autre mot me permet de te dire cela
SE peut-il que je sois si parfaitement étranger à nous deux
RENDRE compte de mon bonheur de vivre après toi est facile
COMPTE donc ces années au servie de mon oubli de toi
DE LA première à d’autres j’ai vécu dans la honte de ton rejet
PORTEE a été cette infamie par tes silences et ton éloignement
REELLE conclusion à mes souffrances délavées je vis après toi
DES MOTS ces mots te privent à jamais d’un droit de réponse
L’ESPOIR ne s’écrit plus avec les mêmes lettres qu’avant
EST PERMIS par ce temps passé un présent pour moi réparé
DE VIVRE n’est plus pour moi sans toi que revanche secrète
AUTRE vie est la mienne où à jamais tu es interdit de présence
CHOSE convenue pour moi tu es neutralisé dans ma mémoire
RIEN N’EST plus à même de me mettre en danger de toi
DEFINITIF refus d’une époque avec toi comme tortionnaire
DANS LA vie au-delà d’un pire il y a toujours un meilleur
VIE réparée reconquise acceptée espérée vie revanche
SAUF et tu le sauras en lisant ces mots je n’ai rien oublié
LA MORT un jour effacera à vie l’ultime souvenir de toi
En majuscules, une phrase de mon amie Violette.
En minuscule mes mots.
Ces mots règlent son compte à l'un de mes passés...
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Commentaires
Je te remercie de ce que je peux lire là dans ton commentaire.
Ces mots sont récents alors ils peuvent parler d’une souffrance lointaine, très !
@micalement, Marc de Metz. Bonne journée. Merci de ta visite et de tes commentaires.
J’ai retravaillé ce texte car j’ai ressenti le besoin de le proposer à la lecture sur ce blog. Je ne pouvais que préciser que cette phrase était de toi mais sans dire qu’elle avait fait de ta part l’objet d’une invitation à écrire sur ce thème. En effet cela s’est passé sur ton ancien blog. Je ne réussi jamais à faire tout ce que j’ai envie sur ce blog et je me dis que j’ai en final la chance de devoir travailler car je me suppose capable de passer 25 heures par jour à travailler sur lui. Je me reproche d’avoir en permanence mille idées et au moins 5 000 photos jamais publiées encore… Comme toi, lorsque je réussi à m’éloigner de lui, je finis par en être heureux ! Bonne soirée à vous deux, @mitié de Metz, Marc. Je t’embrasse.
Merci de me remettre à l'honneur tout en livrant tes pensées secrètes...
Je n'ai pas remis ce défi de mon ancien blog sur le nouveau et puisque tu as si gentiment eu l'idée de le faire avec ta participation, je ne le ferai pas de suite. J'ai encore tant de choses à récupérer!
Hier c'était journée out Blog, je m'octroie une plage de repos chaque semaine et dès que j'en ai envie d'ailleurs, pour éviter à mon cerveau bouillonnant de déborder.
Je vais me faire un planning parce que j'ai la sensation de sans arrêt oublier quelque chose et de ne pas arriver à faire tout ce que j'ai prévu.
Je t'embrasse ami Marc
Violette
Amitié et bises à Bernard
Je me souviens de tout et je n’oublierai jamais tous les acteurs de ce perso-drame. Au bout de ces trente ans, j’espère qu’une partie de qui je suis resté contre vents et marées, passe dans ce blog qui doit bien être une importante partie d’un « moi »… Oui, LOURD passés et le « s » me rappelle que j’en ai eu plus que je n’en souhaitais… @mitié de Metz, Marc. Peut-être à jeudi ? Je t’embrasse.
J’ai mis dix ans à m’en sortir, alors depuis vingt ans, je ne fais que m’en souvenir mais sans plus que cela « tue » ma vie… @mitié de Metz, Marc. Bonne journée à toi.
J’ai moi le ressenti qu’il me faille bâtir ma vie qu’en n’accordant plus jamais au passé plus d’importance qu’au futur… Cela est possible mais en ne permettant à plus personne de me laisser penser que le passé me cherche pour me déstabiliser à défaut de me blesser… Bonne journée, je t’embrasse, Marc de Metz.
un joli texte parti d'une belle phrase qui montre que le passé est mort, qu"il ne faut plus vivre avec mais vivre et savourer le présent mais qu'hélas on garde tout de même en tête ses mauvais moments
en fait il faut sans cesse bâtir sa vie sur l'aujourd'hui
bises
Me taire sur cet épisode n’aurait pas prolongé cette souffrance car elle date de trente ans… En parler avec mes mots me fait être certain que je suis capable de le faire sereinement même si je me sers d’eux pour régler son compte à cette histoire du passé. Merci pour ce commentaire, @mitié de Metz, bonne soirée à toi si loin de ce qui est déjà de l’hiver à Metz.
Parmi bien d’autres usages, ce blog est le réceptacle de ce que j’écris pour défaire le désordre de ma mémoire… Je ne veux pas faire de mes colonnes l’exutoire de mes règlements de compte, mais de temps en temps j’ai besoin d’utiliser ces mots pour dire : je suis de l’autre côté mais sans rien oublier… @mitié de Metz, Marc. Bonne soirée à toi.
Cette douleur là, je l’ai fait, l’extirper de moi, à coup de suicides pendant des années ! Je lui dois les pires années de ma vie et si je lui ai tordu le coup depuis des années, je ne peux rien oublier car je reste marqué physiquement à vie de ce qui là s’appellent des tentatives de suicides et je suis tous les jours obligé de poser le regard sur ce qui a bouleversé ma vie : trop de cicatrices… @mitié de Metz, bonne soirée Covix, @ bientôt.
L'exercice n'est pas facile, Marc, et tu t'en es brillamment sorti ! Bonne soirée et amitiés
Ce fut une souffrance atroce, pendant des années et elle ne l’est plus…
J’ai la faculté de ne rien oublié de ce qui peut m’avoir blessé.
J’ignorai alors, je voulais ignorer que le temps aller faire son œuvre.
HEUREUSEMENT ! Et d’autres dans ma vie m’ont guéri…
@mitié de METZ, Marc. Bonne soirée.
Bonjour Marc,
Extirper sa douleur de son âme est une délivrance si bien mis en valeur ici.
Bonne soirée
@mitié
"il y a des mots qui m'ont fait pleurer mon ange" çà ce sont les paroles d'une chanson qui m'est revenu à l'esprit en lisant ton texte , dur réglement de compte , mais sans doute aussi de temps à autre on a besoin de crier ce qui nous fait (et ce qui nous) a fait mal dans la vie , je comprend largement ton ressentiment .........qui se ressent de temps à autres dans tes écrits
amitiés
sumadrad
belle combinaison pour crier ta souffrance..
ne rien dire , ne pas l'exterioriser, n'aurait fait que la prolonger.
bises
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bonjour Marc,
...Oh ! ce sourire qui "efface" un passé bien lourd !
...bonne journée !
je t'embrasse bien amicalement,
Mireille