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A Metz ici nous sommes au printemps mais lui est lorrain...
Malgré ici ce jour un vent trop glacial briseur de notre espérance
Ici le printemps est dorénavant maintenant lu dans notre calendrier
Nous lorrains ici sommes jamais par aucun stratagème inventorié
Dupés sur l’arrivée ici dans notre attente suite d’un hiver rejeté
Nos mains ici engourdies froides s’attardent encore dans des gants
Rêves de fleuraisons précoces repoussés ici aux futurs lendemains
Les corps sont ici chez nous encore en hiver alors que nos esprits plus
Printemps d’ailleurs rêvé ici par nous tous otages d’un mars infini
Printemps lorrain souvent confidentiel ici cette année une fois encore
Saison de confinement ici pour trop de nous désespérante car longue
Cheminées encore ici en écharpes d’épaisses fumées blanches tuilées
Episode incertain entre ici des rigueurs d’hier et douceurs de bientôt
Invités ici femmes enfants hommes à attendre notre printemps
Au fin fond d’une attente de journées meilleures ici par le froid piégés
Ici nos jours d’avril de mai de juin sont parfois des jours de novembre
Ce printemps reste ici le notre et nous aimons le lire déjà en mars froid
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Commentaires
Imparfait, il m’arrive parfois de découvrir que je n’ai pas répondu à tous mes commentaires… Ce soir j’en découvre bien plus que je ne pouvais le supposer et datant de plus d'un mois, sans doute une période très prise et m'yant tenu loin de mon blog… Celui-ci est l’un de ceux restés sans réponse… Avec mes excuses et avec amitié. Marc de Metz, le mercredi 28 avril.
Imparfait, il m’arrive parfois de découvrir que je n’ai pas répondu à tous mes commentaires… Ce soir j’en découvre bien plus que je ne pouvais le supposer et datant de plus d'un mois, sans doute une période très prise et m'yant tenu loin de mon blog… Celui-ci est l’un de ceux restés sans réponse… Avec mes excuses et avec amitié. Marc de Metz, le mercredi 28 avril.
Je t'envoie un bon rayon de soleil du Berry, il a fait vraiment chaud toute la semaine denière, il a gelé cette nuit mais la journée a été trés belle et ensoleillée..., j'espère qu'avril ne va pas faire de fausse note ...!!
Je t'embrasse cher Marc, du soleil vite pour la Moselle...
Amités du Berry.Marielle.Nous sommes le dimanche 20 décembre 2009.
En cliquant sur le choix « commentaires sans réponse »…
Avec effarement je trouve celui-ci qui date d’une éternité.
Il fait partie de ceux restés sans réponse que là je trouve.
J’en suis navré et je m’empresse de le déplorer.
Vraiment désolé de l’avoir laissé sans réponse.
Je fais le choix d’utiliser un « copier/coller » pour lui répondre enfin.
Je me sais en train de reprendre contact avec certains d’entre vous.
Je me sais faire une réponse à certains jamais perdu de vue…
Je te souhaite de très belles fêtes de Noël et de fin d’année 2009.
@micalement, Marc de Metz.
Bonjour Eva, oui nos printemps comme toutes les autres saisons se ressemblent énormément et cela nous permet de savoir tous les deux de quoi il en retourne lorsque nous parlons ici sur nos bmogs de notre région à chacun. Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc. @ bientôt.
Bonjour Fanfan, je ne reprends mes réponses à mes commentaires que ce vendredi. Ma semaine fut particulièrement occupée par beaucoup de réunions tardives et en plus j’ai été très très enrhumé ce qui fait que soir j’ai été incapable de rester des heures sur l’ordinateur…
Je sais que nous sommes bien plus gâtés par le soleil et le beau temps que vous dans le sud et cela depuis trois jours. Nous sommes là dans des journées de printemps, pour nous exceptionnelles. Je t’embrasse, @mitié, Marc de Metz.
La semaine fut particulièrement occupée par beaucoup de réunions tardives alors je reprends mes réponses à mes commentaires que ce vendredi et j’en ai des dizaines à faire…
Bonjour Solange, La lorraine est grande, c’est une notion je le sais différente ici et chez vous… Ici à Metz nous avons un microclimat qui fait que nous n’avons pas le même temps et les mêmes températures que partout et je ne connais bien que le printemps ici dans ma ville. Je t’embrasse, à bientôt. @mitié, Marc de Metz.
Je reprends mes réponses à mes commentaires que ce vendredi, la semaine fut particulièrement occupée par beaucoup de réunions tardives et en plus j’ai été très très enrhumé…
Oui Hevie, il l’est lorsqu’il est « printemps » ce qui est ici en enfin le cas depuis trois jours et je dois dire que c’est du bonheur après ce vrai hiver lorrain que nous venons de connaître. Je t’embrasse Hevie, @ bientôt. Marc de Metz.
Merci d’être passée dans mes mots et de m’avoir dit qu’en effet, même imparfaite nous l’aimions cette belle terre Lorraine et c’est mon cas. Je découvre tes mots après être allé sur ton blog, ils sont magnifiques. Bonne soirée à toi, @micalement, Marc de Metz.
ici le printemps s'annonce plus doux ,mais il n'est pas encore au point!! Il a dû passer par la Lorraine ... bisous de Corse
On parle très souvent des escargots de Bourgogne enfin quelqu'un qui parle de l'escargot lorrain!
Bonne journée
Je t'embrasse
Violette
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Je me souviens.
Je me souviens, le printemps tardait. En mars deja, oui, on se prenait a rever en s'adonnant a des seances d'essayage prematurees.
On croyait sortir de l'armoire les robes d'ete pour un bilan. On les etalait sur le lit. Penche, a genoux souvent, afin d'etre au plus pres, on commencait par suivre des yeux la ligne des contours, l'appret de l'etoffe avec son plisse, ses fronces, les ajouts de noeuds.
Ensuite, soucieux de ne pas froisser le tissu, on se contentait d'effleurer les ourlets. On s'imaginait en rester la quand, determine a eprouver pleinement la texture, on fermait pourtant les yeux. Le tissu, au toucher, fut-il chaud et delicat, frais et soyeux, ou au contraire seme d'asperites et reche, on etait, au seul contact, transporte ailleurs.
Oui, ailleurs. Ailleurs, le froid, la pluie disparaissaient. On avancait lentement. Ne rien deranger. Surtout ne pas rompre le charme!
Mais voila que, soudain debout, dos tourne au lit, et faisant face a l'imposante armoire a glace, on se retrouvait devant une silhouette meconnaissable.
On deplorait avoir grandi, gardant serree contre soi, la robe d'ete encore vaguement suspendue a son cintre, et qu'on ne mettrait plus.