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Merci au hasard parfois si heureux, si amusant, si touchant lorsqu’il me surprend et me fait aimer encore plus la vie, ma vie. Je vous laisse seuls juges en découvrant ces quelques photos toutes, malgré les apparences, en noir et blanc…
Oui, malgré les apparences c'est bien le noir et blanc qui a investi cette exposition et celui-ci, sur cette photo, a été ce jour là des plus sympathiques...
Le noir et blanc, cela sied parfaitement à cette prestigieuse exposition de l’artiste américain Sol LeWitt. Elle est proposée depuis des mois par le centre Pompidou-Metz. Elle y restera en place jusqu’au début du mois d’août. J’aime y retourner : traverser des œuvres d’art n’est pas chose si habituelle pour moi. Bien au contraire, comme cela me fascine, je ne m’en lasse pas.
Lorsque le jeune homme de la photo a compris que je venais de les photographier, il m’a adressé un sourire radieux et à levé le pouce, poing fermé, dans ma direction dans un signe très sympathique de connivence. Un grand merci à Mireille du Sablon pour cette dernière photo (précision importante : en plein hiver, je superpose deux blousons (très épais et chauds) pour survivre aux rigueurs des températures et cela au détriment de ma silhouette).
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En Moselle, un seul pont permet de passer au dessus de la Nied allemande à Elvange. Je regardais la couleur si particulière de ces arbres, sous un soleil déclinant et glacial, lorsque j’ai aperçu tout au fond de cette photo une tache blanche les pieds dans l’eau. L’eau avait la couleur du froid. Il faisait à ce moment là, après une journée de grand soleil, - 3°.
Maître Héron d’Elvange, bien moins transit de froid que moi au sec sur le pont, vaquait à ses occupations. Je vous rassure, n’ai pas nagé jusqu’à lui pour faire ces quelques photos. Je n’ai fait que pousser au maximum le zoom de mon APN, surpris qu’il ne soit pas coincé par le froid…
Il y a aussi une Nied française. En amont, les deux Nied deviennent une seule et même Nied sur 55 kilomètres dont 16 en Allemagne. Elvange se situe à une toute petite trentaine de kilomètres de Metz et s’y trouve une partie de la famille de Bernard. Ce coin de la Moselle c’est son pays alors que moi je n’y suis qu’en touriste…
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Il pleure dans mon cœur
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s'écœure.
Quoi ! Nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine !
Paul Verlaine
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En ville, c’est ici que la Moselle à uniquement le droit de déborder.
Ici, c’est sur le terrain du camping municipal et celuis du parc Wiltzer en face.
C’est là qu’elle ne provoque aucun dégât sur des bâtiments ou des biens.
La Moselle, c’est le réceptacle de la fonte des neiges dans les Vosges.
Après les crues contrôlées, voici le spectacle de la végétation du parc Wiltzer.
Je peux chaque année le retrouver et le photographier dès le mois de mars.
L’eau finit toujours par s’évacuer en laissant ces traces de son passage.
J’aime malgré le boueux aller faire des photos de ces créations insolites.
Il n’y a rien de triste dans ce que je montre car tout n’est que provisoire.
En effet, un jour en avril, les jardiniers de la ville débarquent et réparent.
Ils réparent le paysage en le nettoyant au camping et aussi au parc.
Ils redessinent les allées et s’assurent que plus rien n’y traine.
Puis le printemps fait son œuvre en quelques petites semaines.
Alors toutes les frondaisons vertes réapparaissent et les fleurs aussi.
Le parc redevient un havre de paix pour tous ceux qui le connaissent.
Les berges sont à nouveau le port de plaisance des cygnes et canards.
J’ai la chance de travailler le long de ce parc et je m’y promène souvent.
Il m’est familier pendant toute l’année et j’y observe le cycle des saisons.
Moins fréquenté l’hiver que le reste de l’année c’est un parc « sauvage ».
Ce statut le rend inondable afin de contrôler les crues de la Moselle.
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Ces photos sans légende sont toutes prises à Metz.
Elles me permettent de vous en montrer plus de la ville.
Ces bouts de Metz sont un kaléidoscope de ses beautés.
Metz, « Ville où il fait beau et bon vivre !» : j’aime le montrer.
Cette série est inépuisable car Metz est une ville photogénique.
Ces photos n’ont qu’un but, celui de vous apprendre à l'imaginer.
Il est possible que je tente de vous donnez envie de venir la découvrir…
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Un jour une photo
Un de mes « Vu à Metz ».
Publié pour devenir un clin d’œil.
Avec vous aujourd’hui je le partage.
Il est l’image d’un instant de vie à Metz.
Invitation à partager une ou dix émotions
Il en est ainsi depuis l’ouverture du Centre Pompidou-Metz :
dorénavant, Metz reçoit de nombreux touristes chinois.
Si je devais être l'un de ces touristes chinois en visite.
Si je devais avoir envie de manger un délicieux serpent.
Si je devais avoir envie de boire du champagne français.
C’est là que je rentrerais pour déjeuner...
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