Nous sommes dimanche et comme les précédent de cette année, je vous invite à une découverte ou à une redécouverte d’un article publié une première fois il y a quelques années (février 2010). Aujourd’hui, j’ai choisi le Centre commercial Saint-Jacques.

Ce qui a changé depuis la première publication c’est que la FNAC est partie s’installer (fin 2012) au sous-sol des Galeries Lafayette sur la place de la République. Très bientôt, le centre commercial bénéficiera d’une rénovation de très grande ampleur avec de considérables changements pour en renouveler son attractivité auprès des centaines de milliers de pesonnes qui le fréquent chaque année (dont moi...).

J’aime vous montrer les petites boutiques charmantes et pittoresques qui ici contribuent toutes à donner à Metz sa légitime réputation. C’est celle d’être l’une des villes les plus commerçantes de France. Je veux aussi vous montrer que notre cité ne manque d’aucun des magasins, ni d’aucune boutique, ni d’aucun commerce qui la font être très attractive car très contemporaines.

Le centre commercial Saint-Jacques existe depuis 1976. Il comptait 76 boutiques dont les surfaces étaient à l’époque plus importantes que celles de maintenant, autour d’un hypermarché occupant alors la quasi-totalité de son premier niveau commercial, en sous-sol.

En 1990, après un chantier de sept mois, ce chiffre est passé à 120 boutiques. Le Saint-Jacques abrite un supermarché, une très importante Fnac, un hôtel-restaurant Novotel de trois étoiles avec sa piscine découverte, un bureau de poste et un parking souterrain de 1 200 places. Cela fait de lui la locomotive du commerce au centre ville.

Le centre Saint-Jacques dispose aujourd’hui d’une surface commerciale de 20 000 m². Elle devrait être augmentée par un projet en cours de création de nouvelles boutiques sur la place aérienne du Forum.

Une verrière rappelant la structure de la Pyramide du Louvre a fait son apparition sur la place du forum Saint-Jacques lors des derniers grands travaux d’embellissement.

Grâce à cette grande structure vitrée, la lumière naturelle est enfin arrivée dans le centre commercial. Le seul niveau du centre à être à ciel ouvert est celui de la place du Forum dont les bâtiments de quatre niveaux hébergent des bureaux et des logements résidentiels.

L’une des particularités les plus exceptionnelles de ce centre commercial très important est d’être intégré dans le tissu urbain du centre ville et de ne pas le défigurer. C’est cela que je me suis attaché à vous montrer grâce à quelques unes des photos que je vous propose de découvrir.

Non, je ne vis pas seul dans Metz.

Il y a près de 125 000 habitants avec moi.

Alors, il m’arrive d’en croiser quelques-uns.

Voici des portraits de ces gens que je vois ici.

Ces personnes me tiennent compagnie dans la ville.

Elles sont seules ou accompagnées en groupe ou pas.

Un clic sur chaque photo vous permettra de la voir en grand.

Hier, il était 7h12, lorsque pendant quelques instants j’ai vu ce camion sur la place Mazelle. Il semblait à l’arrêt et je me disais : tu fantasmes ! Alors j’ai eu l’idée de sortir (très vite)  mon APN de mon sac à dos et de faire une photo en me disant : s’il est sur la photo, cela voudras dire que tu n’as pas fantasmé. Je vous laisse juges en vous montrant la photo que j'ai faite et qui me rend encore si perplexe.

Le temps de la visionner (15 secondes), voulant faire d’autres photos, j’ai alors relevé ( très vite) la tête en même temps que mon APN. Incroyable : il n’y avait plus rien devant moi, ni voitures, ni camion. Je me suis dit : mais tu perds la tête Marc et là je me suis souvenu que j’avais bien photographié le camion avec la bannière de mon blog.

Mais le camion avait simplement avancé et il était au coin de la place devant le Grand Séminaire de Metz. Je n’ai bien entendu vu qu’un camion blanc sans aucune inscription sur le flanc. Là, j’ai vraiment douté de moi et je ne comprenais pas ce qui était en train de se passer.  

Lorsqu’il est passé devant le parking Mazelle dans lequel je devais récupérer ma voiture pour aller au bureau, il n’était que blanc, seulement blanc, uniquement blanc. J’ai pensé alors qu’à coup sûr j’avais tout imaginé. J’avoue que j’étais alors très très troublé, mal à l’aise voire inquiet.

Je me suis alors rendu compte qu’un soleil hivernal éclairait la place. J’ai même alors pensé que ce premier soleil si matinal, après près de cinq mois de grisaille pouvait m’avoir infligé une insolation fulgurante… Là, je me suis trouvé (très) ridicule car je n’étais sur la place que depuis moins de quatre minutes et qu’il faisait alors - 3°. Je me suis ressaisi en décidant d’aller au bureau. Je me suis promis d’analyser ce phénomène à mon retour en fin d’après-midi en regardant de plus près la photo du camion avec la bannière de mon blog.

Je comptais sur la photo avec la bannière de mon blog pour être certain que je n’avais ni rêvé ni fantasmé, ni était illuminé, ni victime d'un mirage… Voici la photo. Là, je n’arrive même plus à partager avec vous ce que je ressens car si j’ai bien photographié le camion, je ne possède qu'une photo très matinale et très hivernale d’un magnifique camion blanc…

C’est beau une porte, une porte ancienne ou pas, une porte sans âge où pas, une porte riche ou modeste, une porte exceptionnelle ou pas, une porte bleue.

Voici d'autres portes, de son centre ville, de ses quartiers les plus anciens, de ses rues les plus pittoresques, les plus fréquentées, de ses endroits peu fréquentés sauf par les riverains.

C’est une autre façon de voir une ville que de penser à regarder, à admirer ses portes. J’ai cette chance lorsque je me promène, lorsque je me déplace ici de passer le long de ces portes surprenantes, insolites, originales, parfaitement entretenues ou pas…

J’aime ces portes, elles sont ici par milliers, en voici quelques unes dans cette série « Les portes de Metz ». Je la sais elle aussi inépuisable alors je n’ai l’intention que de vous montrer celles devant lesquelles je passe souvent : elles se comptent par milliers et des centaines d’entre elles sont très belles…

Si elles le sont moins, elles sont pour moi touchantes et méritent de faire partie de cette découverte du patrimoine messin.

   Voir ou revoir par un clic ici / Les portes de Metz 9... 

Demain nous serons passés au vert.

Demain nous aurons délaissé le blanc.

Demain c’est parfois si loin d’aujourd’hui.

Aujourd’hui c’est triste quand c’est comme hier.

Aujourd’hui sans vert c’est la faute à l’insolent hiver.

Aujourd’hui devrait être enfin du temps en printemps.

Hier la neige et le froid n’étaient pas des intrus dans Metz.

Hier les jours mouillés glacés et enneigés étaient acceptables.

Hier entre novembre et mars nous nous savions en saison froide.

Hier aujourd’hui et demain font ici trop de jours privés de soleil.

Hier aujourd’hui et demain nous font vouloir sortir de ce long hiver.

Hier aujourd’hui et demain sont tristes quand l’hiver s’attarde indélicat.

Les façades de Metz portent des enseignes.

Elles se comptent par centaines en ville.

En voici neuf, toutes ne sont pas neuves.

Ici, le commerce c’est une affaire sérieuse.

Je leur tire le portrait depuis des mois.

Elles sont aussi espiègles que sérieuses.

Bientôt je vous en montrerai d’autres…

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