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Voici quelques photos prises, pendant la NUIT BLANCHE 5 (NB5) depuis la place Raymond Mondon et l’avenue Foch, d’un immeuble de prestige qui porte trois noms : pour certains il est la Maison des Corporations, pour d’autres la Chambre des métiers, pour d’autres l’Immeuble des Corporations Réunies.
Ce grandiose bâtiment construit entre 1907 et 1909 par les allemands, est l’un des immeubles les plus emblématiques du patrimoine germanique dans le quartier Impérial de Metz.
Construit en grès rose il est de style Néo-renaissance très en vogue en Allemagne comme auprès de l’empereur Guillaume II. C’est pour cela que j’aime le photographier et que j’ai fait ces photos de nuit.
C’est en descendant la rue Gambetta pour rejoindre la gare impériale que nous avons vu une longue file d’attente devant l’entrée du Royal. Cette foule nous indiquait qu’il participait à la NB5. Nous y avons pris place pour découvrir l’intérieur de l’ancienne et auguste Chambre des Métiers …
Je dois vous dire ce qui fait ici la notoriété du Royal depuis 1969, en évitant de vous « choquer » mais sans vous priver d’informations vous permettant d’imaginer ce que nous pouvons avoir ressenti par milliers en y pénétrant pour visiter ses installations actuelles 1969, c’est l’année de mon arrivée à Metz.
Ce vaste établissement est connu à Metz comme un lieu très mystérieux, fermé, spécialisé où aiment se « détendre » : ceux avec ceux qui le souhaitent, celles avec ceux qui le souhaitent, ceux avec celles qui le souhaitent, celles et ceux avec celles et ceux qui le souhaitent ! On y projette des films qui ne sont pas des films art et essai mais corps et essai… La clientèle y est débridée, imaginative, sélective ou pas et le tout se passe dans des locaux classés monuments historiques depuis 2002 sans que cela n’y perturbe la mixité sociale…
Nous n’avons pas été déçus, même si à cause d’une obscurité propice à son commerce et à cette nuit de visites populaires et même familiales, je n’y ai pas fait beaucoup de photos. Je n’ai pas voulu me faire remarquer en utilisant le flash… Les couloirs du rez-de-chaussée y sont très « décalés » puisqu’ils me font penser à ceux d’un couvent Néo-renaissance en Allemagne : je les imagine aussi sobres et germaniques les couvents allemands…
Cette visite restera un souvenir très très particulier de cette NB5. Nous avons aimé avoir un accès inattendu à ce temple des plaisirs et l’avoir fait au second degré, comme la fait autour de nous trois une immense majorité des visiteurs d’un soir, d’une nuit…
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Une photo
Pour en rêver
Pour les admirer
Pour les envier
Pour être attendri(e)
Pour être ému(e)
Pour s’en émerveiller
Pour imaginer
Pour aimer la vie
Pour aimer la beauté
Pour aimer la nature
Pour simplement rêver...
Rêver d’être eux
Rêver de voler
Rêver d’être libre
Rêver de bonheur
Rêver d'ailleurs
Rêver d'amour
Rêver de paix
Rêver d'espace
Rêver d'harmonie
Rêver
Simplement rêver...
Photo : Internet.
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J’aime ressentir ceci :
Metz, ville où il fait bon et beau vivre !
J’aime en être de plus en plus certain.
J'aime vivre ici et j’aime partager cette ville avec vous.
Voici aujourd’hui vingt autres tout petits « morceaux » de Metz.
Il me reste des milliers de choses à photographier ici, je le sais…
Pour découvrir ou revoir : Vingt de mes "autour" du Centre Pompidou-Metz / 79
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Metz a 3 000 ans d’histoire. Voici un élément prestigieux de son patrimoine présentée au public sur le site de la Foire Internationale de Metz (FIM). Cette présentation exceptionnelle des Musées de la Cour d’Or à Metz était accompagnée de ce texte.
« Cette très belle mosaïque d’une surface de 21 m2 est l’un des plus grands pavements découverts à Metz.
Ornée de vases sans doute remplis de vin, d’oiseaux multicolores et de branches parfois ornées de fruits, elle évoque une certaine douceur de vivre à la romaine où la nature et fertilité ont une place essentielle ».
C’est un touchant témoignage de la maison messine à l’époque gallo-romaine. Il a 1850 ans. La Mosaïque aux Oiseaux a été découverte en 1970 à Metz rue Maurice Barrès.
Cette partie présentée à la FIM n’avait jamais été présentée au public depuis sa restauration. A l’inverse, l’autre partie de ce pavement exceptionnel est lui exposé aux Musées de la Cour d’Or.
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Nous l’avons vu en sortant de chez nous, lui restera en place.
Il a été inauguré quelques heures avant la NUIT BLANCHE 5.
A partir de maintenant, ici c’est un chef-d’œuvre officiel.
J’aime cette mise en art du parking Mazelle.
C’est là que nous garons nos voitures.
Artiste : Esther STOCKER.
Titre de l'oeuvre : sans titre.
Nous l’avons vu en passant par le skate parc de la Seille.
C’était une installation aérienne avec une structure lumineuse.
Pour cette NB5, elle a été créée au dessus des fosses du skate parc.
Artiste : CULUMUS COLLECTIF.
Titre de l’œuvre : INVERSION.
NB5 : autre façon d’écrire « NUIT BLANCHE 5 ».
Nous l’avons vu près de l’installation « INVERSION ».
C'était un bus du réseau des TCRM entièrement mis en art.
Il était entouré de fumigène dans une ambiance très musicale.
Lui, nous pourrons le voir pendant une année entière.
Il va être réintégré dans la flotte des bus.
Artiste : MAURICE LOPES
Titre de l’œuvre : UNE VILLE, DES MOUVEMENTS.
Lieu : la gare des autobus.
TCRM : Transports en Commun de la Région Messine.
Nous l’avons vu en allant vers la rivière Seille.
Ce n’est pas une installation créée pour la NB5.
Pourtant elle s’intégrait parfaitement dans son circuit nocturne.
Alors, je le glisse dans ces photos sans scrupules.
Les Arènes de Metz programme des évènements sortifs et des concerts.
Artiste/architecte : PAUL CHEMETOV.
Titre de « l’œuvre » : LES ARENES.
Lieu : le par de la Seille.
Nous l’avons vu en empruntant la passerelle du Graoully.
L’artiste a peint en phosphorescent des bouts de bois.
Tous provenaient des jardins de la Seille (autre nom du parc).
Sur l’eau de la Seille, c’était une écriture graphique luisante.
Artiste/architecte : LETIZIA ROMANINI.
Titre de « l’œuvre » : GALLEGIANTI.
Lieu : le par de la Seille.
Nous l’avons vu en rejoignant le Centre Pompidou-Metz.
C’était un immense potager temporel dessiné par l’artiste.
Son but : provoquer une réflexion sur les échanges commerciaux.
Artiste : FRANCOIS MARTIG.
Titre de l’œuvre : INSTALLATION/ART DU PAYSAGE.
Lieu : une friche provisoire face au CPM.
Installation réalisée grâce au concours :
du Lycée Agricole de Courcelles-Chaussy,
du Lycée Professionnel des Métiers du Bâtiment de Montigny-lès-Metz,
des Espaces Verts de la Vile de Metz.
CPM : autre façon d’écrire « Centre Pompidou-Metz ».
Nous l’avons vu pendant notre découverte du potager temporel.
Le CPM nous est apparu derrière une petite colline créée pour la NB5.
Elle était un belvédère au dessus des allées de cette création végétale.
Nous l’avons vu depuis la colline/belvédère du potager ponctuel.
Du côté de la friche nous pouvions voir les installations du potager ponctuel.
De l’autre côté nous étions face au CPM, autour de nous des centaines de visiteurs.
Le CPM n'était éclairé que par une projection sur son toit « le chapeau chinois ».
Nous l’avons vu dans un quartier mis au noir pour une performance extraordinaire.
Pendant 18 minutes nous avons admiré une fabuleuse installation visuelle et sonore.
Son thème était celui des traces laissées dans les abysses par des créatures inconnues.
C’était une rencontre entre la macro-architecture animale et l’architecture humaine.
Nous avons été fascinés par ce spectacle d’une sublime beauté.
Artiste : COLLECTIF ANTIVJ.
Titre de l’œuvre : PALEODYCTION.
Lieu : le toit du CPM et l’extrémité de la première galerie.
Photos prises du belvédère du potager ponctuel et du Parvis des Droits de l’Homme.
Direction artistique : SIMON GEILFUS et YANNICK JACQUET.
Création musicale : THOMAS VAQUIE.
Création visuelles : SIMON GEILFUS, YANNICK JACQUET et ROMAIN TARDY.
Producteur : NICOLAS BORICHT.
Nous l’avons vu en quittant le CPM pour aller à la gare de Metz.
Ce passage sous la gare de Metz, construit en 1905, était condamné depuis 1950.
Il a été ouvert au public juste avant la NB5, après des mois de travaux colossaux.
Les frises, le carrelage et le granit ont été conservés car en excellent état.
Ce souterrain permet de passer directement du hall des départs au parvis du CPM.
Il offre un raccourci entre les quartiers de Queuleu et du Sablon avec le centre ville.
Nous l’avons vu dans la gare transformées par diverses installations provisoires.
L’artiste a souhaité dessiner un bruit dans l’espace avec ces lignes blanches.
Elle l'a fait au sol, sur les murs et surtout dans l'espace aérien du grand hall.
Son travail mettait en scène les incertitudes du rapport au réel.
Artiste : ANNE-FLORE CABANIS.
Titre de l’œuvre : TRACÉS.
Lieu : les façades, l’intérieur, le grand hall des départs et le château d’eau.
Photos prises dans le grand hall des départs.
Nous l’avons vue Metz éclairée comme elle l’est toutes les nuits.
Ne le sont pas que les bâtiments officiels ou touristiques…
Les lumières ici aiment jouer avec le jaune de la pierre de Jaumont.
Nous l’avons vue cette surprenante et si belle installation, si délicate en rose.
Sublime audace que d’avoir habillé l’escalier d’honneur de l’empereur Guillaume II.
L’artiste a imaginé une entrée qui n’en finit pas.
Un mannequin d’apparat y tournait à rebours au centre d’une jupe irréelle.
Artiste : MARIE-NOELLE DEVERRE.
Titre de l’œuvre : ENTRE LÀ.
Lieu : l’entrée de l’escalier d’honneur vers les appartements impériaux.
Nous l’avons vu sur le sol rouge cet alphabet de formes graphiques.
L’artiste aime investir des lieux en jonglant avec le langage des signes.
L’ensemble pouvait donner une impression de chaos : il n’en était aucun.
Artiste : JULIEN NEDELEC.
Titre de l’œuvre : CETTE OBSCURE CLARTÉ QUI TOMBE DES ÉTOILES.
Lieu : le Salon Charlemagne des appartements impériaux de la gare.
J'ai prévu un article consacré à ce lieu d'exception rarement ouvert au public.
Nous l’avons vue cette micheline faisant un bisou à un TGV.
Tout simplement en quittant les appartements impériaux.
Ils sont directement reliés par une porte impériale au quai n° 1.
L’empereur Guillaume II pouvait ainsi passer du train à ses appartements.
Il adorait venir à Metz, plus pour y faire la guerre mais pour chasser en Moselle.
Nous l’avons vue l’extérieur de la gare habillée par ANNE-FLORE CABANIS.
Des centaines de fins rubans blancs y étaient devenus des portées de lumière.
Leur présence aura rythmée sa façade longue de 300 mètres pendant une nuit.
Nous l’avons vue cette pieuvre monstrueuse et pourtant ludique.
Elle se voulait provoquer des sourires et créer une surprise : ce fut réussi.
Ce bâtiment aura été détourné de sa sage austérité pendant une nuit.
Nous avons beaucoup aimé ces énormes tentacules d’une couleur surnaturelle.
Finalement, cet envahisseur a été bien plus hilarant qu’inquiétant… pour les adultes.
Artiste : FILTHY LUCKER
Artiste associé : PEDROS ESTRELLAS.
Titre de l’œuvre : OCTOPIED BUILDING.
Lieu : l’immeuble de la Banque Populaire de Lorraine.
Nous l’avons vue cette peinture au noir du ciel de l’avenue Foch. Composée de sept faisceaux parallèles de lumière laser, elle peut avoir été visible sur 60 kilomètres. Nous nous sommes contentés de l’admirer sur les 800 mètres de l’avenue que nous avons remontée pour découvrir d’autres installations.
L’artiste entendait englober la diversité géographie et sociale dans sa portée et symboliser l’espoir.
Artiste : YVETTE MATTEREN.
Titre de l’œuvre : GLOBAL RAINBOW.
Lieu : l’avenue Foch.
Cette avenue avait été entièrement libérée de la présence des voitures. C’était la toute première fois que je la découvrais ainsi offerte aux piétons pour la NB5.
Nous avons vu bien d’autres installations et performances. Ce n’est là que la première partie de cette promenade que nous avons faite dans cette NUIT BLANCHE 5.
Nous, c’est Chronique, Bernard et moi en compagnie de plus de 100 000 autres personnes. L'an dernier, la NUIT BLANCHE 4 a été fréquentée par plus de 130 000 personnes. Je ne connais pas le chiffre de la fréquentation de cette NB5.
Je vous dis à bientôt pour la suite et fin de ce périple que nous avons fait en 3h30 sans avoir pu tout voir.
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Elles glissent le long de leur écorce
Les feuilles un jour perdent leurs forces
Elles tombent sur un vieil escalier esseulé
Au bord des marches elles seront piétinées
L’arbre quitté se claquemure dans son écorce
Bientôt héroïque il affrontera moult froids féroces
Les feuilles mortes inutiles ne le verront pas souffrir
Des hommes seront passés les délivrer de leur martyr
Personne ne pleure des feuilles par le froid assassinées
Mais l’homme pleure un arbre par le mauvais temps terrassé
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