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Un jour une photo
Un de mes « Vu à Metz ».
Publié pour devenir un clin d’œil.
Avec vous aujourd’hui je le partage.
Il est l’image d’un instant de vie à Metz.
Invitation à partager une ou dix émotions.
Une machine à damer n'a jamais de carrosserie.
Sans doute l'une des plus bruyantes sur un chantier…
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Une amie vient d’être plongée dans triste inconnu.
Long sera le traitement qui devra très vite le vaincre.
Là-bas sa terre est bien trop éloignée de celle de Lorraine.
Le bel Anjou n’a aucune frontière avec la terre de la Moselle.
D’ici je pense à elle sans ignorer sa détermination à se battre.
Alors que ce mandala lui signifie que mes pensées vont vers elle.
Qu’il lui porte bonheur et l’accompagne sur son chemin vers après…
La distance m’interdit d’être près d’elle la pensée adoucit cette injustice.
Mandala inspiré par la force tranquille du crocodile.
Voici la photo originale que j'ai utilsé pour créer ce mandala.
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Un jour une photo
Un de mes « Vu à Metz ».
Publié pour devenir un clin d’œil.
Avec vous aujourd’hui je le partage.
Il est l’image d’un instant de vie à Metz.
Invitation à partager une ou dix émotions.
Lumière au travers d'un vitrail de Jean Cocteau.
L'instant est précieux car le soleil n'est artiste qu'en journée.
Moment de sérénité absolue que celui en compagnie de ce vitrail.
A Metz tous les vitraux de l'église Saint-Maximin sont de Jean Cocteau...
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C’est en haut de la rue Marchant, sur la colline Sainte-Croix, que se dresse cet immeuble. Il s’appelle Îlot Trésor. Nous étions, Chronique et moi, en train de photographier les détails de sa façade inondée de soleil. Il mettait en valeur la totalité des éléments d’origine (certains datent de la Renaissance) et de ceux qui ont été rajoutés après et ensuite depuis les années 1990. Ses murs datent du Moyen-âge et du 18e siècle. Le baron Nicolas-Damas Marchant, maire de Metz au début du 19e siècle a habité cette vaste bâtisse.
Nous pensions ne rapporter des photos que de la grande façade avec ses fenêtres peintes, ses rajouts de céramique, de briques et de béton. Une dame est alors arrivée pour accéder à cet immeuble. Je me suis approché d’elle en ne souhaitant que savoir si ce bâtiment si original portait un nom. Je suppose qu’à la vue des photos, vous aurez confirmation que grâce à cette très sympathique rencontre nous sommes passés de l’autre côté de la façade…
Vous pouvez obtenir, si vous deviez le souhaitez, un agrandissement de chacune des petites photos par un simple clic sur elle.
Au bout de tous mes efforts (en vain) pour ne pas publier trop de photos de cette architecture extraordinaire et faire un article trop long ce sont cinquante-quatre photos qui illustrent cet article.
De l’autre côté de cette immense porte en bois il y a la cour principale. Elle dessert les appartements de ce qui est devenue une copropriété grâce à la volonté d’un couple passionné par cet immeuble et à la complicité de leur ami l’architecte Jean-François Dechoux. Il supervisera la restauration et de la décoration de ce qui était en 1990 « une ruine » au moment de son acquisition. Un quatrième personnage, Jean-Paul Grimaud a été associé à cette aventure qui perdure encore.
Le local à poubelle porte l’inscription « La poubelle pour aller danser », est orné de carrelage coloré et de mosaïques du sol au plafond. Il donne le ton à l’ambiance originale voulue par l’ami-architecte Jean-François Dechoux.
L’une de ses passions était de travailler qu’avec des objets de récupération pour faire de l’art avec des objets destinés au rebut. Le résultat est visible partout dans les différentes parties de ce vaste ensemble composées d’un « bric et de broc » qui donne une élégance indéniable, originale, unique à l’Îlot Trésor.
Voici les façades de la cour principales. Délirantes d’audace et de trouvailles, elles offrent au regard une multitude de références à « Gaudi et au Facteur Cheval. Rien n’y est démesuré sauf l’imaginaire. Tout y est confiné dans un itinéraire de surprises pour l’œil. Rien n’agace si ce n’est la certitude de ne pas réussir à tout voir…
Les garages sont baroques ! Les sols y sont délirants. Ont y trouve une collection somptueuse de différents pavages qui ne se chevauchent jamais sauf dans le regard. Les lustres en rajoutent. L’ambiance de ce lieu semble démesurément paisible. On peut y envier les voitures qui y dorment. Au fond une petite cour lumineuse prévient qu'il y a une suite…
La voici cette petite cour. C’est un puits de lumière où l’on retrouve les éléments présents dans tout l’immeuble (les carreaux de céramique en particulier). Un vieux puits y recueille l’eau de pluie. Il y a de l’Italie dans cette cour ensoleillée. C’est par elle que l’on peut déboucher sur le jardin de la résidence : il possède lui aussi un trésor…
Très révélateur de la démarche commune entre l’architecte et le couple à l’origine de la renaissance de cet immeuble sauvé d’une ruine annoncée, voici le passage entre la petite cour et la cour principale. Il est un vrai « catalogue » de tout ce qui peut avoir été récupéré dans les bennes à ordures pour être utilisé et rendre beau la totalité de cette merveilleuse construction. Le « baroque-ludique » y est aussi au rendez-vous…
Vous vous demandez comment peuvent êtres les cages d’escalier ? Et bien en voici un aperçu. Cette dame à laquelle j’ai demandé si l’immeuble avait un nom nous a donné l’autorisation de nous promener dans l’ensemble de l’immeuble et de découvrir, par nous même, si derrière sa façade sur la rue c’était aussi original et aussi surprenant…
Je n’avais jamais imaginé qu’il puisse y avoir une gage d’escalier qui soit une véritable œuvre d’art dans Metz, au cœur du plus vieux quartier de la ville, du plus historique.
Nous avons traversé la cour principale pour répondre à l’invitation de la dame qui nous a fait cadeau de cette fabuleuse découverte. Nous devions absolument aller la retrouver dans son appartement derrière la porte rouge en haut de l’escalier. Il a avait tant à voir que Chronique n’a vu l’incroyable pavage de la cour qu’en regardant mes photos.
Les balcons sont aussi surprenants avec une structure composée d’éléments récupérés et assemblés pour devenir des loggias futuristes qui m’ont fait penser à des univers de science-fiction.
Baroque, le palier qui dessert l’appartement du couple grâce à qui ce bâtiment existe, l’est ! Les murs ont été montés eux aussi avec des matériaux de récupération. L’effet est surprenant car tout contribue sans relâche à surprendre et à mettre à mal, de bien agréable façon, ses repères en matière d’architecture.
C’est de sa terrasse, chaleureuse, protégées par des grilles faites maison, que nous avons découvert le dos de l’église Sainte-Ségolène et surtout le jardin de la résidence. Il renferme lui aussi un véritable trésor. Le jardin est en cours de réaménagement pour qu’il devienne l’écrin de ce trésor architectural.
Voici le trésor du jardin. C’est une « folie ». Elle a été offerte à sa bien-aimée par un pharmacien alsacien pendant l’annexion de Metz par l’Allemagne (1871-1918). Celle-ci était une chapelle privée réalisée dans une dimension d’extravagance volontaire avec le traditionnel observatoire que l’on trouvait sur toutes les « folies ». Cette présence insoupçonnée a rendu notre visite encore plus exceptionnelle que nous ne pouvions l’imaginer avant de passer par cette terrasse.
Merci Madame de nous avoir offert le plaisir incroyable de la fabuleuse découverte de votre chez-vous, un chez-vous aussi merveilleux que le souvenir que nous gardons de notre rencontre au pied de votre Îlot Trésor si prometteur de l’extérieur, si exceptionnel à l’intérieur. Nous avons aimé passer cette heure dans votre domaine : merci Madame.
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Un jour une photo.
Un de mes « Vu à Metz ».
Publié pour devenir un clin d’œil.
Avec vous aujourd’hui je le partage.
Il est l’image d’un instant de vie à Metz.
Invitation à partager une ou dix émotions.
« Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ».
À celui qui suit cette maxime, il n'arriverait que du bien.
C’est bien ce que recommandent trois petits singes avec sagesse.
De mon côté et une fois de plus j'ose ceci, inspiré par cette photo :
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