Après le Jardin Botanique de Metz, c’est dans le grand hall de l’Arsenal que se poursuit la découverte du travail du sculpteur Cyrille André invité à Metz, sur trois sites différents, pour la troisième édition de l’Art dans les jardins.

 

L’exposition, visible jusqu’au 14 octobre 2012, y présente des personnages aériens et des chiens massifs. Les « Chiens rêveurs » sont eu postés au sol. Ils sont en bois travaillé à la tronçonneuse par l’artiste qui aime se confronter à la matière dont il conserve alors l’aspect brut et les imperfections.

 

Pour réaliser les personnages au nom de « Migrant » l’artiste a utilisé des matériaux composites plus légers (blocs de polystyrène taillés dans la masse et stratifiés avec de la résine noire. Les boules sont faites avec les mêmes matériaux.

 

Cet ensemble de quatre sculptures (2010) est né d’une réflexion sur la migration et le déplacement. Elle forme une pièce intitulée « En Transit ».

 

L’attitude des personnages suspendus dans des filets évoque des scènes, des atmosphères ou des tensions. L’absence de détail ou de trait identitaire donne à l’ensemble une dimension universelle. Elle donne aussi la liberté à chacun d’imaginer sa propre histoire.

 

Le bar de l’Arsenal n’est lui ouvert qu’en fonction des concerts et spectacles. C’est précisé sur un pictogramme collé sur les vitres de sa salle qui jouxte le grand hall. En rouge, le logo officiel de l’Arsenal qui est une sublime salle de concert.

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Corps réveillé

Draps rejetés

Sommeil acquitté

Esprit chiffonné

Lever avancé

Lumière allumée

Besoin uriné

Café avalé

Cigarette allumée

Fenêtres fermées

Silence écouté

Café avalé

Cigarettes fumées

Autres que moi ignorées

A mon bien-être esprit affairé

Je suis mon maître pendant ces heures

J’y suis égoïste dans mes humeurs

J’apprécie du moment la douceur

Un autre jour arrive avec lenteur

Je sais devoir y être acteur

Alors je m’attarde

Alors je me retarde

Alors j’aiguise ma garde

Alors l’heure je regarde

Alors je sors par mégarde

 





 

 

 

  

Avec Chronique nous sommes aussi allés visiter Marsal près de Dieuze. C’est un village du Pays du Salinois. Il héberge, à une cinquantaine de kilomètres de Metz, le Musée départemental du sel et d’autres vestiges datant de sa belle époque. A peine étions nous garés près de l’église Saint-Léger que j’ai aperçu un passage couvert d’herbe.

 

Voici en photos ce que nous avons découvert au bout de ce court tunnel menant à l’extérieur du village, en plein champs…

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque nous sommes « revenus » de ce lieu inattendu, passionnant et si étrange dans l’univers bucolique et historique du village de Marsal, nous avons tenté d’en connaître l’origine. C’est auprès des personnes qui tiennent l’accueil du Musée du Se que nous avons appris ceci : c’est une réalisation collective d’un groupe de jeunes pendant un chantier estival organisé il y a plus d’une dizaine d’années et point final, pour les explications !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette installation artistique, effectivement réalisée par des artistes et des jeunes pendant un atelier de vacances, a été un moyen de restructurer un mur de défense des anciennes fortifications qui protégeaient cette cité. C’est le peu d’informations que j’ai lues en faisant des recherches sur Internet.

 

De la maçonnerie brute, des sculptures, des ajouts de céramiques, de bas reliefs, des bustes, des cartouches qui transmettent des messages divers, laissés par les jeunes gens, forment un ensemble qui me fait penser au travail aussi délirant que réfléchi du Facteur Cheval.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce lieu, donnant sur la campagne, porte le nom de « Mur de la poterne ». Il n’est plus signalé depuis la disparation, dans tout Marsal, de la signalisation  mise en place et dérobée : elle était en bronze…

 

Il est pourtant facile d’admirer cette installation en se rendant derrière l’église et le cimetière et en passant sous le passage. Dans un prochain article, je vous montrai les photos du reste du village et surtout celles sur le Musée du Sel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le petit amphithéâtre est très sympathique. Il offre à ce lieu une dimension « romaine » ce que je sais avoir été fait volontairement. Ce doit être bien agréable d’assister à un spectacle environné d’une campagne radieuse.

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

Regarder autour de soi.

Voir aux bouts de ses regards.

Aimer ce que l’on voit alors.

Détecter de l’insolite.

Photographier souvent.

Sélectionner toujours.

Publier parfois.

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C'est la machinerie du "brumisateur urbain" de la place de la République. Pour allimenter cette fontaine sèche il faut beaucoup de tuyauterie. Voici le système qui donne vie à chacun des jets d'eau pour ravir et amuser ici petits et grands.

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme je ne sais pas photographier la lune, je photographie ce qui se passe sur terre… J’aime bien avoir la tête dans la lune, cela me repose de ce que je vois ici-bas. Je ne photographie pas ce qui me bouleverse, ce qui me choque, ce qui me blesse, ce qui me dérange dans la vie, pas encore…

 

  

 

 

 

   

 

 

 

 

Je sais, vous allez chercher deux chaises.

Ne le faites pas car vous n’en trouverez pas !

Je ne l’ai eu qu’entre ces deux petites portes…

Chronique elle déteste que je la prenne en photo.

Je déteste être pris en photo mais moi je la laisse faire.

Ce que je ne déteste pas faire c’est délirer avec une photo.

Vous en aurez une preuve de plus avec cette nouvelle série.