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Chaque année je suis certain d’une belle réalité incontournable.
Elle me fait savoir qu’une boule ancienne nous ramène en enfance.
Nous avions ces boules sur les sapins que nous faisaient nos parents.
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Le conseil général du département de la Moselle a racheté les ruines du château de Malbrouck sur la commune de Manderen en 1975. Il s’agissait de le sauver de ceux qui depuis des années le pillaient et de son état de démantèlement avancé.
Les travaux de restauration débutèrent en 1991. Ce fut une véritable reconstruction. Elle dura sept ans. Le (nouveau) château fut inauguré en septembre 1998.
La qualité de cette restauration est due à la présence permanente des Compagnons du Devoir qui ont considérablement contribué à l’extraordinaire résurrection de ce château médiéval : pose de tous les parquets, ils sont cloutés à l’ancienne, reconstruction des charpentes en particulier…
Le château aujourd'hui se dresse fièrement à proximité immédiate des frontières de la France avec L’Allemagne et le Luxembourg distants de moins de six kilomètres et à une cinquantaine de kilomètres de Metz.
Quatre tours dessinent la somptueuse silhouette du Château : celle des Dames, celle dite la tour de la Lanterne, celle du Rocher chauve, et la tour de la Sorcière.Les dimensions de la cour principale sont de 40 m sur 50 m.
Le château de Manderen aussi appelé château de Malbrouck fut construit de 1419 à 1431 au 15° siècle par un seigneur très puissant et vassal du Duc de Lorraine, Arnold VI de Sierck. Ce seigneur possédait déjà un château à 6 km de là, château construit au 11° siècle à Sierck . Il était au 15° siècle très puissant en Lorraine et possédait de nombreuses terres. Avec l’accord de son suzerain.
C’est avec l’accord du Duc de Lorraine, son suzerain qu’il fit construire le nouveau château-forteresse de Manderen. Les deux premiers noms du château furent celui de Meinsberg puis celui de Mensberg (ma colline).
Durant la guerre de trente ans au 17° siècle, elle ravagea toute la Lorraine d’une façon très cruelle pour les populations, le château fut particulièrement endommagé.
Le célèbre Duc anglais de Marlborough, celui de la chanson « Marlbrough s'en va-t-en guerre (13Août 1704)» a séjourné durant deux semaines dans ce château qu’il occupa avec son armée. C’était au 18° siècle pendant la guerre de succession du royaume d’Espagne.
Appartenant au réseau des Grands Sites de Moselle, le Château de Malbrouck organise des banquets médiévaux, des spectacles régulièrement organisés au sein de ses murailles et des expositions.
Photos de Bernard
Moselle / 2009
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J’aime ressentir ceci :
Metz, ville où il fait bon et beau vivre !
J’aime en être de plus en plus certain.
J'aime vivre ici et j’aime partager cette ville avec vous.
Voici aujourd’hui vingt autres tout petits « morceaux » de Metz.
Il me reste des milliers de choses à photographier ici, je le sais...
1 000 PHOTOS...
Un jour, j'ai eu envie de montrer ce qui fait l'ambiance de Metz :
J'ai alors eu l'idée de prendre ces photos de bouts de Metz.
Cela me permet de partager avec vous plus de cette ville.
J'ai décidé de présenter dans chaque article 20 photos.
Celui-ci porte la semaine de Noël le numéro cinquante.
La dernière photo est donc le millième bout de Metz.
Ces clichés montrent ce qu'est Noël ici dans l'Est.
Pour découvrir ou revoir : Vingt de mes "autour" du Centre Pompidou-Metz / 49...
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Dans quelques jours l’enfant Jésus émouvra petits et grands.
Il lui faut être parfaitement installé pour la nuit de sa naissance.
Alors dans l’Est la crèche de Noël s’impose confortable et belle.
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Pourquoi je me sais si démuni, si blessé, si humilié…De partager avec d’autres tant de ce qui fait si mal
Par des peines que je n’ai jamais voulu subir
Pour des crimes et des délits jamais prémédités
De ce qui ne cesse de nous mettre le cœur en jachèrePar des renoncements dont nous ignorons la fin
Pour des raisons trop travesties pour les admettre
De tout ce que nous savons être méritants des nôtresPar notre rejet de leurs vies que nous aimions partager
Pour le simple droit de nous supposer par eux aimés
De tout ce que ces autres nous privent depuis longtempsPour des raisons que notre cœur est incapable de dicter
Pour nous autoriser à poursuivre sans eux nos vies
De ce que nous portons seuls dans des deuils indignesEnfermés dans leurs absences qu’eux ne comptent pas
Pour réussir à nous leurrer et rester dans présent et avenir
De ce que nous sommes obligés de tuer en nous pour vivrePar ce que d’autres souhaitent de nous que nous soyons là
Pour contraindre nos vies résister en accompagnant les leurs
De ce que nous devons défaire pour avoir assez d’oxygènePar bravade, par cynisme, par dépit, par même écœurement
Pour n’en manquer que lorsque nous sommes seuls à pleurer
De ce que nous rêvons dans trop d’heures trop torturéesPar ce qui nous est imposé de ceux que nous aimions
Pour survivre à nos souffrances et à nos peines cachées
De n’avoir jamais oublié pour ne plus être aussi blessésPar des vides qui nous éloignent de nos parents et enfants
Pour nous permettre de croire que sans eux vivre est possible
De devoir et félicitons nous en de savoir survivre sans euxPar des tours de passe-passe sans aucune magie heureuse
Pour nous convaincre que reniés, rejetés, abîmés, nous allons
Pourquoi je me sens si démuni, si blessé, si humiliéDe partager avec d’autres tant de ce qui fait si mal
Par ma conviction de n’être pas plus déméritant que vous
Pour me donner et définitivement une chance de m’éloigner
De ceux que j’ai aimé et qui m’ont contraint à les désaimerDe ceux qui me jugent indigne de leur amour et respect
De ceux qui ne me désignent comme un paria dans leur vie
De ceux de qui je me sais par devoir de survie me priver
Par nécessité
Pour vivre…
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Je livre des parcelles de moi
pour les partager lorsque j’écris.
C’est alors un peu, beaucoup, volontairement
me dévoiler, que d’écrire.
Marc de Metz
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