-
Vous ne le savez peut-être pas mais je travaille sur une des îles de la Moselle. J’aime ce quartier entre le centre ville et les quartiers de l’autre côté de la Moselle et de l’autoroute. J’ai la chance d’avoir un port céréalier à proximité de mon travail et une très importante écluse: l’écluse de Metz. Le long de ces installations, il y a une pistes cyclable, on en trouve de plus en plus dans toute la ville.
Lorsque je veux me dépayser, au moment de la pause de midi, je n’ai qu’à faire quelques pas pour me retrouver dans un univers totalement inconnu pour moi : celui des mariniers, celui de ces incroyables péniches, celui du transport fluvial. Lorsque je pars me promener, j’emporte toujours mon appareil photo…
Ce midi, un midi de novembre encore tout embrumé après les brouillards du matin, j’ai vu passer, tout près de moi ce magnifique navire le Gremko-G. Sa masse m’a impressionné lorsque je l’ai vu de loin sous le pont de Fer. Je l’ai regardé venir vers moi, glissant doucement sur une eau couleur d’acier frissonnante de froid.
En photographiant cette péniche, j’ai été salué par les hommes qui s’affairaient le long de son immense cale, afin de la préparer pour le passage de l’écluse, j’ai admiré ses 100 mètres de longueur et ses 11 mètres de largeur. J’ai fait un signe de la main pour leur souhaiter bon voyage vers la Belgique sous le pavillon de laquelle navigue cet incroyable navire de transport.
L’accès de l’écluse étant interdit au public, des contraintes professionnelles m’imposant surtout de rentrer au bureau, je n’ai eu que le choix de prendre en photo le building Sainte-Barbe. C'est l’un des plus hauts immeubles de Metz. Depuis près de soixante ans il regarde passer les péniches sous ses coursives et ses balcons.
Metz est le premier port céréalier de France. C'est dans les brouillards de l'automne lorrain que je le trouve magique...
18 commentaires -
Je n’ai encore… jamais roulé en Harley.
Je trouve fascinante cette mécanique chromée.
Je n’ai demandé à personne le droit de la mettre en bleu…
16 commentaires -
Ce qui me met en colère…
Celle qui sort de quelqu’un !
Elle est bruyante et inutile.
Ce qui me met le plus en colère…
Celle qui sort de moi, pour les mêmes raisons !
Marc de Metz
18 commentaires -
Je ne peux m’empêcher, lorsque je parcours la Grand Nef du Centre Pompidou-Metz, d’accélérer le pas pour retourner plus vite à la rencontre de ce triptyque époustouflant pour moi qui suis fasciné par le « bleu », ce que je ne cache, ni dans ma vie, ni dans ma peinture, ni sur mon blog. J’aime m’assoir face à cet océan de bleu et me laisser envahir par la magie de cette œuvre.
Ce triptyque « Bleu 1, Bleu 2, Bleu 3 », de Joan Miro date de 1961.Il a été magnifiquement restauré pour l'exposition de Metz. Il est ici, affirmé ne devoir plus être présenté au public comme il l’est durant cette première et exceptionnelle exposition du Centre Pompidou-Metz.
Quinze années auront été nécessaires au Centre Pompidou de Paris pour les retrouver chez des collectionneurs privés et ensuite réussir à racheter ces toiles éparpillées. Chaque élément de ce triptyque a une dimension de près de 3,50 mètres sur 2,70.
Joan Miro a dit : « Ceci est la couleur de mes rêves ». Les trois tableaux bleus doivent être vus comme un seul. Si on les regarde individuellement, ce qu'ils représentent n'est pas réel. Sur les fonds créés subtilement avec différents tons de bleu.
Joan Miro a mis dans chacun peu de dessins précis. Ces signes procurent une vibration et un battement de cœur aux tableaux. Ils les ouvrent sur des profondeurs insondables, laissent la liberté au regard et l'attirent dans l'effervescence des trois Bleu, d’une qualité unique,
Un clic sur "CPM" pour poursuivre la découverte du Centre Pompidou-Metz…
30 commentaires -
De l’autre côté de ma vie j’ai une île
Derrière quelques lettres se cache la Kanaky
En son cœur vert des tribus vivent leur vie
Sur le bord de ses lagons sont des hommes réunis
Grande Terre toute en montagnes filant à l’infini
De colline en colline sa nature accorde son crédit
La vie s’y passe dans la coutume et les compromis
Notre civilisation parfois exige beaucoup de ce pays
Loin de sa grande ville un dur labeur est toujours fourni
La vie là-bas est rude pour qui prétend n’y être point démuni
Exploitée mon île expose des blessures infligées par l’industrie
D’immenses mines de terre rouge y font le malheur des niaoulis
Trop de misère maintien son peuple originel qu'en futur indéfini
Impossible pour moi de porter un jugement qui puisse être précis
Ma vie ici que si loin de lui m’impose cette prétention en faire-fi
De l’autre côté de ma vie j’ai une île
Derrière quelques lettres se cache la Calédonie
Dans ses villes et villages les gens y sont en habits
Certains y vivent heureux sans pourtant rien oublier d’ici
L’exceptionnelle beauté de mon île leur exil toujours adoucit
Mille paysages grandioses et authentiques jamais contredits
Aux antipodes pour tant d’entre eux mon île est sublime pays
Son printemps est notre hiver et j’y suis né un jour de vendredi
Etrange pour moi de me souvenir que de n’y avoir été que petit
Je rêve de ses savanes de ses fleuves de ses montagnes ébloui
Je y traine en rêve dans la douceur de ces crépuscules indécis
Chaque soir si je le souhaite je peux en voir des images inouïes
Homme ici en une société nantie pour de faire la télévision suffit
Car en vie ici je vis heureux sans jamais pour cette terre d’oubli
J’ai dans le secret de choses que je tais pour elle belle nostalgie
D’ici j'accepte le destin de ma Calédonie qui peut devenir Kanaky
Avec la conviction qu’elle ne peut n’appartenir qu’aux siens je vis
Photo : Internet.
8 commentaires -
Homme passionné par le partage de son savoir
Auditoire attentif pour comprendre la richesse du site
Au fond de la Moselle il y a un parc archéologique européen
Le conférencier aime sans la moindre lassitude le faire découvrir
Le silence des auditeurs rend ses explications passionnantes
Du haut des gradins il m’a été facile de le photographier incognito
Parc archéologique franco-allemand à Bliesbruck en Moselle...
10 commentaires