Voici un magnifique texte que j’ai découvert, posté par mon amie « Chronique », sous la forme d’un commentaire. Je n’avais plus qu’à l'extraire des commentaires et l’illustrer de ces photos de la Moselle afin de le partager avec vous.

C’est chose faite avec un immense plaisir car cela me donne l’opportunité et le plaisir de vous faire découvrir ces photos, toutes prises par Bernard dans plusieurs régions de notre département.

Bonjour Moselle…

Je sais que nous ne nous connaissons pas et je m’octroie déjà le droit de vous appeler par votre prénom. Ne voyez là aucune in déférence de ma part, non….. Bien au contraire.

Je me dois de vous avouer que nous avons un ami qui nous est commun et qu’il me parle de vous avec tant de passion et d’admiration que j’implore votre indulgence si mon attitude vous parait quelque peu déplacée.

Il est vrai que notre ami Marc n’a de cesse de me montrer des photos de vos endroits que Bernard, un autre fervent admirateur, s’empresse de prendre dès que le temps le lui autorise.

Permettez donc que je puisse qu’être admirative devant tant de beauté.  Longer vos cours d’eau à bord de ces péniches ne peut que nous entrainer à la rêverie et aux délices d’un bonheur simple.

Je souris à contempler ce vert qui envahit chaque parcelle de vos terres. Il n’est pas un espace qui n’y soit pas assujetti. Que se soit en jardins ou en vignes. Je suis aussi en contemplation devant vos nombreuses forêts auxquelles Marc semble aussi très attaché.

Il faut  dire que la variété de vos arbres est le plus souvent inversement proportionnelle  à la hauteur qu’il en espère. Toutefois c’est avec vigueur qu’il défend ce patrimoine qui lui est si cher.

Je crois savoir aussi que votre histoire y est tout aussi rayonnante que votre gastronomie. Je me suis plus particulièrement penchée sur ces pâtisseries  variées, qu’un jour, j’espère pouvoir gouter. Il n’est de meilleur sacrifice que celui qu’on consent.

Ne voulant point abuser de votre temps si précieux, Chère Moselle, dont celui est de raconter votre passé, partager votre présent et d’anticiper votre futur, je me retire donc sur la pointe des pieds telle une amie peut le faire pour vous laisser à vos occupations fort variées.

Une amie en devenir…

Chronique.

Avec moi, Metz n’a pas de chance !

J’ai cessé d’aimer magasiner…

Ici, il y a une légende urbaine qui raconte : « Tu détestes le shopping ?

C’est avec Marc que tu dois aller faire du lèche-vitrine ! »

Je suis un ingrat car notre ville est un immense centre commercial.

J’y passe du temps que lorsque j’y photographie ses commerces.

Metz ne peut m’en vouloir :

je laisse ma place à des milliers de lécheurs de ses centaines de vitrines.

Voici quelques uns de ces petits commerces encore installées dans nos murs…

Certains ont des enseignes qui peuvent vous êtres très familières, d’autres non !

L’effroyable n’est plus confiné au Japon

Drame se répand sans aucune frontière

Bientôt seront versées larmes par millions

Une catastrophe atomique est meurtrière

Ennemis ou amis les vents sont devenus

De Toxiques particules ils sont les taxis

Contre vie ils n’infligent que déconvenues

Monde tu es village victime d’un tsunami

Nos regards traversent paysages ravagés

Images offertes à notre angoisse en pâture

Inquiétudes universelles d’être là menacés

La résistance des victimes la nôtre augure

Des rues seront bientôt inondées de peurs

Légitimes après spectacle drames lointains

Feu provoqué par eau démente fait malheur

Tsunami met l’humanité en temps incertains

Mille dangers menacent dans vrais outrages

Là-bas se décompte la mort dans les boues

Réalité que radiations dans nuages voyagent

Sols stables n’épargnent pas grands remous

Un tsunami traverse des océans de nuages

Des vagues de particules vont là silencieuses

L’invisible sur nôtre Monde orchestre ravages

Nature rendue vicieuse s’offre morts odieuses

Les miennes sont corses par mère, alsaciennes par père, calédoniennes par naissance. Je les sais être depuis toujours dues au hasard de mon arrivée dans ma famille. Je les sais aussi m’avoir servi d’une façon outrancièrement différente qu’elles n’auront servi la vie de mon frère aîné et de ma sœur cadette. Je les sais être une immense partie de moi. Je les sais profondément miennes. Je les sais avoir été sources de trop de souffrances et de déconvenues. Je les sais avoir été terriblement douloureuses et mêmes ennemies de ma vie. Je sais m’être réconcilié avec elles, depuis des années, après avoir compris que souhaiter les renier c’était alors mourir trop…

Je suis moi devenu un mauvais citoyen

Je n’apprécie plus aucun bon-à-rien

Ils se servent tous de moi comme alibi

C’est en mon nom qu’ils se justifient

Dame ministre prend vacances en Tunisie

L’avion d’un milliardaire devient son taxi

Patron écorche magistrature publiquement

Bavardages si navrants pour mon président

Je n’apprécie pas un racolage électoral

Voix suprême s’égare dans les annales

Tout me heurte venant de cette troupe

Ses actes mettent ma nation en déroute

Je n’aime pas la pauvreté exponentielle

Je n’aime pas l’arrogance institutionnelle

Je ne me reconnais pas dans leurs actes

Ils sont tous des ceux qui tout détraquent

Ils augmentent tout pour faire économies

Tout devient toujours plus cher dans la vie

Taxes réduisent constamment mon salaire

Citoyen j’aspire à changements salutaires

Bientôt il y aura une urne posée devant moi

Je sais n’y glisser aucun bulletin pour le roi

Trop de plus mal vivre nous a été orchestré

J’ai envie de vivre sans être toujours ulcéré

Photo rapportée par amie Chronique ici en visite

Trace au sol d’une animation des rues là passée

Mandala créé pour partager chronique d’un séjour

Heures marchées à deux dans les rues de ma ville

Couleurs d’un avril en heures presque d’été lorrain

Ici mon temps partagé est passé dehors au soleil

Metz se dévoile petit à petit à amie venue d’ailleurs

Mandala porte-bonheur dans des bleus que j’aime