Je me dans la vie suis laissé dire

que de ces intimes populaires croyances

il ne me faut jamais point médire

elles sont prévoyance.

 

Je me suis dans la vie laissé raconter

l’évidence que ce qui porte bonheur

m’est transmis pour alors me faire éviter

ce qui porte malheur.

 

Dans ma vie je me suis laissé lire

des mots que d’autres écrivent et montrent

et qu’il me suffit de m’en faire garder souvenir

pour me préserver de mauvaises rencontres.

 

Je me suis laissé convaincre de cela

garder parapluie fermés offrir muguet de mai

toucher fer à cheval conserver trèfle trouvé là-bas

éloigner miroir cassé et tenir chat noir loin à jamais.

 

Je me sais n’avoir plus suivi ces superstitions

et j’ai beaux souvenirs en compagnie d’un chat noir

et je me glisse sous une échelle sans émotions

sans médire sur ces croyances notoires.

 

Cela me porterait malheur d’être né un vendredi 13…

 

 

 

 

 

 

 

 

Scène de rue dans Strasbourg.

Sont-ils slaves et réfugiés ?

Personne ne le sait.

 

Musique triste de leur là-bas.

Jouent-ils pour manger ?

Personne ne le sait.

 

Présence masculine rassurante.

Voyagent-ils toujours ensembles ?

Personne ne le sait.

 

Ville autour d’eux accueillante.

Sont-ils arrivés au bout du voyage ?

Personne ne le sait.

 

Escarcelle à leurs pieds.

Le bleu attire t-il assez l’argent ?

Personne ne reste assez pour le savoir…

 

 

 

 

 

Photo originale...

 

 

 

 

 

 

 

  

A Metz, l’Art nouveau est omniprésent dans sa version allemande « le jugendstil », principalement dans le quartier Impérial. C’est celui construit par les allemands, pendant l’annexion de Metz de 1971 à 1918, dans ce qui devenait alors « la ville nouvelle », de l’autre côté des anciens remparts de la cité historique de Metz, détruits par l’occupant pour étendre la ville et en faire la vitrine du puissant empire allemand aux portes de la France.

 

Pendant cette période de l’Art nouveau, c’est à Nancy qu’ont été élevés les plus beaux, fabuleux exemples de cette architecture exceptionnelle. Beaucoup des artistes Art nouveau alors à Nancy étaient réfugiés de Metz, refusant de vivre sous le joug allemand. Cet Art nouveau devenu typiquement nancéen, n’a qu’un seul exemple de bâtiment de facture française ici à Metz.

 

C’est celui de l’immeuble appelé « La maison bleue place Saint-Jacques ». Voici sa très belle façade. La place dominante est celle accordée à ce bleu pastel qui donne à l’ensemble très harmonieux une douceur que je trouve féminine.

 

Sa magnifique grande baie toute en rondeurs élégantes, l’acier des grilles minérales de ses balcons, la courbure de ses lignes à chacun de ses niveaux, l’encadrement exquis de ses fenêtres à tous les niveaux démontrent que cet immeuble exceptionnel et unique à Metz est français.

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

  

 

 

Découvrir le précédent article sur Metz : 

Les musées de la Cour d'Or / 1...

 

 

 

 

 

 

Au fond de la ville dans un vieux passage

S’écoule un temps dans l’agonie de l’oubli

Des barreaux y vivent en linceul de rouille

 

Souvenir de faim dans triste emballage

Ici un repas pressé un jour a été pris

Vent soleil silence ce souvenir brouillent

 

Le temps sur le mur dessine des ravages

Pierre dénudée ne se connait plus d’amis

Jamais ne s’y arrête humain en vadrouille

 

Aucun renard pour y flatter un seul ramage

Perdu l’espoir de la présence d’une vie

Ici seul le vide avec la solitude cafouille

 

Parfois descend une silhouette sans âge

Crainte alors d’entendre une chute en cris

Quand ces marches la pluie toujours mouille

 

Au fond de la ville dans un vieux passage

Un escalier ne se connait plus d’envies

Avec le temps qui passe il s’en débrouille

 

 

 

 

 

Pangramme : c’est une phrase comportant toutes les lettres de l'alphabet...

 

Exemple proposé :

"Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume."

 

Voici un pangramme que j'ai écrit en souhaitant donner à ma phrase une longueur inabituelle...  

 

Il est dans l’est de la France une exceptionnelle grande et belle, autant que trop méconnue, ville qui est la mienne et celle que tant d’autres portent eux aussi dans leur cœur, Metz que j’aime passionnément et que je montre en photos sur mon blog « Vivre nos vies à Metz » car c’est une cité sans adorables et attendrissants koalas, sans aucun brasseur de whisky, mais avec une cathédrale fantastique dans ses habits de vitraux exceptionnels à découvrir au milieu de mille autres trésors architecturaux qui retracent, dans un bel ordonnancement militaire ou civil, l’histoire de ma ville qui est la capitale de cette merveilleuse Lorraine si belle et attachante et qui entend le rester très longtemps.

 

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A partir d’une de mes photos.

Avoir envie de la traduire en tableau…

La mettre alors dans d’autres couleurs.

Pour qu’elle invite dans un voyage personnel.

Une autre façon de raconter ma passion des couleurs…

La photo originale est celle que je vous présente ci-dessous.

 

 

 

    

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