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Un jour la pluie commence à tomber fort froide
Bien des petits animaux tombent alors roides
Toutes les branches des forêts sont glissantes
Les chutes s’arrêtent en positions grimaçantes
Le vent et la pluie viennent à bout de tous les feuillages
Aucun de ceux restés à terre ne se suppose en naufrage
Les plus résistants affirment aux autres que la pluie va cesser
Les anciens espèrent qu’après la pluie le soleil s’aura s’imposer
Le soir la pluie continue à tomber glacée
Toute la vie des sous-bois par la peur est accablée
Au sol tout est emportée par des torrents de boues noires
Chacun reste là pétrifié par tant de mortels déboires
Terribles heures que celles d’une nuit sans abri
Impossible de tenter la moindre fuite sans ses amis
La nuit la pluie continue à tomber ravageuse
Chacun garde à l’esprit le souvenir des journées heureuses
Le lendemain la pluie continue à alourdir les plumages
Chacun peut voir un ciel taché de terribles et lourds nuages
Le sage parmi les sages relève alors la tête et dit doucement
Je sais ce qui déchaine contre nous ces terribles éléments
Les hommes sont responsables de ce très grand malheur
Nous sommes pour notre monde d’implacables destructeurs
Nous ne trouverons notre salut que loin d’ici
Pour voyager il faut que le ciel nous accorde un sursis
Un jour la pluie a commencé à tomber sans s’arrêter
Aucun sursis à ces hommes elle accepta d’accorder
Sa colère contre ces irresponsables ne trouva sa fin
Que lorsque qu’ils disparurent presque tous enfin
Le lendemain Noé reçut la permission de débarquer
Depuis la pluie accepte de cesser de tomber
Pour l’instant…
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Le Palais de Justice de Metz est l’œuvre majeure de l’architecte parisien Charles-Louis Clérisseau. Il était un peintre particulièrement apprécié à la cour de Russie. Passionné par les arts, il vécut à Rome pour y étudier les modèles de l’antiquité et il y fréquenta de très nombreux artistes des plus distingués par le rang et le talent.
En quelques photos je vous invite, sans convocation de la magistrature, sans votre avocat, à découvrir ce qui devait être lors de sa construction le Palais du Gouverneur militaire d’une très importante place forte du royaume de France puisqu’aux portes de l’Europe.
J’imagine que comme je le fais, vous trouverez quelques exceptionnelles références aux arts de l’antiquité dans la hauteur des colonnes, dans la magnificence des plafonds à caissons peints et dans la hauteur des volumes des escaliers en particulier.
Ce qui permet d’imaginer les fastes royaux du XVIIIe siècle, c’est la majesté du grand vestibule et du grand escalier, tout dans la commande de ce bâtiment grandiose construit de 1776 à 1791a tourné autour de l’exigence du Roi que ce palais impose, aux portes de l’Europe sa royale puissance. La rampe en fer forgée du grand escalier est l’œuvre du serrurier messin Guisse.
La Révolution de 1789 ne fit pas de cet imposant bâtiment le prestigieux palais du Gouverneur militaire. Il changea de vocation. Il devint le palais de justice de Metz. Il n’a jamais perdu son décor militaire. Il est omniprésent dans la cour carrée, c’est l’œuvre du sculpteur François Masson
Si vous deviez souhaiter découvrir ou redécouvrir l’extérieur de ce palais et son environnement, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous :
Le Palais de Justice de Metz est un palais / 1...
Découvrir le précédent article sur Metz :
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