Au seuil de cela aucune autre envie que je ne veuille

Au seuil de nos journées des nuages qu’en linceul

Au seuil de nos maisons des tapis tissés de feuilles

Au seuil de nos semaines du gris lourd jamais seul

Au seuil de notre automne une vie douce en recueil

Mots d’un automne lorrain en rajout à d’autres miens

Vouloir en écrire mille autre là aujourd’hui je me retiens

Quelques mots inspirés par un automne qui est le tien

Ils racontent de ma part avec cette saison bel entretien

Facile discussion car dans magie tout nous y maintient

Ces mots sont inspirés par un beau poème de Marielle.

Marielle, Architecte d’intercoeurs qu’en tendresse partagée.

 

 

Sur une photo
Prise à Metz

Un senryû

Mots

En suite sage

Mots

Pour être lus

Quelques herbes hautes dans nos parcs et jardins de Lorraine

Au bout de nos regards en fin d’été elles sont délicate présence

Certaines plus rares que d’autres viennent de terres très lointaines

Les plus nombreuses sont des herbes ici en habituelle résidence

Leurs beaux jours ne se comptent plus qu’en une quarantaine

Bientôt ces herbes seront maltraitées par des pluies sans décence

L’automne est ici saison qui les entraine vers une mort certaine

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Les Montgolfiades de Metz  viennent d’avoir lieu sur le Plan d'eau dans le centre ville. Cette manifestation, la dix-huitième, se déroule traditionnellement chaque début du mois de septembre. Elle est un important rassemblement d'aérostats. Classé parmi les plus prestigieux du circuit, il réunit chaque année des dizaines de montgolfières admirées par des milliers de curieux.

 

Pour les équipages et leurs invités et clients, c’est à chaque fois l’occasion exceptionnelle de pouvoir survoler le centre ville de Metz. Pendant la durée de cette fête du ciel, il y a eu des envols en matinée et en soirée. C’est à partir de 18h00 que le public a été invité à assister aux préparatifs indispensables afin que les montgolfières, leur équipage et leurs passagers puissent voler dans les meilleures conditions. Cette année, c’est en compagnie de Chronique que j’ai assisté à ce surprenant spectacle.

 

Nous y avons admiré l’envol des montgolfières estampillées : Ville de Metz, de Thionville, Région Loraine, ville de Yutz, Le Grand Nancy et de bien d’autres…

 

Cette manifestation, se déroule toujours dans le souvenir de Jean-François Pilâtre de Rozier, aéronaute français né à Metz le 30 mars 1754. Ce scientifique a participé, à Paris, le 21 novembre 1783 au premier vol habité en prenant place dans une montgolfière en compagnie du marquis d’Arlandes. Pilâtre de Rozier a perdu la vie au cours d’un vol le 15 juin 1785 près de Boulogne-sur-Mer, lors d’une funeste tentative de rejoindre l’Angleterre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

En nos libres pays d’Auvergne et de Lorraine

Nous découvrons cœurs basculés en horreurs

Cols franchis pour anéantir la cause tibétaine

Vies abattues muselées éteintes en douleurs

 

Vies d’ici ombrées là du malheur d’un peuple tué

Enfermé dans des silences en des heures noircies

Hommes en religion piétinés sous bottes crottées

Arrogance d’une armée exigeant liberté rétrécie

 

Hommes d’amour pour Dieu en rébellion d’armes

Nous réprouvons Chine tortionnaire belliqueuse

Consciences d’ici incapables de sécher vos larmes

Occupées à vous aider qu’en actions silencieuses

 

Hurle fort liberté saccagée torturée avenir brisé

Avant Peuple de là-bas entre montagnes et Dieux

De refuser crime dépouillant ta nation de sa destinée

Pour n’obtenir pour ton Tibet libre qu’avenir radieux

 

Pendant que le Tibet souffre nous vivons en Auvergne

Pendant que la Chine bafoue nous vivons en Lorraine

Pendant que la Chine anéantit nous vivons en France

Ce peuple souffre nous nous vivons



 

 

 

 

 

L’avenir serait malmené

La fin du labeur serait éloignée

Un système brutal serait imposé

La vie au travail deviendrait illimitée

Les femmes seraient les sacrifiées

Ignorées seraient mille pénibilités

Aucune opposition ne serait tolérée

Aucun syndicat ne serait écouté

L’opposition serait dénoncée

Les sondages seraient ignorés

Les chiffres seraient manipulés

Les opposants seraient dénoncés

Les débats seraient stérilisés

Même notre rue serait muselée

Le front du refus serait vilipendé

L’avenir des travailleurs serait gagé

Salariés épuisés seront pensionnés