L’Opéra-Théâtre de Metz inauguré en 1752 est le plus ancien théâtre encore en activité en France. D’une capacité de 750 places, théâtre à l’italienne, il dispose d’ateliers où sont créés les costumes et les décors nécessaires à la soixantaine de représentations (lyriques, chorégraphiques, pièces de théâtre) programmées chaque année. Une centaine de personnes y travaille.

 

L’Opéra-Théâtre est logé dans un ensemble architectural du XVIIIe siècle sur l’Île du Petit Saulcy. Il l’est, entre deux bras de la Moselle, en compagnie de la Préfecture de la Région Lorraine et de la Moselle et du Temple Neuf protestant datant du début du XXe siècle. Il regarde la Cathédrale Saint-Etienne et les immeubles résidentiels de l’Îlot des Piques. Eux aussi, comme lui à l’arrière ont les pieds dans l’eau.

 

Sa place, Actuellement place de la Comédie, cache un très important parking souterrain, ses rampes d’accès sont visibles sur la première photo de cet article. Vaste et lumineuse, elle offre une très belle transition entre le centre historique et très commerçant de Metz et le quartier des Îles.

 

Ses façades, à l’arrière, donnent directement sur le Lycée Fabert, reconnaissable à ses briques rouges et sur le Port Saint-Marcel. Il est très agréable de prendre un verre sur la place de la Comédie alors qu’en des temps bien plus sombres, elle était celle où a été dressée la guillotine. Elle soulagea, en ces temps de révolution populaire, 23 personnes de leurs maux de tête.

 

C’est devant l’Opéra-Théâtre de Metz que se finissent toutes les grandes manifestations syndicales, la préfecture de la Moselle s’y trouvant. Ces grands rassemblements de fin de défilé de contestation ne sont pa vraiment un spectacle de comédie légère, surtout pas …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

  

 

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La rue Taison est la rue du Graoullly... 

 

Sur une photo prise à Metz

Un senryû

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- Tu as parlé à ta mère ?

- Oui !

- Tu l’as rassurée ?

- Oui !

- Tu lui as dit quoi ?

- Que tu étais arrivé hier !

- C'est bien !

- Que nous sommes logés par une association pour sans-papier !

- Tu lui as dit ?

- Oui : et elle m’a demandé comment était la chambre ?

- Tu lui as répondu quoi ?

- Très lumineuse, très bien aérée, qu’elle donne sur une rue tranquille !

- C’est bien !

- Qu’on s’y repose très bien en toute sécurité !

- C’est bien !

- Tu lui a demandé des nouvelles de ma mère ?

- Oui !

- C’est bien !

- Ta mère te remercie !

- De quoi ?

- Des 300 euros et d’être resté au village une quinzaine de jours !

- C’est le gouvernement d’ici qu’elle doit remercier.

- Tu veux rester sur ce banc ?

- Oui !

- C’est vrai que tu viens de faire le voyage en sens contraire !

- Oui : je suis fatigué, c’est crevant !

- J’en reviens pas : Bucarest Metz en moins de dix jours !

- Oui !

- J’y réfléchis !

- A quoi ?

- Faire comme toi : me faire embarquer pour encaisser les 300 euros !

- Bonne idée !

- Les porter à ma mère pour mes frères et sœurs !

- C’est bien !

- Rester un moment au village, profiter des copains et revenir comme toi !

- C’est bien !

- Oui : je réfléchis de plus en plus !

- C’est bien : en attendant là je veux dormir !

- Ok : je laisse la fenêtre ouverte ?

- Oui !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que personne ne reproche plus jamais à quelqu'un :

d’être dans la lune…

Pendant qu'il y est :

cela soulage la Terre…

Pendant qu'il y est :

il émet moins de carbone…

Marc de Metz...

 

 

 

  

La rue Taison est une des rues pittoresques de Metz. Il y a très longtemps, elle était déjà fréquentée. C’était le tronçon principal de la voie romaine (cardo maximus) entre Trêves (Allemagne) et Marseille. Aujourd’hui, agréablement pentue elle donne à la colline Sainte-Croix des petits airs de Montparnasse…

 

Depuis les romains, cette rue est devenue piétonne est restée très commerçante. Son charme se découvre le long de ses immeubles Louis XV et Louis XVI. Le gothique n’est pas absent avec des murs écrans plus hauts que les toitures et de la Renaissance date la petite fenêtre qui coupe l’angle de la façade du magnifique bâtiment en bas de la rue. Des générations d’enfants gardent le souvenir de cette rue où existe toujours « leur » Collège Taison. Tous ont en mémoire des moments de gourmandises car il y avait déjà des pâtisseries dans la rue. Des fortunes en bonbons continuent à y être dépensées dans différents commerces.

 

Une légende messine veut que l’évêque Saint-Clément soit à l’origine du nom de Taison. Lors de sa descente de la colline Sainte-Croix, il s’en allait terrasser l’effroyable Graoully, il n’a cessé de réclamer le silence en répétant inlassablement : Taisons-nous, il ne faut pas réveiller le monstre, taisons-nous, taisons-nous ! La populace doit l’avoir entendu car il a débarrassé la ville de ce fléau il y a des siècles…

 

Le nom deTaison serait en fait, une déformation de « statio ». C’était un relais de poste à l'époque romaine. La présence du Graoully (sous une apparence des plus sympathiques) dans le ciel de la rue fait référence à sa légende. Il est indissociable de la vie de cette rue, grâce à son association des commerçants.

 

Si vous souhaitez savoir ce que raconte la légende du Graoully et le rôle du courageux évêque, je vous invite à suivre ce lien :

 

La Croix de Saint-Clément entre Ancy et Gorze...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les Archives Municipales de Metz...

 

 

Sur une photo faite sur les pavés d'une cour à Metz

Un senryû inspirés par l'automne

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