Il m’a été demandé, lors d'un tag il y a quelques semaines de répondre aux six questions suivantes.

De retenir la première consonne de chaque réponse.

 

1 Lieu de mes dernières vacances :
Plan d’Aups Sainte Baume (Var) = P

2 Le prénom de mon « conjoint »  :
là je dis de mon ami : Bernard = B

3 Mon légume préféré :
courgettes = C

4 Ma fleur préférée :
hibiscus = H

5 Mon pays:
France = F

6 La deuxième consonne de mon prénom =
R (Marc)

 

Ensuite de rajouter à ces consonnes ces voyelles imposées : A E I

 

de faire avec ces lettres une grille de SCRABBLE :

P B C F H R A E I

 

de trouver un mot avec elles :  fraiche soit sept lettres.

  

Après avoir trouvé ce mot, j’ai du écrire un texte sous la forme que je souhaitais avec comme contrainte de l’y faire apparaître trois fois.

 

J’ai alors écrit cet acrostiche FRAICHE.

 

 

 

   

Jamais il n’obtiendra le fabuleux Festival de Cannes

Lui nous offre un permanent festival des cygnes

 

Jamais ses eaux ne sont émeraudes et bleues

Il est le lagon que nous offre la ville de Metz

 

Jamais les paquebots de croisière ne s’y attarderont

Il attire de l’Europe voisine les croisiéristes des canaux

 

Jamais un crépuscule de feu n’y embrasera les cocotiers

Il nous offre l’été des ciels rougeoyants sur les platanes

 

Jamais ses eaux calmes n’auront l’odeur iodée d’une mer

Lui dispense des parfums de vacances par son air maritime

 

Jamais ses pontons ne seront mouillés par des tempêtes

Seule l’’eau sage de la Moselle le relie au reste du Monde

 

Metz loin de Nice de Biarritz du Havre a un port de plaisance

A jamais il est en cœur de ville bel endroit pour rêver d’ailleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ils vivent sur l’île…

 

Elles sont jetées les lourdes ancres

La mer sombre est presque d’encre

Sur le ponton déserté traine un saut

Peut l’y avoir oublié ce soir un sot

Il est peut-être encore rempli de son

Sur l’eau courent de nombreux sons

Sur la plage un poulain prend un bain de mer

Le surveille un jeune garçon étrillant sa mère

Le bar au bout de la jetée a des volets verts

S’en échappe la musique que font les verres

La surface de soie du lagon se plisse près de la terre

L’orage finissant au delà de la passe va bientôt se taire

Les pécheurs fatigués préparent les appâts avec du pain

L’île se ganse d’un feston dentelé dessiné par les grands pins

Entre l’église et le temple sont rassemblés les plus jeunes

Leur mère cuisine car la nuit tombée personne jamais ne jeune

Le jour glisse dans une soirée sous les alizés au long des mois

Dans le Pacifique auprès des autres aucun n’impose son moi

La vie y est collective dans les jardins embaumés et les cours

Chaque jour coincé entre deux autres n’y est jamais plus court

La nuit tombe sur le village et le dernier bateau rentre au port

Derrière les haies d’hibiscus j’entends là le repas des porcs

Chanceux ils ne débuteront pas la soirée fumants sur un plat

Bientôt dans la nuit disparaitra l’horizon devenu plat

Demain longtemps très loin au large iront pêcher les pères

Autour de l’île les barques affrontent le grand large par paire

Au soir le retour des pères fourbus protège les siens de la faim

Trop sont restés derrière l’horizon dans une absence sans fin

     

 

 

 

 

 

  

C’est le faire ostensiblement sans se fatiguer

C’est laisser le temps prendre son temps

C’est œuvrer à ne rien faire de particulier

C’est le vivre en sereine décontraction

C’est l’assumer aux yeux de tous

C’est le vivre en bel endroit

C’est le temps du bonheur

C’est un temps précieux

C’est le farniente

 

Photos prisent sur le port de plaisance de Metz.

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les grands bâtiments austères qui abritent le Grand Séminaire, avenue Jean XXIII, datent de 1745. Cette maison de formation pour les séminaristes est issue du tout premier séminaire lorrain que le Cardinal Charles II de Lorraine-Vaudémont avait ouvert à Pont-à-Mousson en 1595. Le Grand Séminaire a une longue histoire qui lui a fait traverser bien des épreuves, des guerres et des révolutions… Actuellement, les séminaristes y reçoivent un enseignement en sciences humaines, philosophie et théologie.

 

Ils sont initiés à la vie pastorale d’un diocèses avec la collaboration de curés qui les accueillent en stage dans leurs paroisses. La plupart des cours ont lieu à l’Université de Metz, dans le cadre du Centre Autonome d’Enseignement de la Pédagogie Religieuse.

IL est en quelque sorte la section « théologie » de l’UFR Lettres et Sciences Humaines. Les cours tels que la liturgie, le droit canonique ou la spiritualité, sont assurés eux par le séminaire.

 

Sa bibliothèque, ouverte au public possède des ouvrages anciens et précieux.

 

Pour exemple :

la Bible polyglotte de Walton éditée à Londres en 1657,

l'édition originale de l'Augustinus à l'origine du mouvement janséniste,

une copie du célèbre sacramentaire de Drogon).

 

Depuis quelques récentes années, les jardins du Grand Séminaire sont accessibles au public. 11 200 m2 d’arbres fruitiers, de fleurs et de plantes aromatiques y offre une belle promenade proche du Quartier Gare.

 

Ce grand jardin fait écho au Parc de la Seille situé de l'autre côté des voies ferrées, près du Centre Pompidou Metz. A mi-chemin entre le centre-ville et la gare, il est désormais possible de pousser la porte du Jardin des Cinq Sens. Son espace est distribué autour d'un potager, d'un petit bois et d'une clairière dans laquelle des bancs ont pris place. IL est à noter que c’est à la Ville de Metz qu’incombe la surveillance, la mise en valeur et l’entretien de ce parc suite à la convention signée en vue d’obtenir son accès au public.

 

Dans l’enceinte du Grand séminaire, il y a aussi un très bon restaurant : « Les Amis de Saint Louis ». Connu et apprécié, il et devenu très vite une table reconnue. Il accueille une clientèle qui y trouve une cuisine de qualité aux accents traditionnels remis aux goûts du jour. Dans sa grande salle toute boisée comme dans le petit coin bistrot les habitués apprécient la discrétion des lieux. Ce restaurant a reçu le prix de la Marmite d'Or 2007 il est ouvert de 8h à 19h, on y accède par l’avenue Jean XXIII.

 

Nous vivons à proximité immédiate de ce vaste ensemble. Il me rappelle ce que peut avoir été un Grand séminaire dans une ville comme Metz, lorsque l’église y formait des centaines de prêtres venus de toute la Lorraine. Lorsque je le longe pour aller à la gare, je ne peux m’empêcher de détailler sa chapelle absolument magnifique. Je la trouve en même temps massive et sobre. Elle est ouverte et peut être visitée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

Un jour une photo

Un de mes « Vu à Metz »

Publié pour devenir un clin d’œil

Avec vous aujourd’hui je le partage

Il est l’image d’un instant de vie à Metz

Invitation à partager une ou dix émotions…