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Ouvrir des vannes.
Fabriquer des remous.
Transformer la Moselle en torrent.
Contrôler des tourbillons.
Projeter en l’air des tonnes d’éclaboussures.
Rendre heureux celles et ceux qui aiment se mouiller.
Passer d’une eau sage à une eau folle en trois secondes.
Offrir des souvenirs par milliers.
Permettre des compétitions entre amis.
Donner la possibilité de se détendre et de s’amuser.
A Metz, cela la digue de la Pucelle le permet.
Le permet en plein cœur de notre cité.
Dessine un parcours sportif exceptionnel.
Met cette activité à la portée de qui le souhaite.
Offre un spectacle grandiose.
En quelques photos je vous le fais découvrir…
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Marcher dans la ville endormie
Trainer sous le regard des étoiles
Rien de ceci ne m’est permis
A moi qui ai besoin que les mystères se dévoilent
Savoir ce que cachent les ténèbres mystérieuses
Les ruelles sombres dont on ne me parle jamais
Ce qu’indique aux hommes la multitude d’enseignes lumineuses
Qui les invitent à des plaisirs que je ne peux qu’imaginer
Qui répondra à ces questions
Avant que la vie ne m’entraîne
Dans le tourbillon de ses désillusions
Qui me permettra d’assurer un bon départ vers ma vie prochaine
Qui
Ecrit à Nice durant l’été 1968
L’été de mes quatorze ans
Retrouvé à Metz par hasard en mars 2009
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Notre maire qui es à Metz
Donne-leur des murs en ville au grand jour
Laisse-les nous surprendre par leurs talents
Libère cet art des préjugés et laisse-le éclater
Trop loin de la foule est ce mur de la patinoire
Trop de l’autre côté de notre si belle Moselle
Accorde-leur plus de proximité avec centre ville
Autorise cet art à nous rendre cité plus joyeuse
Ces talents méritent d’être découverts et admirés
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J’aime ces heures en marge de mes journées
Vies autres oubliées derrière la porte verrouillée
Moments qu’à mes seuls besoins dédicacés
Minutes qu’à mes envies enfin consacrées
Esprit en repos de mes préoccupations levées
Accord trouvé entre mes plaisirs et corvées
Heures confort dans un doux égoïsme minuté
Solitude jamais subie mais toujours convoitée
Oubli temporel d’un extérieur toujours partagé
Emotions diverses entretenues par l’urbanité
Moments dans les besoins des autres consacrés
Temps de mes dehors en contraintes travaillées
En bout de mes journées qu’à moi je suis convié
Affairé en des heures perdues jamais consignées
En esprit âme cœur par cette récréation libérés
Je me sais aimer aller vers une prochaine soirée
J’aime ces heures bienvenues en courte durée
Moments jamais redouté dans ce temps calculé
Plaisir enfantin dans ma vie jamais subie isolée
Luxe de me savoir maître de ces heures aimées
Oui j’aime ces heures que par moi accompagnées
Oui je me les consacre qu’en plénitude fabriquée
Oui je n’oublie pas que d’autres y sont enfermés
Oui dans des mêmes heures par eux détestées
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Parfois une réunion s’éternise en débats trop longs.
J’écoute, j’analyse, je m’y ennuie, lorsque tout n’y est que redites.
Déjà en sixième, je remplissais les marges de mes livres.
Aussi mes cahiers scolaires avec ce genre de « gribouillis » automatiques…
Je n’ai jamais cessé de le faire !
J’ai toujours eu besoin, pour retrouver toute mon attention, de noircir du papier.
Lorsque je « dessine », j’entends tout et j’interviens lorsque je le dois.
Plusieurs de mes collègues me connaissent et sont habitués à me voir dessiner.
Les autres, très vite, se rendent compte que je reste présent dans les débats.
La semaine dernière, j’ai eu besoin de "gribouiller".
J’avais sous la main une chemise contenant le dossier d’une précédente réunion.
Je me suis retrouvé en train de la noircir.
La réunion en cours est devenue moins pénible, pour moi.
J'ai froissé et jeté des centaines de ces gribouillis…
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Je me satisfais dans des amours là passées
Dans celui encore en cours d’improvisation
N’avoir jamais été un ennemi de cette fidélité
Ne l’avoir jamais aussi exigée afin de l’aimer
Comme préambule à mes amour partagées
Comme devant lui être qu’arraché de force
Comme obstacle en aval d’un amour vécu
Comme une exigence en réponse à sienne
Comme assassine à impérieuse confiance
Comme ciment à une vie en sa compagnie
Je me satisfais dans mon amour en cours
N’avoir jamais été chantre de la fidélité
N’avoir jamais été son ami inconditionnel
Ne lui avoir jamais permis de m’asphyxier
Car j’ai appris à ne pas la vouloir que devoir
Car j’ai refusé de ne l’imposer qu’en diktats
Car elle n’est que réponse à celle de l’autre
Car elle leurre celui qui aime dans les doutes
Car elle épuise dans des habitudes que serviles
Car elle est ennemie de la confiance accordée
Je me satisfais d’avoir donné à ce mot fidélité
Un sens qui m’autorise n’être jamais victime
La fidélité est pour moi un tacite entendement
Duquel nul autre ne doit douter de sa véracité
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