• Vivre à Metz la commerçante 1 28 01 2010




    Suite d’une balade dans Metz, à la découverte de ses commerces.

    Elle se fait ici en milliers de pas le long de centaines de boutiques.

    Je vous la propose en moins d’une trentaine de photos prises en ville.

    Aucun de ces établissements n’est dans les rues les plus visitées ici.

    Metz la commerçante loge ses boutiques et restaurants dans mille endroits.

    J’aime ces boutiques car ce sont elles qui donnent vie à toutes nos rues.

    Un jour, je m’attarderai dans les rues dites elles très commerçantes.

    Vous y retrouverez ces magasins qui franchisés existent partout en France.

    S’ils sont la locomotive du commerce ici, ces boutiques en font le succès.

    D’autres quartiers éloignés du centre historique sont eux aussi commerçants.

    Pour vous montrer « Metz la commerçante », j’ai encore beaucoup à faire...





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    2010 Bannière Suivi d'articles Metz 17 09 2010

     

     

     

     

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  • Œil printemps

     

    Vert jardins joyeux

    Regard magie

    Vision renouveau

    Reflets émotions

    Paupières défroissées


     


    Œil été

     

    Bleu vagues irisées

    Regard bonheur

    Vision découverte

    Reflets rêveries

    Paupières coquines


     


    Œil automne

     

    Marron nuages cendrés

    Regard douceur

    Vision nostalgie

    Paupières plissées


     


    Œil hiver

     

    Noir bois flambés

    Regard paresse

    Vision émerveillement

    Paupières engourdies

     

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  • MP-Ma-po-sie-mes--crits-07-09.jpg


    J’en rêvais depuis vraiment longtemps

    Voyages en bateaux jamais en avion

    Qu’en famille tous ces déplacements

    Je me connaissais qu’une solution

     

    A moi de finaliser cet espéré moment

    J’en ai eu des parents la permission

    Prix billet obtenu après atermoiements

    Séjour d’été fut propice à une invitation

     

    Quinze jours en Corse vécus joliment

    Au retour j’ai enfin vécu belle émotions

    J’étais passager du ciel vers continent

    Solitaire sans famille dans ma passion

     

    J’ignorai que le vol n’ira pas lentement

    Rapide traversée dans avion à réaction

    J’ai manqué d’une chose appelée temps

    A peine le loisir de vivre mes impressions

     

    Celles ressenties dans le bleu firmament

    L’avion s’est posé à Nice sans hésitation

    J’avais réalisé un rêve d’enfant adolescent

    Je ris au souvenir de ma grande frustration

     

    Oui, j’ai vécu extraordinaire contentement

    Je n’ai jamais oublié vingt minutes d’avion

    J’étais muni d’une revue pour aider le temps

    Dans ce vol elle ne fut d’aucune contribution

     

     


    Depuis l'été 1969, j’ai passé une petite centaine d’heures en vol.

    Aucun n’a jamais eu la même « saveur » que ce tout premier.

    J’aime voyager en avion, j’aime voyager en train, en voiture.

    Je n’ai plus l’occasion de voyager en bateau…




     

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  •    MP-Ma-po-sie-mes--crits-07-09.jpg

     




    1962 Fort de France belle année celle de mes neuf ans

    Neuf ans âge où je chahutais souvent avec mon frère

    Frère toujours l’aîné alors plus grand plus fort que moi

    Moi soudain sans rien sentir je me suis retrouvé en sang

    Sang terrifiant abondant nous deux impressionnés affolés

    Affolés nous étions surtout de devoir montrer à parents

    Parents eux pimpants dans habits de soirée car invités

    Invités contrariés de par notre très grande faute d’enfants

    D’enfants point n’a eu de service spécialisé l’hôpital militaire

    Militaire le chirurgien en obligation de me recoudre langue

    Langue en deux ouverte réclamant intervention d’urgence

    Urgence imposa à tous que ce fut fait sans aucune anesthésie

    Anesthésie fut remplacée par bras vigoureux pour m’immobiliser

    M’immobiliser pendant pose d’une dentelle de fils dans la bouche

    Bouche recousue enfin et retour pressé à la voiture paternelle

    Paternelle fut la demande que je dise merci à l’homme chirurgien

    Chirurgien et parents bénéficièrent d’un retentissant « MERDE »

    «MERDE » mot totalement prohibé dans aimable famille d’officier

    Officier père honteux en plates excuses auprès de l’homme visé

    Visé par punition terrible je ne le fus pas car mère ne l’autorisa pas

    Pas mécontent ensuite de les voir partir rejoindre leur soirée officielle

    Soirée courte pour moi épuisé d’avoir tant hurlé quand recousu à vif

    Vif est encore le souvenir de cet épisode sanglant de vie d’enfant

    D’enfant très sage sauf en de rares occasions toujours cuisantes

     

     

     

    Non mes parents n’étaient pas vraiment des tortionnaires sans coeur !

    Ce "maudit" soir nous étions un samedi, l’hôpital militaire s’est imposé.

    Dommage qu'il ne disposait d’aucun anesthésiant convenant à un enfant.

    Il aurait été très dangereux d’utiliser un produit pour adulte.

    C’est bien cette situation qui m’aura fait éviter d’être puni à vie…

    En famille le « zut » n’était pas admis, alors un « MERDE »…

    J’ai eu neuf ans en 1962, nous vivions alors heureux en Martinique.




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  •  




     

    A vous amis souvent en lecture de mes maux racontés

    Explications en demeure de vous apporter j’ai envie

     

    Je vous livre ces mots affirmés en contraires inventoriés

    Homme sage je reste même homme rejeté dans son infini


     

    A ces années violentées et définitivement compostées

    Elles me gardaient captif d'une mémoire initiée et secrète

     

    Je devais rétrocéder un passé trop composé et saturé

    Me rendre acteur d'une vie acceptée devenue concrète
     

     

    J'avais des souffrances en auréole et des bonheurs encavés

    Je suis de moi l’auditeur permanent confidentiel et ultime

     

    Rescapé d'un passé sarcophage jusque là jamais apaisé

    De n'avoir point été énoncé dans un écrit journal intime


     

    Passé en torchis de sentiments définitivement calfeutrés

    Obscur chantier d'une maturité délocalisée dans mes peurs

     

    Moments d'une vie amorcée puis dans la douleur basculée

    Sans nul autre tord que de n'avoir pas su être l'un des leurs


     

    Pleurs étouffés haine quantifiée refus d'être par eux muselé

    Heures en écoute de moi avant de ces souffrances m’absoudre

     

    Paria dans cette vie en maison de famille je m'y savais rejeté

    Miséreux de survivre à tout instant sans jamais en découdre


     

    Mois semaines jours heures en écriture à vous offrir en pâture

    Vendre mon âme serait là un indécent obstacle à notre amitié

     

    Ecrire en sérénité car en vécu apaisé caviardé de ses ratures

    En bordure de mes souffrances je déclame fort une vie aimée
     

     

    Unique chronologie de mes renoncements celle de ma maturité

    Morceaux de vie seulement contraints entre absence et silence

     

    Années en attente vaine d’un retour dans mes droits d’aimer

    Délivrance acquise et affirmée malgré je le sais son indécence


     

    Homme et calendrier de ces vies enfin amputées de la mienne

    Père privé de ses rêves mais homme avec lui-même réconcilié

     

    Aucun autre gestion des sentiments d’avant qui me détiennent

    Je me sais moi en trop tard d’espérance de retrouver ceux aimés



     

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  • Septembre je suis chez eux bouleversé je pleure

    Ils sont présents tous témoins et aussi acteurs

    Sommes dans notre vie en famille heureuse unie

    Ce soir là pourtant pulvérisée brutalement ma vie

     

    Hurlements d’une mère contre ma seule présence

    Mère crie père se dresse en combat de sa violence

    Frère aîné soudain partagé entre sourire et stupeur

    Une enfant fille princesse me regarde c’est ma sœur

     

    Nul mot ne sort de moi j’ai la tête écrasée par la peur

    Affreuses minutes que je sais en gestation de malheur

    Prise de conscience odieuse de me savoir plus aimé

    La honte d’être fils me vêt d’habits hideux imposés

     

    Je suis seul accablé dans ma chambre je pleure

    Je suis prisonnier de la mise à mort de mon cœur

    Quinze ans je veux contre l’absurde entrer en guerre

    Seul j’appréhende mon devenir abimé le cœur amer

     

    Définitive rupture sans pardon possible s’impose à moi

    Je me découvre affairé en révolte sous leur propre toit

    Soirée en bascule entre respect-amour et profond mépris

    Amour pour eux j’ai fait alors le deuil au bout de leurs cris

     

    Années d’après en cascade de brimades violentes

    Rebelle dans ces années vécues en crises permanentes

    Solitaire je m’y suis dépouillé de mon amour pour eux

    J’entrais dans un drame eux deux s’y trouvaient heureux

     

    Un homme au bout de sa vie pour l’éternité repose en terre

    D’autres pleurs que les miens sont versés pour ce père

    Deuil pour moi accompli au fond de mes quarante années

    Cinquante-cinq ans est âge apaisé en souffrances oubliées

     

    Passé révolu d’une vie heureuse assassinée par parents

    Victime d’une maltraitance verbale proférée en cris déments

    Perte à jamais avérée de ce qui me faisait être fils heureux

    Mon père vient de mourir sans que j’en sois malheureux

     

     



    « Mon père vient de mourir sans que j’en sois malheureux… ». Mon père est mort depuis un an et je n’ai pas oublié cette date. Je n’ai au bout de cette année rien à changer dans mes mots. Certitude est mienne ce matin au fond d'une première année sans lui et j’écris aujourd'hui : « Mon père n’est plus vivant sans que j’en sois malheureux ». Depuis septembre 1968 lui et moi avons cessé de nous aimer en même temps que ma mère et moi avons cessé de nous aimer.  J'avais alors quatorze ans et j'ignorais que ma vie venait d'être définitivement bouleversée et qu'elle se passerait en Lorraine pendant que ma famille elle vivrait en Provence...

     


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