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Suite d’une balade dans Metz, à la découverte de ses commerces.
Elle se fait ici en milliers de pas le long de centaines de boutiques.
Je vous la propose en moins d’une trentaine de photos prises en ville.
Aucun de ces établissements n’est dans les rues les plus visitées ici.
Metz la commerçante loge ses boutiques et restaurants dans mille endroits.
J’aime ces boutiques car ce sont elles qui donnent vie à toutes nos rues.
Un jour, je m’attarderai dans les rues dites elles très commerçantes.
Vous y retrouverez ces magasins qui franchisés existent partout en France.
S’ils sont la locomotive du commerce ici, ces boutiques en font le succès.
D’autres quartiers éloignés du centre historique sont eux aussi commerçants.
Pour vous montrer « Metz la commerçante », j’ai encore beaucoup à faire...
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Œil printempsVert jardins joyeux
Regard magie
Vision renouveau
Reflets émotions
Paupières défroissées
Œil étéBleu vagues irisées
Regard bonheur
Vision découverte
Reflets rêveries
Paupières coquines
Œil automneMarron nuages cendrés
Regard douceur
Vision nostalgie
Paupières plissées
Œil hiverNoir bois flambés
Regard paresse
Vision émerveillement
Paupières engourdies
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J’en rêvais depuis vraiment longtemps
Voyages en bateaux jamais en avion
Qu’en famille tous ces déplacements
Je me connaissais qu’une solution
A moi de finaliser cet espéré moment
J’en ai eu des parents la permission
Prix billet obtenu après atermoiements
Séjour d’été fut propice à une invitation
Quinze jours en Corse vécus joliment
Au retour j’ai enfin vécu belle émotions
J’étais passager du ciel vers continent
Solitaire sans famille dans ma passion
J’ignorai que le vol n’ira pas lentement
Rapide traversée dans avion à réaction
J’ai manqué d’une chose appelée temps
A peine le loisir de vivre mes impressions
Celles ressenties dans le bleu firmament
L’avion s’est posé à Nice sans hésitation
J’avais réalisé un rêve d’enfant adolescent
Je ris au souvenir de ma grande frustration
Oui, j’ai vécu extraordinaire contentement
Je n’ai jamais oublié vingt minutes d’avion
J’étais muni d’une revue pour aider le temps
Dans ce vol elle ne fut d’aucune contribution
Depuis l'été 1969, j’ai passé une petite centaine d’heures en vol.Aucun n’a jamais eu la même « saveur » que ce tout premier.
J’aime voyager en avion, j’aime voyager en train, en voiture.
Je n’ai plus l’occasion de voyager en bateau…
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1962 Fort de France belle année celle de mes neuf ans
Neuf ans âge où je chahutais souvent avec mon frère
Frère toujours l’aîné alors plus grand plus fort que moi
Moi soudain sans rien sentir je me suis retrouvé en sang
Sang terrifiant abondant nous deux impressionnés affolés
Affolés nous étions surtout de devoir montrer à parents
Parents eux pimpants dans habits de soirée car invités
Invités contrariés de par notre très grande faute d’enfants
D’enfants point n’a eu de service spécialisé l’hôpital militaire
Militaire le chirurgien en obligation de me recoudre langue
Langue en deux ouverte réclamant intervention d’urgence
Urgence imposa à tous que ce fut fait sans aucune anesthésie
Anesthésie fut remplacée par bras vigoureux pour m’immobiliser
M’immobiliser pendant pose d’une dentelle de fils dans la bouche
Bouche recousue enfin et retour pressé à la voiture paternelle
Paternelle fut la demande que je dise merci à l’homme chirurgien
Chirurgien et parents bénéficièrent d’un retentissant « MERDE »
«MERDE » mot totalement prohibé dans aimable famille d’officier
Officier père honteux en plates excuses auprès de l’homme visé
Visé par punition terrible je ne le fus pas car mère ne l’autorisa pas
Pas mécontent ensuite de les voir partir rejoindre leur soirée officielle
Soirée courte pour moi épuisé d’avoir tant hurlé quand recousu à vif
Vif est encore le souvenir de cet épisode sanglant de vie d’enfant
D’enfant très sage sauf en de rares occasions toujours cuisantes
Non mes parents n’étaient pas vraiment des tortionnaires sans coeur !
Ce "maudit" soir nous étions un samedi, l’hôpital militaire s’est imposé.
Dommage qu'il ne disposait d’aucun anesthésiant convenant à un enfant.
Il aurait été très dangereux d’utiliser un produit pour adulte.
C’est bien cette situation qui m’aura fait éviter d’être puni à vie…
En famille le « zut » n’était pas admis, alors un « MERDE »…
J’ai eu neuf ans en 1962, nous vivions alors heureux en Martinique.
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A vous amis souvent en lecture de mes maux racontés
Explications en demeure de vous apporter j’ai envie
Je vous livre ces mots affirmés en contraires inventoriés
Homme sage je reste même homme rejeté dans son infini
A ces années violentées et définitivement compostées
Elles me gardaient captif d'une mémoire initiée et secrète
Je devais rétrocéder un passé trop composé et saturé
Me rendre acteur d'une vie acceptée devenue concrète
J'avais des souffrances en auréole et des bonheurs encavés
Je suis de moi l’auditeur permanent confidentiel et ultime
Rescapé d'un passé sarcophage jusque là jamais apaisé
De n'avoir point été énoncé dans un écrit journal intime
Passé en torchis de sentiments définitivement calfeutrés
Obscur chantier d'une maturité délocalisée dans mes peurs
Moments d'une vie amorcée puis dans la douleur basculée
Sans nul autre tord que de n'avoir pas su être l'un des leurs
Pleurs étouffés haine quantifiée refus d'être par eux muselé
Heures en écoute de moi avant de ces souffrances m’absoudre
Paria dans cette vie en maison de famille je m'y savais rejeté
Miséreux de survivre à tout instant sans jamais en découdre
Mois semaines jours heures en écriture à vous offrir en pâture
Vendre mon âme serait là un indécent obstacle à notre amitié
Ecrire en sérénité car en vécu apaisé caviardé de ses ratures
En bordure de mes souffrances je déclame fort une vie aimée
Unique chronologie de mes renoncements celle de ma maturité
Morceaux de vie seulement contraints entre absence et silence
Années en attente vaine d’un retour dans mes droits d’aimer
Délivrance acquise et affirmée malgré je le sais son indécence
Homme et calendrier de ces vies enfin amputées de la mienne
Père privé de ses rêves mais homme avec lui-même réconcilié
Aucun autre gestion des sentiments d’avant qui me détiennent
Je me sais moi en trop tard d’espérance de retrouver ceux aimés
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Septembre je suis chez eux bouleversé je pleureIls sont présents tous témoins et aussi acteurs
Sommes dans notre vie en famille heureuse unie
Ce soir là pourtant pulvérisée brutalement ma vie
Hurlements d’une mère contre ma seule présence
Mère crie père se dresse en combat de sa violence
Frère aîné soudain partagé entre sourire et stupeur
Une enfant fille princesse me regarde c’est ma sœur
Nul mot ne sort de moi j’ai la tête écrasée par la peur
Affreuses minutes que je sais en gestation de malheur
Prise de conscience odieuse de me savoir plus aimé
La honte d’être fils me vêt d’habits hideux imposés
Je suis seul accablé dans ma chambre je pleure
Je suis prisonnier de la mise à mort de mon cœur
Quinze ans je veux contre l’absurde entrer en guerre
Seul j’appréhende mon devenir abimé le cœur amer
Définitive rupture sans pardon possible s’impose à moi
Je me découvre affairé en révolte sous leur propre toit
Soirée en bascule entre respect-amour et profond mépris
Amour pour eux j’ai fait alors le deuil au bout de leurs cris
Années d’après en cascade de brimades violentes
Rebelle dans ces années vécues en crises permanentes
Solitaire je m’y suis dépouillé de mon amour pour eux
J’entrais dans un drame eux deux s’y trouvaient heureux
Un homme au bout de sa vie pour l’éternité repose en terre
D’autres pleurs que les miens sont versés pour ce père
Deuil pour moi accompli au fond de mes quarante années
Cinquante-cinq ans est âge apaisé en souffrances oubliées
Passé révolu d’une vie heureuse assassinée par parents
Victime d’une maltraitance verbale proférée en cris déments
Perte à jamais avérée de ce qui me faisait être fils heureux
Mon père vient de mourir sans que j’en sois malheureux
« Mon père vient de mourir sans que j’en sois malheureux… ». Mon père est mort depuis un an et je n’ai pas oublié cette date. Je n’ai au bout de cette année rien à changer dans mes mots. Certitude est mienne ce matin au fond d'une première année sans lui et j’écris aujourd'hui : « Mon père n’est plus vivant sans que j’en sois malheureux ». Depuis septembre 1968 lui et moi avons cessé de nous aimer en même temps que ma mère et moi avons cessé de nous aimer. J'avais alors quatorze ans et j'ignorais que ma vie venait d'être définitivement bouleversée et qu'elle se passerait en Lorraine pendant que ma famille elle vivrait en Provence...
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