• Une année en sordides trente et un an

    Au bout de mes forces j’étais dans bilan


    Je m'y suis alors offert saveur de la mort

    Je n’ai jamais ressenti qu’un seul remord


    Celui d’avoir été de ma conclusion privé

    J’ai eu un jour un autre âge jamais oublié


    Je suis voyageur dans une vie suivante

    Nostalgie dans mes bagages troublante


    Croisière en quatre escales en pays suicide

    Au port du retour je vis en regrets lucides


    Je me suis laisser faire horrible trentaine

    Je m’accorde droit de vie en cinquantaine


    Si vie imposée depuis en habits cicatrices

    Mort volontaire n’y est plus unique actrice


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  • Sans vous j’ai appris à aimer vivre

    Au-delà de mes espérances

    Vivre même sans plus rien savoir de vous

    Silence total sur votre vie

    Vous qui n’êtes devenues qu’enfants-papiers

    Jamais oubli de vos prénoms

    Papiers officiels qui me font rester votre père

    Papiers pour vous doivent être odieux

     

     

    Père je suis maintenant qu’en mots certifiés

    Exigences administratives incontournables

    Certifiés en parenté malgré votre absence

    Désolé de m’imposer dans filiation

    Absence que nulle loi ne contournera plus

    Loi qui siée à votre refus de moi

    Plus rien de vous j’attends de jamais savoir

    Trop de silence a étouffé ce besoin

     

     

    Savoir votre vie serait cruel pour moi aujourd’hui

    Je m’y devine qu’en étranger

    Aujourd’hui c’est là au bout de milliers d’hier avant-hier

    Je fais autre compte pour des demain sans vous

    Hier n’est pour moi que lorsque j’étais aimé et respecté

    Bonheur de l’avoir été pendant dizaines d’années

    Respecté je ne le suis plus depuis trop logues années

    Vous enfants ne m’aviez jamais donné à douter

     

     

    Années en souffrances puis en renoncement de vous

    Renoncement délivrance de mon attente

    Vous n’êtes mes enfants qu’en mots sur des papiers

    Papiers sur lesquels j’ai toujours deux enfants

    Papiers qui eux ne me renient pas encore comme père

    Etrange de m’y savoir être encore père

    Père d’un vide je me sais et je m’accepte définitivement

    Je fais maintenant l’économie d’une attente sans fin

     

     

    Définitivement privé de vos vies sans aucune raison

    Je ne me sais toujours pas être mauvais père

    Raison je l’ai acquise au fil du temps passé depuis vous

    J’ai vie qui me raconte n’être pas déméritant de vous

    Vous sans père a été choix blessant et humiliant pour moi

    Sentiments que j’ai fini par décroiser de ma vie

    Moi qu’en certitude de ne jamais avoir mérité votre absence

    Cette certitude me permet de vivre sans tourments

     

     

    Absence insupportablement absurde avant de devenir habitude

    Habitude qui me permet de ne jamais plus souffrir

    Habitude de ne plus être père j’ai sans l’avoir voulu jamais

    Jamais est pour moi vous concernant est mot futur

    Jamais aucune de vous ne me remettra en souffrances inutiles

    J’ai accepté de ne plus vous mériter et cela me protège

    Inutiles seraient autres tentatives de revenir me blesser dans ma vie

    Je vous fais ainsi grâce de prétendre me leurrer encore

     

     

    Vie apaisée au bout d’un apprentissage de paria dans votre amour

    Enfants un parent peut être heureux hors votre vie

    Amour bafoué qui vous fait n’être plus que des enfants-papiers

    Cela ne n’y peux rien contre c’est la loi

    Papiers qui ne bruissent jamais plus d’aucune émotion pour moi

    Sourire aux lèvres j’arrive à y inscrire notre filiation

    Moi j’ai appris à ne vous aimer que lorsque vous m’aimiez avant

    D’aucun souvenir d’avant vous ne me dépouillez




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  • Il est dans nos villes des chantiers prestigieux qui méritent notre impatience de leur achèvement. Le Centre Pompidou-Metz (CPM) est de tous ces chantiers celui que je peux suivre car il est ici à Metz. Il sera dédié à l’Art contemporain et en attendant d’aller rêver dans ses galeries aériennes, je rêve au bord de ce chantier fabuleux…

     

    Il sera un magnifique vaisseau posé dans notre ville, cela me permet alors de l’imaginer dans un ciel lorrain et d’en faire ce vaisseau là...


    Photo de Bernard prise à Metz






     



    Poursuivre visite CPM 06 02 2010



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  • Bien que je me refuse à prendre mon appareil numérique pour ne pas être dissipé lorsque je ne suis à Paris « que pour le boulot », je peux grâce à mon portable m’offrir le plaisir de prendre quelques clichés… En voici quelques uns parmi ceux que j’ai rapportés, pour vous faire partager ce qui aura été mon univers durant ce nouveau séjour que je viens de faire à la Défense. J’avoue ne pas me plaindre que mon employeur occupe une très grande partie des bureaux dans la Grande Arche. Mes réunions se sont passées au dernier étage de l’Arche, au 34 eme étage. Le panorama y est sublime sur le Mont Valérien et bien au-delà, surtout sous un magnifique soleil.

     

    Le soir, nous avons renoncé depuis longtemps à rester à la Défense car il est vrai qu’alors rien ne s’y passe et les hôtels sont bien au-delà de notre prise en charge par notre employeur… Nous aimons retourner soi « au centre ville» comme j’aime m’amuser à le dire (celui-ci est vers République) ou rester à proximité, le plus souvent à Suresnes…





































































































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  • Je me suis laissé dire

    que de ces croyances

    il ne faut point médire

    elles sont prévoyances

     

    Je me suis laissé raconter

    ce qui porte bonheur

    pour alors éviter

    ce qui porte malheur

     

    Je me suis laissé lire

    ces mots que tu montres

    pour en garder souvenir

    et ne faire mauvaise rencontre

     

    En œuvre je me vais aller mettre cela

    parapluie fermé bouquet muguet de mai

    fer à cheval usagé trèfle trouvé là-bas

    miroir intact chat noir éloigné à jamais


    Mots inspirés par un bel article de Nettoue
    Celui-ci est en lien sous la photo
    vous pourez lire ses mots
    Après un clic tout doux

     

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  • De l’eau celle de la Moselle en centre ville

    Une digue pour retenir ses eaux sur le plan d’eau

    Des enfants heureux sur l’eau sous surveillance

    Des adultes eux libres tracent des sillages au loin

    Sous le pont de l’université une rivière bucolique

    Souvent belle et sage en bel écrin de verdure

    Sur ses rochers moussus un héron majestueux

    Au bout se dresse la digue de la Pucelle

    Elle peut transformer l’eau calme en eau forte

    Alors rivière devient parcours sportif pour le kayak

    Astucieuses ses vannes qui s’ouvrent sur commande

    Les eaux se déversent et deviennent tumultueuses

    Les flots transforment la rivière en torrent de montagne

    Elles fabriquent des tourbillons de bonheur mouillé

    Sur la digue de la pucelles les spectateurs regardent

    Derrière eux loin les cygnes séduisent les promeneurs

    A Metz













































































































































































     

     

     

      

    2010 Bannière Suivi d'articles Metz 17 09 2010

     

     

     

     

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