• Jeudi d’avril, dans un printemps ici lorrain

    au bout d’un escalier posé au bord de la Seille

    je m’invente

    des couleurs d’ailleurs

    des vies de là-bas

    des cultures différentes

    des beautés au-delà de celles de Metz

     

    Je vous invite à m’y rejoindre

    à vous y promener durant cette semaine

    à y ressentir des émotions différentes chaque jour

    à y partager mes rêves…

     

    La photo originale prise par Bernard à Metz en bords de Seille est celle du lundi

     





    Pour monter au bout de mon escalier le vendredi...
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    Il est temps jour de Pâques de dresser des table de fêtes

    Et de se mettre le cœur en fête d’amour avec ceux aimés

     

    Remisons nos peines dans l’arrière salle de nos mémoires

    Jouons le jeu de cette famille qui peut nous avoir convoqué

     

    Pour se satisfaire de nous aimer qu’en fêtes intermédiaires

    Entre des mois vidés de leur affection et de leur présence

     

    Revenons à leur table pour y prendre une place poussiérée

    De n’avoir jamais été des leurs depuis Noël jusqu’à Pâques

     

    Temps partagé sans rien dévoilé de ses sentiments d’exclu

    Ne pas les déranger dans leur affection calculée en heures

     

    Temps volé après des semaines de silence et d’absence

    Leurre de famille en quête d’irréprochabilité pour elle seule

     

    Tablée composite de fuyants et de revenants silencieux là

    Pour ne pas risquer de jeter une once d’opprobre sur la fête

     

    Se taire à Pâques pour mériter une place pour un autre Noël

    Bonnes fête de Pâques à celui qui aime accueillir à sa table

     

    En tout premier avec son cœur ceux des siens qu’il aime

    Bonnes fêtes aussi à tous ceux qui sont privés d’une place

     

    En les invitant à traverser ces heures sans trop avoir mal

    Bonnes fêtes de Pâques en Metz et partout dans le Monde

     

     

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    Cannelle

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    Petite et fragile chat-fille, si seule durant nos absences, depuis que ta compagne nous a quitté. Tu es bien, involontairement ,devenue l’unique présence animale dans nos vies après le départ de Raoule. Nous te savons définitivement privée d’elle depuis la mi-décembre d’une année 2006. Je te demande pardon de t’avoir ravi Raoule pour, bouleversé, la confier alors à notre bon docteur-chats. Pardonne-moi, toi que nous appelons encore bébé Cannelle tous les jours, d’avoir alors su tenir ma promesse de laisser partir Raoule lorsque le moment serait venu. Tu le sais, il ne me fallait ne penser qu’à elle, trop soudainement et trop douloureusement, dépouillée par sa maladie de ses forces vives. Même si je la savais fidèle et exclusive compagne de ta vie, je ne devais pas la retenir de force dans nos vies. Depuis, je peux te confier que je doute que les chats aient neuf vies, car la plus adorable des vôtres n’en aura eu qu’une ! 

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    Pardonne-moi d’avoir ramené vide sa boite de transports ce soir du 11 décembre. Je l’ai laissé à la porte de notre appartement, sur ce pallier qui vous servait de terrain de jeux, pour la soustraire de ta vue puisque Raoule n’allait pas en sortir pour te rejoindre sur votre fauteuil préféré. Déjà la veille j’avais, le cœur écrasé d’une peine pourtant qu’à venir, enlevé son bol à croquettes. 


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    Nous t’avons épié depuis pour tenter de savoir comment tu survivais sans l’amie de tes matinées, de tes siestes, de tes nuits de tes jeux. Tu es depuis, notre petite-vieille-dame-chat-fille que nous considérons toujours comme notre bébé Cannelle, alors que tu as eu en juillet dernier treize ans. Peut-il en être autrement, puisque pendant plus de douze ans tu as été la plus espiègle, la plus affective, la plus délurée, la plus joueuse, la plus fine, la plus légère de nos deux filles-chat ? Depuis nous te savons mélancolique, triste et dépressive. Nous tachons de te soulager en te soignant car nous aimons t’avoir avec nous. Oui, nous n’ignorons pas que toi tu es moins heureuse, depuis que tu vis seule avec nous pour uniques compagnons de vie et de jeux. Rappelle-toi pourtant bébé Cannelle, que je t’ai invité à rester très longtemps avec nous !
     
    Mon bébé Cannelle, à toi aussi je promets de savoir te respecter dans ton intégrité d’animal et de ne jamais te retenir de force, si tu devais à ton tour devoir nous quitter abîmée et épuisée par une maladie. Aujourd’hui, tu es là entre le clavier et moi, si envahissante que je dois te prendre et te déposer à terre avant que tu ne reviennes… Ce soir tu seras sur moi devant la télé, cette nuit contre moi sous la couette… Je sais avoir envie que cela dure des années… J’espère que cela adoucit quelque peut ta vie avec nous.
     
    Raoule
      
    Grosse boule noire de tendresse, de placidité, de gentillesse et goulue à bout de vie, un soir de décembre, je t’ai laissé t’en aller en plantant dans tes yeux si étrangement voilés mon désespoir de te perdre. Je savais que je te devais ce grand voyage si loin de nous, te remerciant encore et encore d’avoir été une si merveilleuse présence dans ma vie, dans notre vie, dans la vie de Cannelle avec qui tu auras eu une relation fusionnelle.

    Je savais, ce lundi matin, en te prenant en photo sous la table, là où tu venais de te traîner dans un effort terrible depuis ta caisse, que je faisais les dernières photos de toi. Aujourd’hui, plus d’un an après j’ai gardé intact en moi l’émotion de cet instant, qui me faisait savoir que tu allais ne jamais revenir avec moi, de cette consultation chez le vétérinaire. Il m’avait demandé, lorsque je j'étais allé le rencontrer le vendredi, de te garder près de nous ce week-end où ton état n’a fait qu’empirer : alors j’avais compris !
     
    Raoule, j’ai détesté et Bernard aussi, t’infliger durant des années ton traitement contre ton diabète. Lui seul pouvait te permettre de vivre, grâce à ces injections d’insuline que tu acceptais pourtant si facilement deux fois par jour. Puis, un mercredi soir, sans que rien ne nous y ait préparé, tu es restée avachie, sur ton fauteuil, à l’heure de ton repas…
     
    Ce fut un constat alarmant pour nous, particulièrement angoissant autant qu’inquiétant dès ce moment là. Je te fais grâce Raoule, de tout ce qui t’est arrivé au fil des heures de ton renoncement. De ces heures passées sur ton fauteuil, duquel, je tentais de t’extraire doucement pour te faire manger, trop si peu, ou pour te déposer, trop lourde et trop inerte devant ta caisse, avant de t’y réinstaller, certain que tu n’en bougerais pas. Toi et moi, devions savoir que nous allions nous quitter prochainement. Je voulais, je devais déjà ne penser qu’à toi surtout en le faisant sans m’autoriser à douter, réussir à ne pas te retenir de force avec nous.
     
    J’ai longuement discuté, tristement, de ton devenir avec le docteur chat, lui demandant de tout mettre en œuvre pour ne pas que tu souffres inutilement. Il aura fait le nécessaire pendant trois jours et deux nuits durant lesquels, entièrement dépendante de son savoir et de sa douceur, tu as pourtant perdu toute chance de rentrer chez toi, pour nous y retrouver et reprendre ta vie avec Cannelle.  
     
    Mercredi soir, 13 décembre 2006... une injection, faite si doucement, si proche de mon visage car tu le sais, j’avais posé ma joue contre la tienne pour te dire adieu ,et ne pas te laisser seule affronter ta délivrance. Je te devais cela mon animal de si fantastique compagnie. Je te devais mes larmes. Je te devais celles accompagnant les heures après mon retour sans toi, celles de la vie ici sans toi, celles du devenir de ta compagne, de notre Cannelle. Je te remercie Raoule d’être partie si calmement, si sereinement alors que  déjà trop abîmée par cette maladie qui bloquait tes muscles et te privait de ton corps. Adorable compagne qui aura eu, j’en suis certain, le souci de m’épargner… de nous épargner par une trop longue et pénible agonie. Merci ma Raoule, tu nous manques ! 

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    Vous être nombreuses et nombreux depuis des mois à me dire que ce serait formidable de pouvoir nous rencontrer un jour entre Architectes d’intercoeurs. J’avoue que si pendant des mois je n’ai pas été capable d’imaginer cette manifestation réalisable, depuis février j’ai changé d’avis et je peux vous annoncer que nous sommes un « collectif » de sept Architectes d’intercoeurs à y réfléchir et à y travailler sérieusement car cette idée est fantastique...

     

    Pour l’instant, nous avons surtout arrêté le principe de quatre rencontres. Nous avons aussi convenu qu’il fallait les organiser vers Bordeaux/Toulouse, vers Marseille/ Nice, vers Nancy/Dijon et puis aux environs de Paris.

     

    Nous souhaitons aussi pouvoir vous proposer des dates très vite. Chacun s’active encore pour trouver un site vers Bordeaux/Toulouse. Les autres sont déjà trouvés grâce à la gentillesse de bon nombre de nos amis(es) et familles aussi. Je ne vous cache pas que nous aimerions que ces rencontres puissent se passer  en septembre prochain après le retour des grandes vacances du plus grand nombre d’entre nous.

     

    Aujourd’hui, pour vous donner une idée de nos préparatifs avant ces futures rencontres des Architectes d’intercoeurs, j’ai le plaisir de vous présenter ce qui devrait devenir un cadeau de bienvenue de la part de notre « collectif ». En effet, nous tenons tous à ce que ces rencontres soient une véritable fête et deviennent un souvenir exceptionnel pour toutes et tous.

     

    Ces tee-shirts seront offerts par l’oncle de Thierry de Remiremont (88). Il est industriel dans le vêtement de loisirs. Il y aura aussi bien entendu des modèles pour vous mesdames dont un blanc qui est magnifique au point que la mère de Thierry l'a déjà "piqué"...

     

    Je suis très ému car les maquettes de ces premiers tee-shirts commencent, pour nous sept et ceux qui nous aident aussi,  à rendre concrets les longs préparatifs de ces rencontres entre Architectes d’intercoeurs.

     

    Philippe de Marseille et Patrick de Brignoles (83) ont ouvert il y a moins de deux semaines un blog dédié à notre projet. Vous pourrez déjà y trouver quelques modalités arrêtées pour ces manifestations et des détails pratiques sur comment nous l’imaginons possible :

     

    l’hébergement que nous devons pouvoir proposer aux alentours des futurs sites de nos quatre rencontres ;

    la durée (un jour s’impose, deux seraient parfaits) ;

    la restauration (pas très difficile mais tenons à ce que ce soit sympa) ;

    les animations (à priori elles seraient prises en charges par nous les participants) ;

    les coûts (nous faisons pour le mieux et ils seront variables) ;

    les assurances (leur coût n’est pas très onéreux, il sera pris en charge par un ami qui est courtier en assurance) ;

     

    Vous y trouverez surtout une rubrique qui fait appel à vos idées et suggestions. Nous comptons sur vous pour ne pas hésiter à y laisser les vôtre que vous puissiez envisager d’être des nôtres ou pas.

     















    Un lien vers ce blog était caché sous la Bannière que vous voyez au bout de ces mots. Un lien de retour vers ce blog été prévu sur celui de Philippe et Patrick.






     





     













     



    Si malgré cela…

     

    Seulement, si vous deviez réussir à me pardonner…


    S’il vous plait ne m’en veillez pas car je n’autorise pas provisoirement le dépôt de commentaires sous l’article qui vous a entrainé jusqu'ici. Je le fais pour réduire les risques de voir ce poisson d'avril être défloré trop vite...

    Mais, à partir de demain je les autoriserai...


    En attendant, je vous propose en toute amitié de me laisser votre commentaire ici, si vous deviez avoir envie de m’en laisser un, même tout petit…


    Promis, demain je ramènerai cet article que vous êtes en train de lire là en ce moment en première page de mon blog…

     

    Merci de participez avec votre habituelle bonne humeur  à ce POISSON D’AVRIL, même si bien involontairement... 
     

     

     

    PARDON ! 





     

     

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