-
Très bon anniversaire notre Fabi
Impossible aujourd’hui de t’appeler
Nous pensons ce jour à toi amie
Impossible de venir t’embrasser
Nous ne te fêterons pas samedi
Nous n’aurons pas à te chahuter
Très bon anniversaire amie Fabi
Avant ce jour de février était par nous fêter
Aujourd’hui des heures en peine adoucie
Le temps ici l’autorise sans nous faire t’oublier
Impossible d’ignorer que tue encore ton mortel ennemi
D’autres que toi sont en grave danger
Cet enfoiré de cancer toujours odieux sévit
Au cours de sa vie, vie privée par un diabète du bonheur de voir, Fabienne a été anéantie en moins de six mois par une saloperie de cancer l’année de ses cinquante ans (2007).
Voici ci-dessous des mots qu’il est impossible, impensable, cruel, déplacé d’écrire sur une carte d’anniversaire…
Voici des mots qu’il est possible d’écrire lorsque la mort nous dépouille d’une amie exceptionnelle…
Fabi, c’est Marco !
Comme je l’ai fait si souvent je commence par te décrire ce qui se passe. Je suis avec ton Bernard mais en compagnie de tes parents, de ta famille, de tes amis, et de bien d’autres.
Oui Fab, regarde, nous sommes chez toi à Farébersviller venus te dire au revoir. Surtout Fabi, n’hésite pas à faire résonner, là dans nos cœurs, ton rire si extraordinaire, si joyeusement bruyant, que nous aimons.
Nous en avons plus besoin que jamais.
Un instant Fabienne. Je te demande la permission de m’adresser à ta maman, à ton papa, à Josiane et Jean-Paul et à Sarah que tu aimes tant pour leur dire combien pour nous tous tes amis qui avons la chance de te connaître tu es une merveilleuse personne.
Pour leur dire aussi combien tu leur es attachée d’une façon indéfectible et avec quelle passion émue tu nous parles d’eux, de votre vie, de votre famille. Je veux leur dire que malgré toutes les misères que te fait la vie tu gardes le moral en trouvant si facilement l’important et l’essentiel chez chacune et chacun dans toutes les circonstances.
Tu vois Fabienne je n’ai pas été long. Je sais que chacun de nous porte en lui pour toujours assez de toi pour ne pas que je commette l’affront de décrire à quiconque t’a rencontré ta gentillesse, ta pétillante personnalité, ton exceptionnel charisme et ton amour de la vie.
Aujourd’hui, en présence de tous, je veux te dire de la part de Cathy et Laurent, de Jean-Martin et Bernard de Josiane, Sarah, Jean-Paul et encore de Bernard et moi et aussi de tous les autres comme de Laurence, Chantal, Fabienne et même de tes parents.
Je veux te dire combien nous détestons, dans cette belle église Sainte-Thérése, l’absence de ces chahuts joyeux, de ces rires et de ces plaisanteries si souvent partagés avec toi.
Nous sommes Fabienne, et tu sais que je ne te cache rien, tous bouleversés et tristes. Oui nous avons une peine énorme et oui nous sommes très en colère.
Pas contre toi ma Fabienne mais contre cette maladie odieuse qui nous prive de ta présence aussi cruellement que définitivement. Fab, dans nos cœurs tu es et tu resteras.
Fabienne, c’est toujours moi Marco.
Là je vais devoir cesser de parler de toi au présent et je t’en demande pardon. Dieu va t’accueillir en sa maison puisque nous te confions à lui aujourd’hui.
Puisses-tu auprès de lui voir à nouveau pour nous regarder apprendre à vivre sans toi en t’amusant de nous voir nous servir de tout ce que nous avons partagé avec toi et appris de toi pour continuer ensemble à mériter ton amour, ton affection, ton amitié.
Au revoir ma Fabienne, notre Fabienne !
Merci d’avoir dans nos vies été fragile et courageuse, délicate et forte, entreprenante et imaginative, présente et discrète, sage et passionnée, patiente et enthousiaste.
Merci d’avoir été joyeuse et optimiste, attentive et réservée.
Merci de cet enrichissement acquis auprès de toi autant dans tes rires et ta bonne humeur que dans tes souffrances.
Merci de nous avoir, par ta douce sérénité lors de ces heures terribles de ta maladie, donné la force d’accepter ton départ. Merci tout simplement d’avoir été cette exceptionnelle Fabienne.
Merci, un vrai grand merci à vous Madame maman et Monsieur papa, à vous Josiane, Sarah et Jean-Paul, de nous avoir acceptés nous ses amis de Metz.
Nous avoir acceptés à vos côtés près d’elle, avec elle durant cette épreuve. Merci encore à cette formidable équipe de soignants de l’hôpital Sainte Blandine de Metz.
Celle que tu as Fabienne elle aussi abusée par ton courage, bluffée par ta volonté de te battre, émue par ta gentillesse, bouleversée par ta bonne humeur, émerveillée par ta lumineuse présence.
Merci à chacun d’entre vous d’être là aux côtés de Fabienne et de sa famille.
Au revoir Fabi, nous t’aimons.
Metz / Farébersviller le 24 octobre 2007
Metz le 24 février 2009 / Photo prise le 4 mars 2007
24 commentaires -
La plage attend l’été dos à l’hiver rigoureuxSemaines lentes désertées par les baigneurs
Tristes sont ces mois privés d’été heureux
Pluie et vent sont s’y font uniques visiteurs
Le décor des beaux jours reste là malicieux
Etranges objets spoliés de soleil et chaleur
Temps mauvais n’est jamais ami radieux
Un froid vif s’y impose en trop de rigueur
Aucun jeu ne résonne en cris joyeux
Les crépuscules eux aussi sont malheureux
Les lendemains sont tous jours douteux
Nul temps n’y est en moments enchanteurs
Dans silence froid le ciel se fait calamiteux
L’hiver bientôt délivrera la plage de ses rancœurs
Semaines lentes désertées par les baigneurs
Tristes sont ces mois privés d’été heureux
Pluie et vent sont s’y font uniques visiteurs
Le décor des beaux jours reste là malicieux
Etranges objets spoliés de soleil et chaleur
Temps mauvais n’est jamais ami radieux
Un froid vif s’y impose en trop de rigueur
Aucun jeu ne résonne en cris joyeux
Les crépuscules eux aussi sont malheureux
Les lendemains sont tous jours douteux
Nul temps n’y est en moments enchanteurs
Dans silence froid le ciel se fait calamiteux
L’hiver bientôt délivrera la plage de ses rancœursCes photos sont de Bernard
Plage du Mourillon / Toulon
Fin janvier 2009
6 commentaires -
Le Centre Pompidou-Metz (CPM) est appelé à un avenir exceptionnel. Il nous est promis pouvoir être inauguré d’ici quelques mois au plus tard au début de l’année 2010. Je vous invite à découvrir ce chantier absolument extraordinaire. Son état d’avancement permet enfin d’avoir une belle idée de ce que sera cette structure unique au Monde. Ces photos datent de cette première semaine de Février.
20 commentaires -
Aujourd’hui c’est la journée aux quatorze milliards de textos
je t’aime amour je pense à toi
à ce soir
je n’oublie pas de t’acheter des roses
moi aussi je compte sur toi
je t’aimeDes mots d’amour vont voyager entre cœurs en émoi
tu es mon cœur
je suis ton Saint-Valentin
pense à moi je t’aime
moins que mon prochain texto
plus que mon dernier texto
Réception de milliards de mots tendres au centre d’un écran
changement de programme
je t’emmène au resto
après soirée pour l’amour
je t’aime
oublie pas ta carte bleue
ça va être un feu d’artifice comme d’hab
normal c’est Saint-Valetin
@ + biche
Des mots doux seront écrits pour ne point se retrouver en absence d’amour
j’ai promis je t’envoie ce texto
je t’aime
j’ai toujours envie de toi
c’est sympa
je rentre tôt avant je passe prendre ma mère
elle vient manger
je t’aime toi
Plaisir de lire ces sublimes messages intimes débordants de la présence de l’autre
salut bébé d’amour
joyeuse Saint-Valentin
achète toi un cadeau
prend ce truc à 9 euros que t’as vu pour Noël
je passe te prendre vers 21h30
j’ai foot ce soir à 19h00
Bonheur de ces échanges en promesse d’amour pour une soirée à venir
pense à m'envoyer un texto à 18h00
j’ai pas envie de rentrer encore sans bouquet
je te promets chatte une soirée top
je t’aime mon bébéton homme le seul
Le tout avec une imagination sans aucune autre borne que celle de leur amour
Bonne Saint-Valentin en textos…
6 commentaires -
Jour heures facétieuses
Jour heures douloureuses
Jour heures chanceuses
Jour heures malheureuses
Jour heures malchanceuses
Jour heures cafardeuses
Jour heures heureuses
Jour heures bienheureuses
Jour heures joyeuses
Jour heures nébuleuses
Jour heures merveilleuses
Jour heures chaleureuses
Jour heures superstitieuses
Jour heures vendredi 13
Marc de Metz né un vendredi 13
14 commentaires -
C’est jour février jour de chandeleur
Dans maisons ce soir crêpes bonheur
Traditionnelles salées sucrées saveurs
Sommes tous restés enfants demandeurs
Journée promise en gourmandes heures
Joie en tablée pour réunir tous les cœurs
Doux moments dans une soirée douceur
Chaleureuse ambiance en nos demeures
D’autres enfants sont eux dans malheur
Petits en misère de leurs parents chômeurs
Pas de crêpe à lancer heureux en hauteur
C’est autre jour misère dans leur candeur
22 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires